Photos de l'église Saint-Georges de Haguenau




Photo de la fontaine Saint-Georges en fleurs des XIIe-XVIIIe-XIXe siècles avec en fond, l'église romano-gothique dédiée à Saint Georges élevée aux XIIe et XIIIe siècles, dans le centre historique de Haguenau. Histoire de la Route Romane d'Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest de l'Alsace la Route Romane est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman d'Alsace comprend plus de 120 sites répartis dans toute la Région, de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo de la nef et des bas-côtés de l'église Saint-Georges de Haguenau, face au choeur; un édifice de styles roman et gothique construit au XIIe siècle et remanié aux XIIIe, XIVe, XVe et XVIIIe siècles. Histoire de l'église Saint-Georges de Haguenau.


L'église Saint-Georges de Haguenau a été construite à partir de 1143 sous le règne de Frédéric II dit le Borgne à l'emplacement d'une chapelle romane consacrée par le pape alsacien Léon IX. Les travaux ont pris fin en 1189 où elle sera consacrée par l'évêque de Strasbourg Heinrich von Hasenburg. Avec l'agrandissement de la ville, l'église est remaniée durant le XIIIe siècle où sont construits le transept et la tour octogonale. En 1360 le choeur de l'église Saint-Georges est reconstruit et en 1371 la nef est rallongée de 3 travées. Quant à la chapelle Saint-Jacques, elle fut édifiée en 1496 et la nouvelle sacristie au XVIIIe siècle. L'église romano-gothique Saint-Georges possède des trésors architecturaux des plus remarquables ainsi qu'un mobilier exceptionnel: une chaire à prêcher de 1500 où est sculpté saint Georges terrassant le dragon, le retable du Jugement Dernier de 1497, un Christ en Croix de 1488, un orgue de tribune Walcker-Kern ou encore l'autel de la Vierge de 1867. les vitraux ont été réalisés par Jacques Le Chevallier entre 1956 et 1969. L'église Saint-Georges de Haguenau est classée monument historique depuis 1848.


Photo de la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec son plafond à voûte réticulée gothique; un vaisseau séparé des bas-côtés par des arcades en plein cintre qui reposent sur des chapiteaux carrés et des colonnes rondes. Histoire de Haguenau.


Quatrième ville d'Alsace, et deuxième du Bas-Rhin, Haguenau est la commune la plus vaste d'Alsace, notamment grâce à sa forêt indivise qui couvre une surface de 14 000 hectares. Haguenau a été fondée vers 1115 par Frédéric le Borgne, duc d'Alsace et de Souabe. En 1164, son fils Frédéric Ier de Hohenstaufen Barberousse, empereur du Saint-Empire romain germanique, rédigea la charte de Haguenau qui octroyait à la ville de nombreux privilèges, il transforme le château de son père en une résidence luxueuse. Ville d'Empire, en 1273 l'empereur Rodolphe de Habsbourg fait de la cité, le chef-lieu de l'ensemble des possessions impériales d'Alsace. En 1354, Haguenau devient la capitale des dix villes impériales d'Alsace formants la décapole. La guerre de Trente Ans ouvre une période noire pour la ville de Haguenau qui va s'étendre jusqu'au XVIIe siècle où Louis XIV fera incendier la cité en 1677. La ville de Haguenau se reconstruit au début du XVIIIe siècle et va prospérer grâce au commerce agricole et à l'implantation d'une grande garnison. Aujourd'hui, la ville de Haguenau possède de nombreux vestiges de ce passé, comme l'église Saint-Georges XIIe-XIIIe siècle, l'église Saint-Nicolas XIIIe siècle, la tour des chevaliers XIIIe siècle, la tour des pêcheurs XIIIe siècle, le grenier de l'hôpital XVe siècle, l'ancienne chancellerie XVe siècle, l'ancienne douane XVIe siècle... une ville à découvrir à la porte de l'Outre-Forêt.


Photo de la nef avec sa chaire de 1500 et ses arcades qui la sépare des bas-côtés, face au choeur de l'église Saint-Georges de Haguenau, sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Histoire des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle


Saint Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres, le fils de Zébédée et de Salomé, c'est le frère de Saint Jean avec qui il pêchait sur le lac de Tibériade. Il est témoin, avec Pierre et Jean, des miracles et de la Transfiguration ainsi que de la prière de Jésus au mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade lors de la pêche miraculeuse. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44, la légende a fait de lui l'apôtre de l'Espagne. La tradition veut que les compagnons de Saint Jacques aient pris un bateau avec ses reliques pour les enterrer en Espagne. Ils arrivèrent sur une plage de Galice, près de la ville d'Iria Flavia, son corps fut mis en terre dans un "compostum" un cimetière. En 813 un ermite du nom de Pelayo fut guidé par une étoile surnaturelle jusqu'à l'endroit de la sépulture, appelé "campus stellaee" champ de l'étoile, ce qui a donné le mot Compostelle. Le roi Alphonse II sous l'épiscopat de l'évêque Teodemir fit construire une église à côté du tombeau, c'est ainsi que naquit Saint-Jacques-de-Compostelle. Le culte de Saint Jacques le Majeur est très local au IXe siècle, mais la ville de Compostelle va prendre de l'ampleur où une cathédrale y est érigée. Au Xe siècle la réputation du culte dépasse les frontières, et l'évêque Godescalc du Puy-en-Velay se rend à Compostelle en 950, à la suite de quoi, en 1079, la première voie sur le chemin de Compostelle est née en France. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sont composés aujourd'hui de plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ils ont été déclarés en 1987 "Premier itinéraire culturel" par le Conseil de l'Europe. En 1989 le pape Jean-Paul II rassembla 500 000 jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Alsace part de Wissembourg et traverse notamment les villes, villages et sites de: Hunspach, Surbourg, Walbourg et Haguenau au Nord, la ville de Strasbourg et la route des vins d'Alsace avec Avolsheim, Molsheim, Rosheim, Obernai, le Mont Sainte-Odile, Barr, Andlau, Epfig, Dambach-la-Ville, Scherwiller, Châtenois, Kintzheim, Saint-Hippolyte, Bergheim, Ribeauvillé, Hunawihr, Riquewihr, Kaysersberg, Niedermorschwihr, Turckheim, Eguisheim, Rouffach, Soultzmatt, Guebwiller, Jungholtz, Thann, Leimbach, Bellemagny et Feldbach dans le Sundgau.


Photo de la nef et des bas-côtés face à l'orgue Walcker-Kern de 1988, dans l'église Saint-Georges de Haguenau, au Nord du Bas-Rhin, en région historique et culturelle d'Alsace. Histoire et description de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Située au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim qui a été élu village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroques de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo du buffet d'orgue Walcker de 1865 contenant l'instrument réalisé par la manufacture d'orgues Alfred et Daniel Kern en 1988, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec en fond, les vitraux de Saint David et Saint Grégoire.



Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint David, sur le balcon d'orgue Walcker-Kern, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint David.


David est un personnage de la Bible, il est le fils de Jessé, roi de Juda et d'Israël, il est né au Xe siècle avant Jésus-Christ (Ancien Testament). Son histoire est raconté dans le premier livre de Samuel et sa vie en tant que roi dans le deuxième livre de Samuel et partiellement dans le premier livre des Rois. David est un jeune berger de la tribu de Juda quand il est appelé par le roi Saül. David devient roi sur tout le peuple d'Israël, avec son armée, il parvient à vaincre définitivement tous ses ennemis. En établissant l'influence d'Israël depuis l'Égypte jusqu'à l'Euphrate, David ouvre ainsi une ère de prospérité et de paix pour son peuple. Il fait de Jérusalem la capitale de son royaume et il y installe le coffre sacré qui marque le lieu de la présence de Dieu.


Photo du vitrail illustrant Saint Grégoire en Pape coiffé de sa tiare pontificale, sur le balcon d'orgue de la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Grégoire le Grand.


Grégoire Ier, dit Grégoire le Grand est né à Rome en 540. Préfet de la Ville de Rome, il abandonne sa richesse et ses titres de gloire pour se consacrer à la prière. Il devient le 64e pape en 590. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec Saint Ambroise, Saint Augustin et Saint Jérôme. Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique, son influence durant le Moyen Âge fut considérable. Saint Grégoire le Grand est le plus souvent représenté en Pape, avec sa tiare sur la tête qui tient sa férule pontificale surmontée d'une croix à trois branches. Son pontificat a été marqué par une profonde réorganisation de l'Église et une réorganisation du chant rituel ou plain-chant, devenu, grâce à lui, le Chant Grégorien. Grégoire Ier est mort le 12 mars 604, il a été inhumé dans la basilique Saint-Pierre de Rome.


Photo du Christ à Croix dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau; sculpté par Clément de Bade en 1488, il mesure 4 mètres de hauteur et 2,75 mètres de largeur.



Photo du grand Christ à Croix qui fait face à la chaire, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau; une sculpture réalisée dans le bois par Clément de Bade au XVe siècle.



Photo de la cuve de la chaire à prêcher sculptée des quatre évangélistes et de deux pères de l'Église, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau; datée de 1500, la chaire est classée aux Monuments Historiques depuis 1997.



Photo de la très belle chaire à prêcher dédiée à Saint Georges, aux quatre évangélistes ainsi qu'à deux pères de l'Église, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de la chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Haguenau.


La chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Haguenau et datée de 1500, elle est sculptée sur la rampe du combat de Saint Georges contre le dragon, une oeuvre réalisée par le sculpteur Veit Wagner. La chaire comprend également sur la cuve les quatre évangélistes: Saint Jean, Saint Luc, Saint Matthieu et Saint Marc et deux Pères de l'Église: Saint Ambroise et Saint Grégoire. La chaire à prêcher de l'église Saint-Georges de Haguenau est classée aux Monuments Historiques depuis 1997.


Photo de la magnifique sculpture en pierre représentant Saint Georges contre le dragon, sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau; une oeuvre réalisée par le sculpteur strasbourgeois Veit Wagner en 1500. Histoire de Saint Georges.


Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.


Photo de Saint Ambroise sculpté sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec sa mire, la Bible ouverte et une ruche symbolisant la douceur de son éloquence. Histoire de Saint Ambroise.


Ambroise de Milan ou Aurelius Ambrosius ou Saint Ambroise est né à Trèves vers 340, avocat célèbre puis gouverneur de la province de Milan, il devient malgré lui évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme et saint Grégoire le Grand. Ambroise de Milan est connu en tant qu'écrivain et poète et c'est auprès de lui qu'Augustin d'Hippone se convertit au christianisme. Saint Ambroise est mort à Milan en 397, il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique romaine. Saint Ambroise est le saint patron des apiculteurs, des animaux domestiques, des commissariats français, de l'apprentissage, des étudiants et de la ville de Milan. Saint Ambroise est fêté le 7 décembre.


Photo de Saint Grégoire sculpté sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau, il est sculpté coiffé de sa tiare pontificale, avec la férule papale et la Bible dans les mains.



Photo de l'évangéliste Saint Jean sculpté sur la chaire, dans la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau, il est représenté écrivant l'évangile avec l'aigle à ses côtés. Histoire de Saint Jean l'Évangéliste.


Saint Jean l'Évangéliste est le fils de Zébédée et le frère de Jacques dit le Majeur, il est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée. Pécheur sur le lac de Tibériade, il était avec son frère, disciple de Jean le Baptiste jusqu'au moment où celui-ci leur désigna Jésus par ces termes : « Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». C'est quelques jours plus tard, au bord du lac de Tibériade que Jacques et Jean suivirent Jésus. Saint Jean est le plus jeune des douze apôtres du Christ et l'un des quatre évangélistes, il était témoin de la mort de Jésus-Christ et a soutenu Marie jusqu'à sa Dormition à Jérusalem. De nombreux miracles sont attribués à l'apôtre Jean qui évangélisa l'Asie Mineure. La tradition fait de lui l'auteur de l'évangile de Jean ainsi que de l'Apocalypse suite à une révélation. Saint Jean est mort en martyr condamné à être jeté dans l'huile bouillante par le sénat, sous l'empereur Domitien de Rome. Saint Jean l'Évangéliste est souvent représenté jeune et imberbe aux côtés de Jésus écoutant les paroles du Seigneur ou avec un aigle à ses côtés symbole de vie nouvelle et de la voix du Christ venue du ciel; l'aigle symbolisant aussi la résurrection. Mais Saint Jean l'Évangéliste peut être également représenté accompagné d'un chaudron d'eau bouillante avec une palme du martyr ou avec les évangiles, il peut être aussi illustré un calice dans les mains d'où émerge un serpent symbolisant la coupe empoisonnée que lui a donné un prêtre païen d'Éphèse pour le mettre à l'épreuve. Saint Jean l'Évangéliste est le saint patron des vignerons, des tonneliers, des ciriers, des imprimeurs et des typographes.


Photo de l'évangéliste Saint Luc sculpté sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec les évangiles en mains et le boeuf à sa gauche, symbole du sacrifice dans le Temple. Histoire de Saint Luc.


Saint Luc ou Luc l'évangéliste est né à Antioche dans une famille païenne au Ier siècle, il est un des quatre évangélistes. Médecin grec puis évêque au Ier siècle, il entend Saint Paul parler de Jésus qui vient apporter le salut et la résurrection; devant l'éloquence de ce dernier, il abandonne tous et se convertit à la fois du Christ. À partir de là, pendant 18 ans, il ne quittera plus l'apôtre Paul et le suivra jusqu'à son martyr à Rome vers 68. Saint Luc est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. Saint Luc est le plus souvent représenté écrivant son évangile ou à coté d'un boeuf ou un taureau en référence au sacrifice dans le Temple qui figure au début de son évangile. On le représente également peignant la sainte Vierge. Saint Luc aurait connu le martyr par crucifixion à l'âge de 84 ans. Il a été l'historien des débuts de la vie de l'Église, il est le saint patron des médecins et des peintres.


Photo panoramique verticale de l'évangéliste Saint Marc sculpté sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec les évangiles dans les mains et un lion à ses côtés. Histoire de Saint Marc.


Saint Marc est un des quatre évangélistes, il est né au Ier siècle dans la province romaine de Cyrénaïque. Marc est l'un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre. C'est un compagnon des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'évangile selon Saint Marc du Nouveau Testament. Saint Marc est mort en martyr vers 68, il a été traîné avec une corde au cou. Il est souvent représenté tenant l'évangile ou avec un lion, l'un des quatre animaux symboliques de la vision d'Ézéchiel.


Photo de l'évangéliste Saint Matthieu sculpté sur la chaire de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec son ange symbolique et les évangiles sous son bras gauche. Histoire de Saint Matthieu.


Matthieu ou Matthieu-Lévi ou Saint Matthieu, est un galiléen de naissance, il exerce la profession de collecteur d'impôts pour les romains à Capharnaüm. Le jour où Jésus passa devant son bureau de péage, il lui demanda de le suivre, Matthieu abandonne tout et devient un de ses disciples puis un des quatre apôtres évangélistes avec Marc, Jean et Luc. Son évangile, trace la généalogie de Jésus, et va de sa naissance jusqu'au choix de ses premiers disciples, en passant par sa tentation au désert. L'évangile de Saint Matthieu s'adresse à une communauté chrétienne issue du judaïsme, c'est pour cette raison qu'il fait référence à de nombreux passages de l'Ancien Testament. Saint Matthieu est mort en martyr en Éthiopie, en 61. Selon une légende Saint Matthias aurait été lapidé à Jérusalem par les Juifs et ensuite décapités à cause de sa fidélité au Christ. On le représente souvent accompagné de son ange symbolique ou en homme ange ou également comme collecteur d'impôts avec des balances de peseur d'or. Il est aussi représenté avec l'épée ou la hache du martyr ou avec le livre des évangiles. Saint Matthieu est le saint patron des agents des douanes, des banquiers, des changeurs et des comptables mais également, à cause de la hache de son martyr, celui des charpentiers, des taillandiers et des bouchers. Saint Matthieu protège les personnes atteintes de la petite vérole et de la coqueluche, il est le patron de Trèves et de Goslar.


Photo de la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle, à l'angle du transept Nord et de la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau; une statue en bois polychrome classée aux Monuments Historiques depuis 1997. Histoire de Marie.


Marie est née en Judée au 1er siècle, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo de la statue de soutien d'un pilier de la nef, dans l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de la nef de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec l'arc triomphal et le choeur gothique orné d'une magnifique custode et de vastes verrières. Description du choeur de l'église Saint-Georges de Haguenau.


Le choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau est muni de vitraux réalisés par Jacques Le Chevallier et posés entre 1956 et 1969, ils illustrent la résurrection du Christ, les 4 prophètes et les 4 évangélistes. La custode a été sculptées en 1523 par Frédéric Hammer; véritable joyau de pierres ciselés en dentelles, elle représente le buisson ardent par ses flammèches torsadées, dans la flèche surmontant le tabernacle sont placées plusieurs statues dont le chevalier Saint Georges au sommet.


Photo de l'entrée du vaste choeur gothique voûté de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec la statue de la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle face à un très beau baptistère en pierre sculpté. Description de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieu à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo du choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau ceinturé de vastes verrières aux vitraux du XXe siècle, avec la custode du XVIe siècle et le Christ en Croix.



Photo en contre-plongée du choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec la custode du XVIe siècle, les vitraux du XXe siècle et le Christ en Croix. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo du choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec le Christ en Croix et les grandes verrières ornées de vitraux de Jacques le Chevallier posés entre 1956 et 1969.



Photo du Christ en Croix de couleur or sur fond de rideau rouge, dans le choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de la custode dans le choeur de l'église Saint-Georges de Haguenau; réalisée au XVIe siècle par le sculpteur Frédéric Hammer, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1997. Histoire de la custode de l'église Saint-Georges de Haguenau.


La custode de l'église Saint-Georges de Haguenau a été sculptée en 1523 par Frédéric Hammer, véritable joyau de pierres ciselés en dentelles, elle représente le buisson ardent par ses flammèches torsadées, dans la flèche surmontant le tabernacle sont placées plusieurs statues dont le chevalier Saint Georges au sommet. La custode de l'église Saint-Georges de Haguenau est classée aux Monuments Historiques depuis 1997.


Photo en gros plan de la custode réalisée en 1523 par le sculpteur Frédéric Hammer, dans le choeur de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de la cloche dans le choeur de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo du vitrail illustrant la Résurrection du Christ, dans le choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau; réalisé par Jacques le Chevallier, ils ont été posés entre 1956 et 1969.



Photo du vitrail du XXe siècle illustrant l'apôtre et l'évangéliste Saint Matthieu, dans le choeur gothique de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de l'ensemble du transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec au centre, le retable du jugement dernier classé aux Monuments Historiques depuis 1991.



Photo du retable triptyque du jugement dernier des XVe et XIXe siècles, dans le transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire retable du jugement dernier de l'église Saint-Georges de Haguenau.


Le retable du jugement dernier, dans le transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau est composé d'un corps central daté du XIXe siècle, quant aux deux volets, ils ont été réalisés par Diebolt Martin en 1496 et 1497. Le volet gauche illustre la Nativité, à droite l'Adoration des Mages et les volets fermés l'Annonciation. Le retable du jugement dernier de l'église Saint-Georges de Haguenau est classé aux Monuments Historiques depuis 1991.


Photo de la grande verrière du transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec les vitraux illustrant Sainte Odile, Saint Arbogast, Saint Georges et Saint Nicolas.



Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Sainte Odile, sur la grande verrière du transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo panoramique verticale du vitrail illustrant Saint Arbogast, sur la grande verrière du transept Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Arbogast.


Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.


Photo du retable triptyque du Saint Sacrement réalisé au XVe siècle, dans le transept Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire du retable du Saint Sacrement de l'église Saint-Georges de Haguenau.


Le retable du Saint Sacrement, dans le transept Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau a été réalisé au XVe siècle, il est composé d'un corps central avec la Vierge à l'Enfant dans une mandorle rayonnante entre Saint André à gauche et Sainte Barbe à droite. Quant aux volets peints du triptyque ouvert ils représentent Saint Martin et Saint Nicolas. Les volets fermés sont illustrés par Sainte Anne portant Jésus et Marie enfants ainsi que Sainte Catherine. Le retable du Saint Sacrement de l'église Saint-Georges de Haguenau est classé aux Monuments Historiques depuis 1991.


Photo de Saint Nicolas, sur le volet droit du retable triptyque du Saint Sacrement réalisé au XVe siècle, dans le transept Nord de l'église Saint-Georges à Haguenau. Histoire de Saint Nicolas.


Saint Nicolas ou Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari est né en 280 dans une famille riche à Patare en Lycie (actuelle Turquie). Prêtre à 19 ans, Nicolas devint évêque de Myre vers 300, à la place de son oncle décédé. À la mort de ses parents Nicolas de Myre distribua son héritage aux déshérités. Il fut arrêté pour sa grande foi et sa conviction chrétienne, emprisonné et torturé par l'empereur Dioclétien, il sera libéré en 313 par l'empereur Constantin. Nicolas de Myre est présent au Ier concile de Nicée en 325. Saint Nicolas était réputé pour sa foi et pour sa charité envers les pauvres et les enfants, il est mort le 6 décembre 345 à Myre. Une légende raconte que trois enfants perdus dans la campagne frappèrent à la porte d'un boucher à la tombée de la nuit afin qu'ils les hébergent. Le boucher les tua, les coupa en petits morceaux et puis les sala dans un tonneau. Sept ans plus tard, Saint Nicolas se rendit chez ce boucher et demanda à être logé, il fit fuir ce dernier et Saint Nicolas posa 3 doigts sur le saloir et ressuscita les trois enfants. Saint Nicolas de Myre est invoqué pour la protection des marins et des enfants. Le Père Noël tient son origine de Saint Nicolas, vers 1090, le chevalier lorrain Charles Aubert, récupère un morceau du Saint et le ramène en Lorraine, où la relique trône dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. C'est le départ de la fête de Saint-Nicolas qui va s'étendre dans tout le nord de l'Europe. Le père Noël est une représentation américanisée du XIXe siècle de saint Nicolas, il s'appelle là-bas Santa Claus et c'est l'entreprise Coca-Cola en 1931, qui donna l'aspect définitif du Père Noël, illustré par Haddon Sundblom, avec son air sympathique, son pantalon, sa tunique rouge, sa longue barbe blanche, il est devenu le "Santa Claus" père Noël d'aujourd'hui. Le père Noël fait son apparition en France au XXe siècle, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël.


Photo du vitrail du transept Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau réalisé entre 1956 et 1969 par le verrier, décorateur, illustrateur et graveur Jacques le Chevallier.



Photo de la naissance de Jésus, avec Sainte Marie et Saint Jean; un vitrail réalisé au XXe siècle par Jacques Le Chevallier, dans le transept Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo des vitraux de la grande verrière gothique à trois lancettes, dans la chapelle Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau; chaque vitrail illustrant un saint a été réalisé par Jacques Le Chevallier est posé entre 1956 et 1969.



Photo de la grande verrière gothique à trois lancettes, dans la chapelle Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau; des vitraux réalisés par Jacques Le Chevallier; posés entre 1956 et 1969, ils illustrent des saints.



Photo de Saint Gilles en ermite percé d'une flèche protégeant une biche, sur la verrière de la chapelle Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau; un vitrail réalisé par Jacques Le Chevallier est posé entre 1956 et 1969. Histoire de Saint Gilles.


Saint Gilles l'Ermite est né à Athènes en 640, de race royale, il a fait de brillantes études. Un jour il rencontre un pauvre mendiant malade presque nu, Gilles lui donne sa tunique et à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Devenu orphelin, Gilles s'empressa de distribuer tous ses biens aux pauvres. Ce saint moine vient vivre en ermite du côté d'Arles où une biche le nourrissait de son lait jusqu'au jour où le roi prit la biche en chasse, l'animal trouva refuge auprès de Saint Gilles, le roi tira une flèche qui blessa le saint moine tandis que la biche reposait à ses pieds. Ému, le roi lui offrit la vallée flavienne pour y bâtir un monastère où Gille devint l'abbé. Saint Gilles est mort en 720 à l'âge de 80 ans à Saint-Gilles dans le Gard. La vie de ce moine est associée à l'érection du monastère dans la commune de Saint-Gilles-du-Gard qui garde son tombeau; une cité qui devient un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté au XIIe siècle. Saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons, il est un des 14 saints Auxiliateurs. On l'invoque contre l'épilepsie, la folie, la stérilité, la peur, le feu, les maux de tête et la possession démoniaque ainsi que pour la guérison des maladies nerveuses, pour la protection des enfants et des animaux. Saint Gilles est le plus souvent représenté en ermite percé d'une flèche protégeant une biche nourricière, ou en abbé bénédictin avec la crosse, ou encore en Italie avec une fleur de lys (giglio signifie « lys » en italien.


Photo du bas-côté Nord vouté sur croisée d'ogives de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec la rampe sculptée de la chaire à prêcher monumentale qui s'enroule autour d'un pilier circulaire à chapiteau carré.



Photo de la verrière gothique à deux lancettes illustrant Saint Augustin et de Saint Norbert, dans le bas-côté Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de Saint Bernard sur le vitrail du bas-coté Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de Saint Dominique sur le vitrail du bas-coté Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Dominique.


Dominique de Guzmán ou Domingo Núñez de Guzmán est né en 1170 à Calaruega en Espagne, issu d'une famille aisé, il passe ses études de philosophie et de théologie à l'université de Palencia. Dominique de Guzmán devient très tôt chanoine régulier d'Osma, en Vieille-Castille, puis il se consacre évangéliser les cathares. Dominique fonda le premier monastère de femmes à Prouille ainsi que l'ordre des Frères Prêcheurs. Dominique de Guzmán décède d'épuisement le 6 août 1221 à Bologne, il a été canonisé en 1234 par le pape Grégoire IX. Saint Dominique est vénéré en Italie, en Espagne et dans le Sud de la France. Saint Dominique de Guzman est souvent représenté muni d'une croix, d'un livre, d'un globe terrestre ou avec un chien à ses pieds, c'est parce que sa mère, Jeanne d'Aza, vit à la naissance de son fils un chien assis sur le lit avec une torche enflammée dans la gueule.


Photo de Saint Sébastien attaché et percé de flèches, sur le vitrail du bas-côté Nord de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Sébastien.


Sébastien serait né à Narbonne au IIIe siècle, élevé au christianisme par ses parents. Il s'engagea dans l'armée Romaine vers 283 où il sera nommé capitaine de la garde prétorienne de Rome par l'empereur romain Dioclétien. Durant son service Sébastien soutenait les chrétiens persécutés et les condamnés à mort, il fit même de nombreuses conversions. Suite à une dénonciation, l'empereur se considéra trahi par son officier et le condamna à mourir sous les flèches des archers romains, mais les archers estimaient leur capitaine et ils n'atteignirent pas d'organes vitaux. Laissé pour mort, il fut recueilli et soigné par Irène, veuve du martyr chrétien Castalus. Une fois guéri Sébastien retourna devant l'empereur pour lui reprocher sa cruauté, excédé Dioclétien le fit battre à mort et jeté dans les égouts. Une chrétienne , guidée par une vision de Sainte Lucine retrouva le corps et l'enterra à l'emplacement actuel, dans les catacombes de Saint-Sébastien, près de Saint Pierre. Saint Sébastien est le patron des archers, des soldats, des athlètes et de plusieurs villes dans le monde. Il est invoqué contre la poliomyélite, la peste, les maladies contagieuses, les fièvres, les douleurs aux jambes ainsi que pour la guérison des enfants faibles. Saint Sébastien est représenté le plus souvent vêtu d'un simple linge noué à la hanche, attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches.


Photo du bas-côté Sud vouté sur croisée d'ogives de l'église Saint-Georges de Haguenau, avec ses piliers circulaires à chapiteau carré qui portent les arcades en plein cintre, et les verrières à deux lancettes ornées de vitraux illustrés de saints.



Photo de la verrière à deux lancettes illustrant Sainte Barbe ou Barbara et Saint Maurice, dans le bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau.



Photo de Saint Amand sur le vitrail du bas-coté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Amand.


Saint Amand fut vers 346, le premier évêque de Strasbourg, créateur du diocèse de la cité. Il a participé au concile de Sardique en 343 et à celui de Cologne en 346. Saint Amand serait mort en 355, ses reliques, d'abord conservées à Rhinau, sont transférées en 1398 à l'église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. Saint Amand est sollicité pour la guérison de la stérilité et de l'arthrite.


Photo du vitrail illustrant Saint Ignace, auteur du guide de méditations systématiques ''les Exercices spirituels'', dans le bas-coté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Ignace.


Iñigo López de Loyola, francisé en Ignace de Loyola est né en 1491 à Azpeitia dans le Pays basque espagnol. Ignace de Loyola est un ancien militaire blessé à la guerre; resté handicapé, il se retire dans une retraite mystique et fonde, avec sept compagnons, un groupe qui se met au service du pape en 1534, Paul III le transforma en ordre des Jésuites en 1540. Ignace est mort à Rome le 31 juillet 1556 à 64 ans, il est béatifié par Paul V le 19 avril 1609 et canonisé par Grégoire XV le 12 mars 1622. Saint Ignace de Loyola est l'auteur du guide de méditations systématiques "les Exercices spirituels". Saint Ignace est invoqué contre l'épilepsie, les paralysies ainsi que pour la protection du bétail, pour les femmes stériles et pour tous ceux sur lesquels on doit pratiquer une intervention chirurgicale.


Photo de Saint Laurent tenant le gril de son martyr dans la main, sur le vitrail du bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Laurent.


Laurent de Rome est né vers 210 ou 220 à Huesca, en Aragon, au Nord de l'Espagne. Très jeune il part compléter ses études humanistes et liturgiques à Saragosse où il fit la connaissance du futur pape Sixte II. Sixte II le nomme premier des sept diacres attachés au service de l'Église romaine, il avait la charge de garder le trésor de l'Église. L'empereur Valérien fait arrêter les diacres ainsi que le pape Sixte II qui seront immédiatement mis à mort, l'empereur épargnera juste Laurent dans l'espoir qu'il va lui livrer les trésors de l'Église. Mais le saint diacre rassemble alors les pauvres et les nécessiteux et leur distribue les trésors de l'Église. Suite à quoi il sera condamné à être brûlé vif sur le gril à Rome en 258. Saint Laurent est invoqué pour guérir les brûlures, les maladies de peau et les migraines.


Photo de Saint Léon IX illustrant le vitrail du bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Léon IX.


Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg est né le 21 juin 1002 à Eguisheim, son père, Hugues IV est seigneur d'Eguisheim et sa mère est la fille du comte de Dabo. Après avoir suivi dès l'âge de 5 ans ses études à Toul, il devient chapelain de l'Empereur Conrad II, puis évêque de Toul en 1026. Il est couronné pape le 12 février 1049 sous le nom de Léon IX. Le pape Léon IX a lutté pour la paix en Europe où il voyagea beaucoup, son pontificat est marqué par le début de la réforme grégorienne et la lutte contre les hérésies. Le pape Léon IX est mort le 19 avril 1054 à Rome, il a été canonisé par le pape Victor III en 1087.


Photo de Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre, sur le vitrail du bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Martin.


Saint Martin de Tours ou Martin le Miséricordieux est né en Hongrie en 316 ou en 317; fils de militaire il rentre dans l'armée romaine où il fait une partie de sa carrière. Il se fait baptiser à Amiens où il aurait partagé son manteau avec un pauvre grelottant de froid. Saint Martin quitte l'armée en 356 et se rend chez l'évêque Hilaire de Poitiers qui l'ordonne exorciste, après quoi il va vivre en ermite près de Tours. Saint Martin est proclamé évêque de Tours malgré lui en 371 par le peuple. Il est l'artisan de l'apostolat rural en Gaule au IVe siècle et fondateur de nombreux monastères dont celui de Marmoutier en Alsace. Saint Martin est mort à Candes le 8 novembre 397 et enterré à Tours le 11 novembre. Son culte se répandit dans toute la Gaule, et Clovis roi des Francs le proclama protecteur de son peuple. Saint Martin et le saint patron des soldats, des maréchaux-ferrants, des policiers et des commissaires des armées, il est imploré pour la guérison des blessures et la bonne santé des animaux domestiques. Saint Martin est le plus souvent représenté coupant son manteau pour le partager avec un pauvre.


Photo de Saint Maurice en légionnaire romain, sur le vitrail du bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Haguenau. Histoire de Saint Maurice.


Maurice d'Agaune ou Saint Maurice était un légionnaire romain martyr du IIIe siècle. Le légionnaire Maurice et ses compagnons d'armes, la légion thébaine sous l'empereur Maximilien auraient reçu l'ordre de tuer tous les habitants d'un village chrétien convertis par saint Materne, au Nord des Alpes. Le refus d'obéir de Saint Maurice et celui de sa légion à cet ordre aurait été la cause d'un célèbre martyr, "le massacre de la légion thébaine". Saint Maurice est fêté le 22 septembre, il est le saint patron du duché de Savoie, du Saint Empire Romain Germanique, des chasseurs alpins, des gardes suisses, des teinturiers et des malades de la goutte, ainsi que de nombreuses unités de l'armée française.


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