Photos de la nef et des bas-côtés




Photo à l'entrée de la nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau voûtée sur croisées d'ogives, avec un premier plan, le tridacne (bénitier) géant porté par un dauphin. Histoire de l'ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau.


L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau et une ancienne abbatiale dédiée à Sainte Richarde, elle regroupe les styles roman, gothique et classique des XIe, XIIe, XIIIe et XVIIIe siècles. L'abbaye de femme est fondée vers 880 par l'impératrice Richarde à l'endroit désigné par une ourse. Elle a été reconstruite au XIe siècle et consacrée en 1049 par le pape Léon IX. Il en subsiste les soubassements du choeur, la crypte, le mur Ouest de la nef et des vestiges dans le transept. Suite à un incendie vers 1160, le massif occidental fut réédifié ainsi que la croisée du transept et le choeur actuel. Entre 1698 et 1703, l'abbesse d'Andlau Marie Cunégonde de Beroldingen fit reconstruire la nef ainsi que les sacristies et les parties hautes du transept et du choeur. L'étage du massif occidental a été restauré et a reçu en 1704 un clocher complété en 1732 par un niveau octogonal avec un toit à lanternon. À la Révolution l'église abbatiale dédiée à Saint Pierre et Saint Paul devient paroissiale. L'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau est classée aux Monuments Historiques depuis 1930.


Photo de la nef du XVIIe siècle face au choeur de l'église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau, avec sa belle chaire en bois sculpté de 1703 et ses bas-côtés surmontés de balcons. Description de la nef de l'église Saints-Pierre-et-Paul. d'Andlau.


La nef de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau a été élevée de 1698 à 1700 sous l'abbesse Marie Cunégonde de Beroldingen, elle a pris la place de l'ancienne nef romane. La nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul comprend des voûtes d'ogives rappelant l'art gothique, alors que les pilastres toscans, les arcs en plein-cintre, les balustrades et les proportions de l'ensemble sont de style XVIIe siècle. Le vaisseau central à cinq travées est flanqué de bas-côtés surmontés de tribunes. Les bas-côtés sont décorés d'un très beau chemin de Croix et de magnifiques vitraux illustrant des saints. La nef comprend une belle chaire à prêcher sculptée au XVIIIe siècle, elle fait face à un tableau du XIXe siècle illustrant l'ourse montrant à Sainte Richarde où fonder l'abbaye d'Andlau. Quant à l'orgue Heinrich Koulen situé sur la tribune Nord, il a été réalisé en 1880 avec un buffet de Jean Weyh.


Photo du tableau dans la nef de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau illustrant l'ourse qui montre à Sainte Richarde où fonder son abbaye. Histoire du tableau de la nef de l'église Saints-Pierre-et-Paul d'Andlau.


Ce tableau sur le mur du bas-côté Sud de l'église abbatiale Sainte-Richarde est l'oeuvre d'Étienne Dubois (1796-1857), il fut offert en 1840 à la paroisse. Latoile illustre la fondation de l'abbaye d'Andlau par Sainte Richarde et met en scène l'impératrice, l'ourse qui lui aurait désigné l'endroit où fonder son abbaye, l'évêque Liuthard de Verceil avec qui elle est pieusement liée et toute une foule en procession. Cette belle toile peinte à l'huile est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998.


Photo de la chaire à prêcher en bois du XVIIIe siècle, dans la nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau; de style baroque germanique, elle est portée par Samson. Histoire de la chaire à prêche de l'ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau.


La chaire à prêcher en bois de noyer dans la nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau a été réalisée en 1703. De style baroque germanique, elle est magnifiquement sculptée par l'Allemand Frantz Hauser. Portée par Samson qui est coiffé de la dépouille du lion de Nemée, la cuve de la chaire à prêcher est sculptée des des quatre évangélistes: Matthieu, Luc, Marc et Jean. Sur l'abat-voix figure la Vierge à l'Enfant entourée des 4 pères de l'Église: Augustin, Grégoire, Ambroise et Jérôme. Les saints patrons de l'édifice Pierre et Paul sont sculptés à l'arrière. Une abbesse est également représentée sur le bas de l'escalier tournant. L'ensemble de la chaire est dominée par la statue du Christ. La chaire à prêcher de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau est classée aux Monuments Historiques depuis 1930.


Photo en gros plan de Samson, héros d'une force herculéenne, il porte la chaire à prêcher de 1703 classée aux Monuments Historiques depuis 1930, dans la nef de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau.



Photo en gros plan du portrait de Samson couvert de la dépouille du lion de Némée, sous la chaire baroque de 1703, dans la nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Andlau.



Photo de la crèche de Noël située sous l'arc triomphal, dans la nef de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau au mois de décembre. Histoire et description de Noël en Alsace.


C'est à partir de la fin du mois de novembre que toute l'Alsace se prépare pour les fééries de Noël. Les villes et villages d'Alsace se parent alors de lumières et de décorations, les marchés de Noël commencent à voir le jour. L'esprit de Noël commence à naître, l'Alsace s'illumine du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les sapins de Noël et les illuminations habillent la région tout entière... que la fête commence. Cette ferveur pour la fête de Noël en Alsace ne date pas de ce siècle, mais il faut remonter au XIVe siècle, où à Strasbourg le premier marché de Noël au Monde voit le Jour. Ce marché de Noël au Moyen Âge est appelé marché Saint-Nicolas ou "Klausenmärik", il se trouve alors à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, sur le bord de l'Ill, en 1570 il prendra le nom de l'Enfant Jésus, "Christkindel". Au XIXe siècle il est déplacé à la place Kléber, puis en 1871 il est à nouveau transféré, cette fois à la place Broglie où il va y rester sous le nom définitif de marché de l'Enfant Jésus ou "Christkindelsmärik". L'origine du sapin de Noël "Weihnachtsbäume" date de 1521, il voit le jour dans la ville bas-rhinoise de Sélestat qui possède à la Bibliothèque Humaniste, les premiers écrits. Noël a toujours été une grande fête en Alsace et durant les siècles elle a perduré, aujourd'hui la magie de Noël en Alsace est reconnue dans le Monde entier, l'Alsace entière perpétue les traditions de cet évènement qui commémore la venue de l'Enfant Jésus. Les marchés de Noël en Alsace font partie des traditions et apparaissent en même temps que le début de l'avent avec sa légendaire couronne. À l'origine, les marchés de Noël ne se faisaient que dans les grandes villes, actuellement ils s'étendent jusque dans nos campagnes afin d'y apporter la magie de Noël, avec ses illuminations, lucioles, décorations... souvent animés par des crèches vivantes et les légendes de Noël.


Photo de la crèche de Noël à l'entrée du choeur et du bas-côté Sud, dans la nef de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau au mois de décembre.



Photo en gros plan de la crèche de Noël représentant la Nativité de Jésus, les 24-25 décembre, dans la nef de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau.



Photo de la Vierge Marie et l'enfant Jésus, avec un boeuf en fond, dans la crèche de Noël de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau.



Photo en gros plan d'un berger venant rendre hommage à l'enfant Jésus, une des sculptures en bois de la crèche de Noël, dans l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau.



Photo de la station IV du chemin de croix en bois polychrome, dans le bas-côté de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau; elle illustre Jésus qui rencontre sa mère, la très sainte Marie.



Photo de la station V du chemin de croix en bois polychrome, dans le bas-côté de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau; elle illustre Simon de Cyrène aidant Jésus à porter sa croix. Histoire et description du chemin de croix.


Dans la tradition catholique, le chemin de croix est le chemin que Jésus a parcouru durant les heures qui ont précédé sa mort. Dans chaque église on retrouve sur les murs une série de quatorze tableaux, appelée "chemin de croix", relatant les derniers moments de la vie de Jésus. Chaque année pendant la Semaine Sainte, les chrétiens, à travers le monde, rappellent et revivent l'évènement de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Les stations du chemin de Croix traditionnelle sont: I Jésus est condamné à être crucifié, II Jésus est chargé de sa croix, III Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix, IV Jésus rencontre sa mère, V Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix, VI Sainte Véronique essuie le visage de Jésus, VII Jésus tombe pour la deuxième fois, VIII Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent, IX Jésus tombe pour la troisième fois, X Jésus est dépouillé de ses vêtements, XI Jésus est cloué sur la croix, XII Jésus meurt sur la croix, XIII Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère, XIV Jésus est mis au tombeau. Les stations du chemin de Croix instauré en 1991 sont: I Jésus au jardin de Gethsémani, II Jésus trahi par Judas et arrêté, III Jésus est condamné par le Sanhédrin, IV Jésus est renié par Pierre, V Jésus est jugé par Pilate, VI Jésus est couronné d'épines, VII Jésus prend sa croix, VIII Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix, IX Jésus rencontre les femmes de Jérusalem, X Jésus est cloué sur la croix, XI Jésus promet son royaume au bon larron, XII Jésus confie sa mère à Jean, XIII Jésus meurt sur la croix, XIV Jésus est mis au tombeau.


Photo en gros plan de la station XI du chemin de croix en bois polychrome, dans le bas-côté de l'église Saints-Pierre-et-Paul d'Andlau; elle illustre Jésus cloué sur la croix.



Photo du vitrail illustrant Saint Charles Borromée avec la croix du Christ en mains, dans le bas-côté de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau. Histoire de Saint Charles Borromée.


Saint Charles Borromée est né à Arona, dans le piémont italien en 1538, il est issu d'une grande famille aristocrate lombarde, sa mère était la soeur du pape Pie IV. Charles Borromée se voit ouvrir une belle carrière, il reçut la tonsure dès l'âge de 12 ans, à 23 ans il est promu cardinal secrétaire d'État et archevêque de Milan. À 26 ans, malgré les titres et les honneurs, il décide de vivre simplement. Charles Borromée crée des séminaires pour la formation des prêtres, il prend soin des pauvres, il soigne lui-même les pestiférés lors de la grande épidémie de peste qui touche Milan en 1576, il participe au concile de Trente où il prend une part active à l'élaboration de la discipline hospitalière... Charles Borromée meurt d'épuisement à l'âge de 46 ans, le 3 novembre 1584 à Milan, il a été canonisé le 1er novembre 1610 par le pape Paul V.


Photo de l'ensemble du vitrail illustrant le pape Saint Urbain 1er coiffé de sa tiare, avec sa férule pontificale et une grappe de raisin en mains, dans le bas-côté de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau. Histoire de Saint Urbain Ier.


Saint Urbain est élu pape vers 222, il est mal connu et souvent associé à la légende de Sainte Cécile et son époux Valérien qu'il aurait baptisé à Pâques. À la mort en martyre de Cécile et de Valérien, le pape Urbain 1er fit construire l'église Sainte-Cécile. Saint Urbain serait également mort en martyr en 230, il est inhumé dans la crypte des papes située dans la catacombe de Saint-Calixte à Rome. Une partie de ses reliques sont à Auxerre et à Erstein en Alsace où si déroulé un pèlerinage tout au long du Moyen Âges. Saint Urbain est le patron des vignerons et des tonneliers dans les pays germaniques mais également en Alsace. Il est le plus souvent représenté en pape coiffé de sa tiare, avec dans les mains sa férule pontificale et une grappe de raisin sur la Bible.


Photo en gros plan du vitrail illustrant Saint Lazare, l'évêque d'Aix-en-Provence au Ve siècle, dans le bas-côté de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau. Histoire de Saint Lazare d'Aix .


Lazare d'Aix, ou Saint Lazare est le premier évêque du diocèse d'Aix-en-Provence nommé par l'empereur usurpateur Constantin III au Ve siècle. Saint Lazare se serait rendu sur les lieux saints de Jérusalem, à son retour, il aurait répandu son culte avec succès dans toute la Provence. Contrariés par le succès de Lazare, les évêques de la région, jaloux, le forcent à démissionner, devant tant d'hostilité il décide de se retirer à l'Abbaye Saint-Victor de Marseille ou il décède le 31 août 441. Saint Lazare est enseveli dans la crypte de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille et ses reliques sont partagées à la cathédrale Saint-Lazare d'Autun en Bourgogne et dans la crypte de l'ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau en Alsace.


Photo en gros plan du vitrail illustrant Sainte Cécile, la patronne des musiciens, dans le bas-côté de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau. Histoire de Sainte Cécile.


Sainte Cécile est une sainte vierge chrétienne qui a vécu à Rome aux premiers temps du christianisme, elle est la patronne des musiciens. La légende de Sainte Cécile raconte qu'elle aurait converti son époux païen Valérien au christianisme; le soir de ses noces elle obtient de garder sa virginité. Le couple est alors martyrisé, la légende affirme qu'en allant au martyre elle entendit une musique céleste, ce qui en a fait la patronne des musiciens.


Photo de Sainte Jeanne d'Arc, patronne secondaire de la France, avec son épée dans la main, sur un vitrail du bas-côté de l'ancienne église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau. Histoire de Sainte Jeanne d'Arc.


Fille de Jacques d'Arc, un riche laboureur, l'héroïne Jeanne d'Arc dite "la Pucelle d'Orléans" est née dans les Vosges à Domrémy dans le Barrois, le 6 janvier 1412, en pleine guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre. Sa foi l'amena à 13 ans à entendre les voix de l'archange Saint-Michel, de Sainte Marguerite d'Antioche et de Sainte Catherine d'Alexandrie, l'engageant à délivrer Orléans aux mains des Anglais. En 1429 elle convainc le capitaine Robert de Baudricourt de la faire conduire auprès de Charles VII à Chinon qui la mettra à la tête d'une petite armée avec laquelle elle va délivrer Orléans. Plusieurs victoires face aux anglo-bourguignons vont lui permettre de faire sacrer Charles VII roi de France à Reins, le 17 juillet 1429. C'est en 1430 qu'elle livre son dernier combat, elle se fait prendre devant Paris alors qu'elle venait sauver Compiègne. Remise aux Anglais qui vont la déférer au tribunal de l'inquisition de Rouen, elle est condamnée pour hérésie en 1431 et brulée sur la place publique. Charles VII ne fit rien pour aider l'héroïne qui avait sauvé la France. C'est 25 ans plus tard, par ordre du pape Calixle III, que le procès fut révisé en 1456, et la mémoire de l'héroïne disculpée, Charles VII la réhabilita. Jeanne d'Arc a été béatifiée en 1906 par le pape Pie X et canonisée en 1920 par le pape Benoît XV, elle est proclamée sainte patronne secondaire de la France en 1922 par le Pie XI, avec Marie et Sainte Thérèse de Lisieux. De nombreux réalisateurs, peintres, chanteurs et écrivains se sont inspirés de Jeanne d'Arc, des rues, places, églises, lycées, écoles, collèges portent son nom.


Photo du vitrail illustrant Sainte Odile en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, dans le bas-côté de l'église abbatiale Sainte-Richarde d'Andlau. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo du très beau vitrail du XXe siècle illustrant Sainte Thérèse de Lisieux qui rédige ses souvenirs d'enfance, dans le bas-côté de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul d'Andlau. Histoire de Sainte Thérèse de Lisieux.


Sainte Thérèse de Lisieux ou Marie-Françoise Thérèse Martin dite "Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus" est née le 2 janvier 1873 à Alençon. Issue d'une famille aisée, "la petite Thérèse" rentre comme religieuse carmélite en 1888 et devient soeur Thérèse de l'Enfant Jésus. En 1895 Thérèse rédige son premier manuscrit "L'histoire d'une âme" qui sera publié après sa mort. En 1897, alors que sa fin est proche, elle déclare à l'une des nonnes qui la veillent: "Dieu ne m'a jamais donné que de l'amour et je répandrai en retour cet amour. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Soeur Thérèse meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans. Après neuf ans de vie religieuse, sa théologie de la "petite voie" propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée puis canonisée en 1925, elle est également proclamée Patronne Secondaire de la France avec Jeanne d'Arc et Sainte Radegonde. En 1997 elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II. Sainte Thérèse de Lisieux est le plus souvent représentée avec un bouquet de roses et la Sainte-Croix du Christ contre elle ou rédigeant ses souvenirs d'enfance.


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