Photos de la plaine d'Alsace et du châteu du Haut Koenigsbourg




Photo panoramique du village d'Orschwiller sous la neige, sur la route des vins d'Alsace dominée par le château du Haut-Koenigsbourg niché sur le Staufenberg à 757 mètres d'altitude. Description de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieux à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo panoramique au coeur de l'hiver du château du Haut-Koenigsbourg vue de la plaine d'Alsace au lever du soleil, avec la pleine lune derrière la forteresse nichée au sommet du Staufenberg. Histoire du château du Haut-Koenigsbourg.


Situé sur son promontoire rocheux au centre de l'Alsace qu'il domine du haut de ses 757 mètres d'altitude, le château du Haut-Koenigsbourg a été construit au XIIe siècle sur le Staufenberg par Frédéric de Hauhenstaufen, comte de Souabe et duc d'Alsace. Détruit et démantelé en 1462, il est rebâti à partir de 1479 par Guillaume et Oswald de Tierstein qui le reçoivent de Frédéric III. La reconstruction du Haut-Koenigsbourg se fera en réutilisant les vestiges romans et il sera adapté à l'artillerie du XVe siècle. En 1633, après 8 jours de bombardement intensif et un siège de 53 jours, le château du Haut-Koenigsbourg tombe aux mains des Suédois lors de la Guerre de 30 ans; pillé et brulé, il restera inhabité et en ruine jusqu'à l'annexion de l'Alsace en 1870-71 par l'Allemagne. La ville de Sélestat, alors propriétaire des lieux, en fait cadeaux à Guillaume II en 1899 qui va faire restaurer le château du Haut-Koenigsbourg par l'architecte Bodo Ebhart en 1901, il est inauguré en 1908 par Guillaume II. Malgré les critiques de l'époque (plutôt politique) tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que le château du Haut-Koenigsbourg a été restauré quasiment aussi proche que le château des Tierstein. En 1918 au retour de l'Alsace à la France, le Haut-Koenigsbourg devient Palais national, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1862. Situé sur le ban communal d'Orschwiller, le Hat-Koenigsbourg est aujourd'hui un des sites touristiques les plus visités de France.


Photo de la mer de nuages qui couvre la plaine et la route des vins d'Alsace surmontées des sommets vosgiens, dont au fond, le Staufenberg qui porte le château du Haut-Koenigsbourg. Description du massif des Vosges en Alsace.


De la Petite Suisse d'Alsace à la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin, au Piémont vosgien avec ses collines calcaires à la flore exceptionnelle ou couvertes de vignes qui s'étendent jusqu'à Thann, en montant dans les étages boisés jusqu'aux crêtes subalpines, le massif des Vosges occupe en grande partie le territoire alsacien. Le Piémont des Vosges dans le Bas-Rhin est surmonté par les Vosges moyennes et ses sommets: le Donon 1008 m, le Climont 965 m ou le Champ de Feu 1099 m qui donne sur le Val de Villé le pays de la cerise. Les Vosges moyennes bas-rhinoises offrent de nombreux atouts aux promeneurs, avec ses collines calcaires recouvertes de prairies en fleurs ou de vignes qui s'étendent jusqu'à Orschwiller. De nombreux sites d'exception occupent cet espace naturel comme le Mont Sainte-Odile et le Mur Païen, les nombreux châteaux médiévaux dont le Haut-Koenigsbourg, le Frankenbourg, le Bernstein ou le château d'Andlau, de Guirbaden... mais aussi des cascades et des tourbières et de vastes forêts couvertes de hêtraies-sapinières. Les Vosges haut-rhinoises partent du Val d'Argent et remontent le Piémont vosgien qui poursuit la Route des Vins d'Alsace jusqu'aux portes du Sundgau, ceinturant la partie Nord, Est et Sud des Hautes-Vosges. Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges créé en 1989, englobe cette partie du massif jusqu'aux Hautes-Vosges. Dominées par la Route des Crêtes, les Hautes-Vosges sont le paradis des marcheurs avec ses cirques glaciaires, ses hautes chaumes et leurs sommets qui dominent le Pays de Belfort, la Lorraine et l'Alsace. Le Grand Ballon en est le plus élevé 1 424 m, il est suivi entre autres par, le Hohneck 1 363 m, le Gazon du Faing 1 306 m, le Petit Ballon 1 272 m, le Grand Ventron 1 204 m... En plus de ces sommets et ces chaumes balayés par les vents, il y a les plus beaux lacs du massif, de superbes tourbières mais également de très belles vallées comme le val d'Argent, la vallée de Munster, de la Wormsa, du Florival, de la Doller ou de la Thur.


Photo de la silhouette du château du Haut-Koenigsbourg à contre-jour; un jeu d'ombre et de lumière au crépuscule, avec un beau ciel enflammé par les derniers rayons du soleil.



Photo au-dessus du village de Zellenberg dominé par le château du Haut-Koenigsbourg au coeur de l'automne, sur la route des vins d'Alsace baignée par une douce et belle lumière du lever de soleil. Histoire et description de Zellenberg.


Zellenberg est un charmant petit village situé dans le département du Haut-Rhin, en région historique et culturelle d'Alsace, il fait partie du canton de Kaysersberg, dans l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. L'histoire de Zellenberg débute au VIe siècle où des peuplades d'Alémanie occupent le site. Le village est fondé au IXe siècle sous le nom de "Celeberch", il faisait partie de la Seigneurie de Riquewihr, propriété de l'évêque de Strasbourg, il est donné en fief aux comtes de Horbourg. En 1252, Walter III de Horbourg y construit un château fort, il sert d'avant-poste afin d'alerter les 3 châteaux de Ribeauvillé, le Haut-Koenigsbourg, le Hohnack, et le Hohlandsbourg en cas d'invasion. Walter III ceinture également la cité de fortifications à partir de 1315. En 1325, Jean-le-Tardif, dernier héritier des Horbourg-Riquewihr vend ses terres à son cousin le comte Ulrich de Wurtemberg. Vers 1330 les troupes de l'évêché s'emparent de l'ensemble de la Seigneurie de Riquewihr, et l'évêque de Strasbourg la donne en fief aux sires de Ribeaupierre qui en deviennent propriétaires en 1436. Le château de Zellenberg est détruit à la Révolution Française et les pierres sont vendues à un tuilier de Ribeauvillé. Après la Seconde Guerre Mondiale, le village de Zellenberg s'agrandit et vit essentiellement de la vigne. Aujourd'hui les 2 tours Nord-Est et Sud-Est du XIVe siècle ont résisté au temps et à l'histoire, elles sont inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1997. Un très beau Christ en Croix du début du XVIe siècle, attribué à Paul Windecker de Sélestat se trouve à l'entrée du centre du village, il a été classé aux Monuments Historiques en 1991. De belles demeures à pans de bois occupent la colline de Zellenberg qui est dominé par l'église Saint-Ulrich de 1760. Deux fontaines en grès ornent le centre du village, une circulaire et l'autre polygonale, cette dernière est la plus ancienne, la colonne centrale est coiffée d'une statuette de l'enfant à la grappe de raisin.


Photo des rayons de soleil qui transpercent les nuages, au-dessus de la plaine d'Alsace et des Vosges un soir d'orage, à Dambach-la-Ville, sur la route des vins, avec le château du Haut-Koenigsbourg niché au sommet du Staufenberg.



Photo du château du Haut-Koenigsbourg au sommet de son éperon rocheux au coeur de l'hiver, au-dessus du coquet village bas-rhinois de Kintzheim et son château médiéval sous la neige. Histoire et description de Kintzheim.


Si des vestiges datant de l'époque gallo-romaine ont été découverts, la première mention écrite de Kintzheim sous le nom de Regis Villa, date du VIIIe siècle. Le site étant alors le centre d'un important domaine royal mérovingien qui s'étendait de la vallée de Lièpvre aux forêts du Haut-Koenigsbourg. Propriété des Empereurs germaniques au Moyen Âge, Kintzheim est donné en gestion à diverses familles nobles, dont les Kagen, les Rathsamhausen et les Andlau. En 1341 Kintzheim est racheté par la ville de Sélestat qui gardera le village jusqu'en 1834. Aujourd'hui Kintzheim est un village d'Alsace incontournable, situé au pied du château du Haut-Koenigsbourg, sur la route des vins d'Alsace, il possède de nombreux atouts comme son château du XIIIe siècle occupé par la Volerie des Aigles. Un peu plus loin se trouve la célèbre Montagne des Singes, le domaine des Macaques de Barbarie qui s'étend sur 24 ha de forêt. Entre Sélestat et Kintzheim il y a "Cigoland", un parc de cigognes et d'attractions très apprécié des visiteurs. Kintzheim est un charmant petit village avec de très belles maisons alsaciennes à colombages, de belles fontaines et des chapelles remarquables dominées par une église dédiée à Saint Martin. De plus, le bourg produit un Riesling, un Gewurztraminer, un Muscat d'Alsace et un Tokay Pinot Gris issus du Grand Cru du Praelatenberg.


Photo du château du Haut-Koenigsbourg au sommet de son éperon rocheux, au-dessus de massif des Vosges, du vignoble et du château de Kintzheim dans de belles couleurs d'automne. Histoire des châteaux forts d'Alsace.


Derrière les clichés habituels l'Alsace cache de nombreuses merveilles et trésors à découvrir, du Sundgau à la plaine d'Alsace, de l'Alsace du Nord aux Vosges du Nord en passant par la route des vins et en rentrant dans les Vosges, l'Alsace et une terre de châteaux. On y comptait près de 500 châteaux et fortifications, environ 300 en plaine et 200 dans les Vosges et Vosges du nord. Pour la plupart, ils sont construits en grès des Vosges ou en granite par la noblesse au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle pour les châteaux forts et du XVIe au XVIIIe siècle pour les châteaux du type palais. Aujourd'hui les châteaux et fortifications d'Alsace racontent une grande histoire de notre région, de la période romane au Moyen Âge, de la Renaissance à nos jours, ils sont les témoins de notre passé. Castrum romain, châteaux forts des Vosges ou de la plaine d'Alsace, fortifications, forteresses, villes ou villages fortifiés, citadelles, maisons fortes, ruines, vestiges... hier habités, ils sont aujourd'hui restaurés, mis en valeur et font partie du patrimoine historique et culturel cher aux alsaciens. Barbacane, tours, donjons, chemins de ronde, mâchicoulis, courtines, meurtrières, oriels, hourds, logis, palais seigneurial... de nombreuses associations de bénévoles se sont créées en Alsace travaillant sans relâche et par tous les temps à la sauvegarde de nos châteaux.


Photo du vignoble au-dessus du village de Rodern plongé dans le brouillard à la fin de l'automne, sur le piémont des Vosges dominé par le château du Haut-Koenigsbourg élevé dès le XIIe siècle au sommet du Staufenberg.



Photo du vignoble au coeur de l'été, au-dessus du village haut-rhinois de Rodern à 260 mètres d'altitude, sur la route des vins d'Alsace dominée par le château du Haut-Koenigsbourg sous un ciel d'orage. Histoire et description de Rodern.


Vers l'année 740, Rodern faisait partie du patrimoine de l'évêché de Bâle, le village a été fortifié afin de protéger la route de communication qui longeait la Haute et la Basse Alsace, d'où son nom Rodern "village sur la route". En 1298, Rodern fait partie de la seigneurie de Bergheim et au XIVe siècle, le village est divisé en deux seigneuries: une moitié du village fait partie de la seigneurie de Bergheim appartenant aux Habsbourg, l'autre fait partie de la seigneurie des Rathsamhausen. En 1634, alors que la guerre de 30 Ans ravage la contrée, Rodern passe sous la protection du royaume de France. Le XVIIe siècle va voir la population du village augmenter avec la venue de familles de Lorraine, du Palatinat, de la Forêt Noire, de Suisse et du Tyrol autrichien. Quand commença la Révolution Française, l'abbé Delévieleuse, curé et maire du village, fut en grande partie à l'origine des réformes qui améliorèrent alors le sort de ses habitants. Outre sa contribution à la rédaction du cahier de doléances du village, il permit aussi de désenclaver Rodern en créant une nouvelle chaussée reliant le village à la route royale. Il lutta contre l'injuste, la répartition des impôts et chercha à supprimer la pauvreté dans sa paroisse. Mais, quand la Révolution Française prit un tour anticlérical, il refusa de prêter serment et de signer la Convention du Clergé et fut contraint à l'exil, en tant que curé réfractaire. Aujourd'hui Rodern est un charmant petit village situé au coeur du vignoble alsacien, dans un vallon au pied du château du Haut-Koenigsbourg, il fait partie de la Communauté de communes du Pays de Ribeauvillé. Un village vigneron typique de moins de 400 habitants, dans le Piémont des Vosges à 260 mètres d'altitude. Rodern est un beau village fleuri, réputé pour son grand cru "Gloeckelberg" et son "pinot Noir" qu'on fête chaque année au mois de juillet. Le village compte de nombreuses maisons vigneronnes traditionnelles des XVIe et XVIIIe siècles où se nichent des cours et des celliers avec une date ou un emblème. Sur une terrasse soutenue par d'épaisses murailles à contreforts, l'église Saint-Georges dresse son clocher carré en grès des Vosges dont la base date du XIVe siècle.


Photo du vignoble de Rodern dominé par le château du Haut-Koenigsbourg reconstruit à l'identique de 1901 à 1908 par l'empereur Guillaume II afin d'en faire une vitrine de son empire et montrer la grandeur de l'Allemagne. Histoire de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Situé au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim classé village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroque de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo d'un champ de Colza en fleur et du vignoble qui s'étend au pied du village d'Orschwiller au début du printemps, avec le château du Haut-Koenigsbourg sur le sommet du Staufenberg. Histoire et description d'Orschwiller.


Situé sur la route des vins, dans le centre de l'Alsace au pied du château du Haut-Koenigsbourg, le village d'Orschwiller a été de tout temps un haut lieu de la viticulture. Les prélats de l'abbaye d'Ebersmunster avaient déjà une cour colongère dans le bourg et exploitaient un important vignoble au "Prelatenberg". Le bourg est cité pour la première fois en 748, sous le nom "d'Andaldovillare" dans une donation de l'Empereur Charlemagne à son chapelain Fulrad. L'histoire du village d'Orschwiller est liée au château du Haut-Koenigsbourg dès 1147, date de sa construction par Frédéric de Hauhenstaufen, comte de Souabe et duc d'Alsace. Ce furent ses seigneurs qui assurèrent la tutelle du village et qui en font leur fief. De ce fait, Orschwiller passa jusqu'à la Révolution Française dans les mains des plus illustres seigneurs de Lorraine, de Suisse, d'Autriche, d'Allemagne, de France et d'Alsace. Après la destruction de la forteresse par les Suédois au XVIIe siècle, le château du Haut-Koenigsbourg restera en ruine jusqu'à l'annexion de l'allemagne. La reconstruction du château par l'empereur Guillaume II est réalisée par l'architecte Bodo Ebhart en 1901, et la forteresse resta sur le ban de la commune d'Orschwiller. Aujourd'hui, Orschwiller et un charmant petit village sur la route des vins d'Alsace, il possède de très beaux atouts, comme la cour dîmière du XVIe siècle ou l'église Saint-Maurice du XVIIIe siècle qui renferme la Vierge du Langenberg. D'autres monuments sont à découvrir comme la chapelle Saint-Joseph et de très belles maisons vigneronnes à colombages ou des calvaires et fontaines. Un village de charme au pied d'un château d'exception.


Photo du village d'Orschwiller baigné par une belle lumière rasante d'automne, au coeur du vignoble alsacien et au pied des Vosges, avec le château du Haut-Koenigsbourg classé aux Monuments Historiques en 1862. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo du vignoble et du village de Saint-Hippolyte au coeur de l'automne, avec le château du Haut-Koenigsbourg sous un ciel d'orage, dans le département du Haut-Rhin en Alsace. Histoire de Saint-Hippolyte.


Le site de Saint-Hippolyte apparaît dès 774 sous le nom de "Fulrado Vilare" soit "la Villa de Fulrad". L'abbé Fulrad de Saint-Denis était le chapelain de Pépin le Bref et de Charlemagne, il fait construire sur les terres appartenant à sa famille, un monastère et un prieuré où il donne les reliques de Saint Hippolyte ramené de Rome. Dès lors, "Fulrado Vilare" fait l'objet d'un haut lieu de pèlerinage et une cité se forme autour du site. En 853, le village porte le nom de Yppolytum et au XIe siècle il devient la propriété des ducs de Lorraine qui vont la garder jusqu'au XVIIIe siècle, ils vont y apporter de Bourgogne son célèbre pinot noir. Au début du XIIIe siècle Saint-Hippolyte construit ses premières fortifications qui prendront fin en 1310 et en 1316 le bourg devient une ville. La cité médiévale de Saint-Hippolyte va connaitre de nombreux conflits dans l'histoire. D'abord c'est le sire Anselme de Ribeaupierre qui attaqua la ville en 1287 et la réduisit en cendres. Reconstruite, elle est ensuite détruite par les Armagnacs en 1444, puis occupée par Erasme de Ribeaupierre qui libère la cité avec les troupes de l'évêque de Strasbourg en 1455. En 1516 François de Sickingen s'empare de la ville et en 1525 c'est la guerre des Paysans qui fera de nombreux ravages. Suite à quoi, Saint-Hippolyte va renaître de ses malheurs et prospérer jusqu'à la guerre de Trente Ans qui apporta son lot de désolation ainsi que la destruction du château des ducs de Lorraine, ce conflit prit fin en 1648 avec le traité de Westphalie. La ville passe alors aux mains du roi de France jusqu'au traité de Vincennes où elle retourne au duc de Lorraine Charles IV. Elle repasse au roi de France en 1670, pour aboutir à nouveau à la Lorraine suite au traité de Paris en 1718. Le 23 février 1766, Saint-Hippolyte comme l'ensemble des cités annexées reviennent au royaume de France. Les guerres qui vont suivre, 1871 et 14-18 épargneront plus ou moins la cité viticole, en revanche, Saint-Hippolyte souffrira à nouveau lors des bombardements du conflit mondiale de 39-45.


Photo de la belle maison bleue alsacienne à colombages au mois de juillet, dans le coeur historique de la cité viticole de Saint-Hippolyte dominée par le château du Haut-Koenigsbourg. Histoire des maisons alsaciennes.


La maison alsacienne à colombages ou en briques et pierres est indissociable de la culture régionale, sa construction diffère au fil des siècles et des régions d'Alsace en fonction des cultures de chaque secteur, des professions, du rang social, du courant artistique... Ainsi les maisons à pans de bois du Sundgau ne sont pas les mêmes que dans l'Outre-Forêt, comme une maison alsacienne de potier diffère d'une ferme du Kochersberg ou d'une maison de pêcheur le long de l'Ill. Il en va de même pour les maisons alsaciennes en briques et pierres, avec ou sans oriel, chaque propriétaire y met son rang social à travers des sculptures, des gravures, des dessins... Les maisons alsaciennes à colombages datent de la nuit des temps, les châteaux forts d'Alsace avaient largement recours aux colombages comme en témoigne la maison forte de l'écomusée d'Ungersheim. Mais les nombreuses guerres en ont détruit une grande partie. Les belles maisons alsaciennes restantes datent pour la plupart des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles voir XXe siècle. La maison alsacienne à colombages est construite avec une ossature en bois comblée de torchis ou de briques, de galets, de pierres... en fonction des matériaux disponibles sur place, les toitures sont recouvertes de tuiles et les façades peuvent être blanches ou colorées suivant la région.


Photo panoramique des trois châteaux de Ribeauvillé et du château du Haut-Koenigsbourg qui dominent la route des vins d'Alsace au lever du soleil, avec le vignoble de Zellenberg au coeur de l'automne. Histoire de Ribeauvillé.


La première mention de Ribeauvillé date de 759 sous le nom de "Ratbaldovilare" (ferme de Ratbald), la contrée fait alors partie du duché d'Alsace et des comtes d'Eguisheim. En 1161 Frédéric Ier de Hohenstaufen, dit Frédéric Barberousse cède la moitié de la région de Ribeauvillé à l'évêque de Bâle, et c'est les puissants seigneurs de Ribeaupierre (Rappoltstein) qui reçoivent l'ensemble en fief. Les seigneurs de Ribeaupierre y possèdent déjà le château de "Rappoltstein" (aujourd'hui Saint-Ulrich) construit au XIe siècle. Les Ribeaupierre vont également construire au XIIIe siècle les châteaux de Girsberg et de "Hohrappoltstein" devenu Haut-Ribeaupierre. Le village de Ribeauvillé est proclamé ville en 1290 et s'entoure de fortifications ceinturées de fossés en eau. L'intérieur de la cité est formée de quatre faubourgs indépendants: la ville basse "Unterstadt", la vieille ville "Altstadt", la ville moyenne "Mittelstatd" et la ville haute "Oberstadt" qui sont chacune munis d'enceintes, de portes et de tours qui seront achevées au XIVe siècle. L'histoire de Ribeauvillé passe également par les ménétriers (musiciens ambulants), ils étaient protégés par les seigneurs de Ribeaupierre. Chaque année la corporation des ménétriers se réunissait dans la cité et les Ribeaupierre jugeaient les conflits entre musiciens "le Pfifferdaj" "le jour des ménétriers"; encore aujourd'hui la corporation s'y retrouve et célèbre ses festivités. La Guerre des Rustauds aussi appelée Guerre des Paysans commencée en 1525 en Alsace, fut une période noire pour Ribeauvillé, elle fit de nombreuses victimes. Après la Guerre de Trente Ans en 1648, le conseil d'Autriche antérieure est démantelée, la seigneurie passe au royaume de France qui conforte à l'amiable les Ribeaupierre dans leur principauté qui prend le nom de comté de Ribeaupierre. En 1673, la lignée s'éteint relayée par la famille de Birkenfeld puis des Deux-Ponts jusqu'à la Révolution Française où la grande partie des fortifications de la cité ont été démantelées. Chef-lieu du canton, Ribeauvillé se tourne vers l'industrie du textile en 1860. La ville passa les deux conflits de 14-18 et 39-45 sans trop de dégâts. Aujourd'hui la cité médiévale de Ribeauvillé vie essentiellement du tourisme, de la vigne et de la vente de son excellente eau Carola, cette charmante ville bénéficie des labels "Station Verte de Vacances" et "Station Climatique".


Photo du vignoble alsacien au lever du soleil, au coeur de la route des vins en automne, avec le charmant village de Zellenberg qui s'étire sur sa colline dominée par le château du Haut-Koenigsbourg. Histoire de la Route des Vins d'Alsace.


La Route des Vins d'Alsace s'étend de Marlenheim dans le Bas-Rhin jusqu'à Thann au Sud du Haut-Rhin, sans oublier le Pays Viticole de Cleebourg au Nord de l'Alsace qui vaut le déplacement. Parcourue par des millions de visiteurs chaque année, la Route des Vins d'Alsace est la plus vieille route des vins de France. Créée en 1953, elle comprend une centaine de villes et villages de charme blottis sur les contreforts Vosgiens. Le vignoble alsacien est dominé sur ses 170 km par des châteaux médiévaux aussi illustres que remarquables. Une longue voie qui accueille de nombreux musées du patrimoine comme l'Ecomusée d'Ungersheim, le Musée du Pain d'épices Lips à Gertwiller, le Musée Régional du Vignoble et des Vins d'Alsace à Kientzheim, le Musée Westercamp à Wissembourg qui est consacré en grande partie à l'histoire du vin, ou le Musée de la Folie Marco à Barr... De plus, la Route des Vins d'Alsace possède de très beaux chemins de découvertes tant sur le patrimoine culturel que naturel sur les pentes des collines calcaires. Forte de ses grands crues classés, ses vendanges tardives, son Crémant d'Alsace et ses 7 cépages réputées: le Sylvaner, le Pinot Blanc, Le Riesling, le Muscat d'Alsace, le Pinot Gris (ancien Tokay Pinot Gris), le Gewurtztraminer et le Pinot noir, la Route des Vins d'Alsace est une invitation à la dégustation, dans ses caves à vins historiques ou lors des fêtes folkloriques animées tout au long de l'année.


Photo aérienne de l'imposante façade Sud du château du Haut-Koenigsbourg, à Orschwiller au coeur de l'été, dans le département du Bas-Rhin en région historique et culturelle d'Alsace. Description et visite du château du Haut-Koenigsbourg.


Bâti sur le sommet du Staufenberg à 757 mètres d'altitude, le château du Haut-Koenigsbourg domine la plaine d'Alsace et les vallées de Lièvre et de Villé. Une position stratégique à l'époque qui permettait de surveiller toutes les routes principales d'Alsace Centrale, avec en plus, une vue sur la route du sel et la route du Val d'Argent, deux voies d'accès à la Lorraine. Avec ses 265 mètres de long, le château du Haut-Koenigsbourg et le plus vaste d'Alsace. La visite du château débute par la pointe Est, au pied du "bastion de l'étoile", un ouvrage défensif protégé par des canonnières munies de fauconneaux, il est surmonté d'un hourd en bois. En longeant la lice Sud on arrive devant le petit bastion, de là, une très belle vue s'offre aux visiteurs, avec les tours de flanquements circulaires dominées par le haut-château et le donjon carré. L'entrée principale du château se fait par le portail en plein-cintre surmonté d'une bretèche sculptée des armoiries des Tierstein. Passé cette première porte, on arrive au pied de la face Sud du palais seigneurial et de l'escalier de la Grande Illusion où se trouve le portail d'honneur. Il est surmonté de l'aigle des Habsbourg et des Hohenzollern sculptés, avec au-dessus, une bretèche à deux angles munie d'archères canonnières à visée cruciforme, et deux canonnières. Après cette deuxième porte, la rampe d'accès mène à la basse-cour où se trouve une belle fontaine Renaissance en grès, au pied de la tour du moulin à vent conçu par Bodo Ebhardt. C'est à gauche de la forge que se trouve la tour de contrôle, avec la porte d'entrée du logis surmontée par les armoiries des Tierstein et des Bollwiller. Là, on accède au grand escalier avec une succession de portes défensives, dont la spectaculaire porte des lions, avec son pont-levis surmonté d'un linteau roman aux armes des Hohenstaufen et d'une poivrière. Passé ces obstacles défensifs, on accède à la "tour du puits creusé au XIIe ou XIIIe siècle, il atteint une profondeur de 62,50 m. Quelques marches plus haut, on pénètre dans la cour intérieure du logis, avec le cellier voûté du XIIe siècle, la cuisine médiévale et la grande citerne carrée. La cour est surmontée côté Sud, d'une vaste galerie en bois décorée de peintures murales. Pour accéder aux étages on franchit la magnifique tour néogothique hexagonale de l'escalier d'honneur, il donne accès aux étages et au donjon. La visite se fait à partir du deuxième étage où l'on pénètre dans l'antichambre de l'impératrice, avec sa cheminée en grès qui porte sur la hotte l'arbre généalogique des Rathsamhausen; une pièce isolée et décorée de lambris aux ornements polychromes sculptés, des décorations très appréciées au XVe siècle. C'est à côté que se trouve la chambre de l'impératrice, elle est composée d'un poêle en fonte, de coffres à rangement, de tables et chaises dans un décor et une isolation faite également de lambris. L'une des pièces les plus appréciées des visiteurs est la salle des fêtes, une grande salle d'apparat qui se veut gigantesque à l'image de Guillaume II et de l'Empire allemand. Elle est décorée de magnifiques fresques de Léo Schnug réalisées de 1912 à 1914, comme l'aigle des Hohenzollern sur le plafond ou un tournoi des Rathsamhausen et un chevalier des Thierstein sur le mur. Cette salle impériale est éclairée par 3 lustres au-dessus de la grande table, elle comprend également un superbe poêle en faïence et une grande cheminée décorée d'une fresque de Saint Georges terrassant le dragon. Des statuettes et des armoiries des rois de France et de Napoléon en bois polychrome ornent les lambris, elles sont surmontées des bannières des villes libres et impériales d'Alsace. À côté de la salle des fêtes se trouve la chambre Lorraine, dont le dragon au plafond dit le ''Graoully'' se rapporte à la légende de Saint-Clément, évêque de Metz. Le mobilier et la cheminée de cette pièce proviennent exclusivement de dons de la Région Lorraine pour le Kaiser Guillaume II d'Allemagne. Le premier étage mène également à la chapelle castrale et à la première chambre des dames où se trouve un très beau lit à baldaquin, une cheminée et des latrines. La seconde chambre des dames est la pièce la plus claire du château du fait de son oriel. Elle renferme une armoire qui se compose de deux coffres superposés où ont été percées quatre portes à l'avant. Dans la pièce suivante se trouve un beau poêle en faïence et une armoire à sept colonnes réalisée par les compagnons menuisiers de Strasbourg, la porte qui fait face donne dans le cabinet de travail de Guillaume II (hors circuit). C'est à partir de là qu'un escalier à vis accède au donjon (également hors circuit) et au premier étage dans la chambre des chevaliers où l'on trouve également une armoire à sept colonnes et un poêle en céramique. La seconde chambre des chevaliers donne sur le rez-de-chaussée de la chapelle, puis dans la salle des trophées qui est également décorée de fresques de Léo Schnug et possède un très beau poêle en céramique. De là, on accède à la salle d'armes du château, spécialement appréciée des jeunes visiteurs, avec ses épées, armures, hallebardes, arbalètes, arquebuses et armes d'hast. Après cette visite du logis on passe le pont-levis qui surplombe la fosse des ours et qui donne sur le haut-jardin ou jardin supérieur, il fait le lien entre le logis et le grand bastion. On y trouve sous les grands arbres, un banc en pierre et la reconstitution d'une citerne à filtration de style Renaissance. Un escalier et un troisième pont-levis mènent à l'intérieur du grand bastion, c'est la partie la plus vulnérable du château, aussi il fut renforcé pour la défense par deux plates-formes d'artillerie dans les deux tours rondes. Le grand bastion possède toute la panoplie de l'architecture de défense: meurtrières, mâchicoulis, archères..., de plus, il dispose de toutes sortes de canons des XVIe et XVIIe siècles. Le grand bastion offre également un magnifique panorama sur la plaine d'Alsace et les Vosges, voir les Alpes quand le temps est très clair. La découverte du château du Haut-Koenigsbourg se termine par la visite de la lice Nord qui nous ramène dans la basse-cour.


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