Photos de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg




Photo de la rue du Général de Gaulle au printemps, avec une belle maison alsacienne à pans de bois, la fontaine dédiée à Saint Constantin et l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de la ville de Kaysersberg.


Le site de Kaysersberg "Mont de l'empereur" en français fut occupé dès le néolithique et va se développer sous l'occupation des légions romaines. En 1140 un couvent de bénédictins s'implante dans la ville. De 1218 à 1227, Frédéric II de Hohenstaufen va y faire bâtir le château impérial ainsi que des remparts autour de la cité de Kaysersberg. Entre 1230 et 1235 a été construite l'église Sainte-Croix, et le couvent des bénédictins est repris par les clarisses en 1283. En 1293 la ville de Kaysersberg devient une ville libre de l'Empire. Elle fonde en 1354 la Décapole, avec les villes de Haguenau, Colmar, Wissembourg, Turckheim, Obernai, Rosheim, Munster, Sélestat et Mulhouse, elles seront rejointes par Seltz vers 1358 et Landau en 1521. Les XIVe et XVe siècles sont des périodes de prospérités, Kaysersberg s'agrandit, le commerce s'y développe et le vin s'exporte. C'est la guerre de 30 ans qui va stopper cette croissance jusqu'à la fin du conflit. Au XVIIe siècle la ville impériale de Kaysersberg va connaitre une nouvelle expansion économique, la population augmente, la paix règne et Joseph Barthélémy y implante une manufacture de toiles peintes, suivi au XIXe siècle par l'industrie du textile. En 1944 la ville sera gravement endommagée par les combats d'artillerie et les combats de rue, elle sera décorée le 12 février 1949, de la Croix de guerre 1939-1945. Sans suit une nouvelle période de croissance où la cité impériale accueille de plus en plus de touristes. C'est le 13 juin 2017 que la cité médiévale de Kaysersberg a été élue "Village Préféré des Français 2017" suite à l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern.


Photo des visiteurs devant la fontaine Renaissance dédiée à l'empereur Constantin et à l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, dans la rue du Général de Gaulle en pleine saison estivale. Histoire de la fontaine Constantin de Kaysersberg.


La fontaine Saint-Constantin est située sur la placette devant l'église Sainte-Croix, dans la rue du Général de Gaulle à Kaysersberg. Elle a été construite en 1521 par Jean (Hans) Bongartz également auteur du retable monumental de la Passion qui orne le choeur de l'église. La fontaine de l'empereur romain Constantin a été bâtie en grès des Vosges, le bassin octogonal sculpté est cerclé de fer est muni d'un pilier central. Ce pilier comprend 4 visages sculptés d'où sortent les tuyaux d'eau. Cette colonne est surmontée d'une statue de l'empereur Constantin tenant la Croix du Christ dite la "Vraie Croix" ou la "Sainte Croix" que sa mère Sainte Hélène avait retrouvée en 327 à Jérusalem. Un deuxième bassin en grès des Vosges permet de recueillir le trop-plein d'eau. La fontaine Constantin de Kaysersberg est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932.


Photo du portail roman de l'église Sainte-Croix surmonté de la statue de l'impératrice Hélène, la mère de Saint Constantin, à Kaysersberg, une cité médiévale élue village préféré des français en 2017. Description et visite de la ville de Kaysersberg.


La patrie du docteur Schweitzer, l'impérial Kaysersberg, se situe au centre de l'Alsace, à l'entrée de la vallée de la Weiss. Ceinturée de vignes, cette cité médiévale possède un patrimoine bâti des plus remarquables, elle comprend 101 monuments et objets classés ou inscrits aux Monuments Historiques. D'abord son château construit au XIIIe siècle, il domine la ville au coeur du vignoble et offre un magnifique panorama sur Kaysersberg. Faisant face au château, sur l'autre versant, la chapelle Wolfgang fut élevée en 1519. Traversée par la rivière de la Weiss, la cité médiévale de Kaysersberg s'est formée autour de son église Sainte-Croix des XIIIe et XIVe siècles. Les tours Kessler, de la Porte-Haute, des Sorcières et de l'Hôpital sont les vestiges de l'enceinte médiévale qui ceinturait la ville au XVe siècle. Le coeur historique de Kaysersberg est entièrement traversée par la rue du Général de Gaulle, sur cette voie se concentre la majeure partie des monuments classés. Outre l'église au portail roman, les maisons alsaciennes à pans de bois et à oriels émerveillent les visiteurs. De l'ancienne église protestante devenue la maison natale du docteur Albert Schweitzer en passant par la maison Faller-Brief des XVe et XVIe siècles ou la maison Herzer de 1592, Kaysersberg offre un nombre impressionnant de belles demeures comme: l'ancienne auberge dite "Badhus" de 1600, la maison Loewert, une des plus belles demeures alsaciennes à pans de bois et oriel ou encore l'Hôtel des Ville Renaissance de 1521... Cette rue principale pavée est un véritable musée, elle abrite également une très belle fontaine Renaissance de 1521 dédiée à l'empereur Constantin, et le pont fortifié sur la Weiss de 1514 qui fait face à la chapelle de l'Oberhof des XIVe et XVe siècles. Kaysersberg c'est aussi des musées, comme le Musée Albert Schweitzer ou le Musée Historique, des caves à vin à découvrir ou des restaurants et winstubs, sans oublier son célèbre Marché de Noël. La cité médiévale de Kaysersberg a été élue ''Village Préféré des Français 2017'' suite à l'émission de France 2 du 13 juin.


Photo du très beau portail roman en grès rose de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, avec son tympan sculpté du Couronnement de la Vierge par Jésus, avec les archanges Gabriel et Michel. Histoire du portail de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


Le portail roman de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été élevé vers 1235, il comprend de beaux piédroits surmontés de chapiteaux sculptés d'aigles, de sirènes et de palmettes, ils sont prolongés de voussures en plein-cintre et de dents d'engrenage. Le tympan représente le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus entouré des archanges Gabriel et Michel.


Photo en contre-plongée des deux personnages sculptés qui soutiennent le tympan du portail roman tardif du XIIIe siècle, à l'entrée Ouest de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de la route romane d'Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest de l'Alsace la Route Romane est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman d'Alsace comprend plus de 120 sites répartis dans toute la Région, de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo du tympan roman du portail Ouest de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg; il représente le Couronnement de la Vierge par Jésus, avec les archanges Gabriel et Michel, à gauche le sculpteur Conradus s'est représenté la Bible en mains.



Photo des sculptures en grès des Vosges du portail roman de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, avec en fond, les colombages d'une belle demeure Renaissance, dans le département du Haut-Rhin en Alsace. Histoire et description de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre-ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Située au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim qui a été élu village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroques de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo en gros-plan d'un personnage sculpté qui soutient le tympan en grès des Vosges, au-dessus du portail roman du XIIIe siècle, à l'entrée Ouest de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo en gros-plan d'un chapiteau roman en grès rose du XIIIe siècle sculpté de Sirènes, sur le portail de la façade occidentale de l'église Sainte-Croix, dans le centre historique de la cité viticole de Kaysersberg.



Photo en gros-plan d'un chapiteau roman du XIIIe siècle sculpté d'aigles, sur le portail de la façade Ouest de l'église Sainte-Croix, dans le centre historique de la cité médiévale de Kaysersberg.



Photo en gros-plan d'un chapiteau roman du XIIIe siècle sculpté d'une palmette, sur le portail de la façade occidentale de l'église Sainte-Croix, dans le centre historique de la cité viticole de Kaysersberg. Photos de Kaysersberg, tourisme en Alsace.



Photo de la triple nef voutée sur croisées d'ogives de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, face au choeur et au très beau crucifix du XVe siècles dit ''Christ Colossal''. Histoire et description de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


L'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été construite à partir de 1230 sous l'impulsion des Hohenstaufen, elle a été agrandie au XVe siècle. Le portail roman et la nef centrale sont du XIIIe siècle, le choeur et les nefs latérales datent du XVe siècle. Le portail roman avec ses belles colonnes aux chapiteaux sculptés est surmonté d'un tympan représentant le Couronnement de la Vierge Marie par Jésus entouré des archanges Gabriel et Michel. Au-dessus du portail se trouve une niche qui accueille la statue de Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, elle tient dans sa main droite la Croix du Christ qu'elle aurait retrouvée en 327 à Jérusalem. Ce qui frappe en rentrant à l'intérieur de l'église Sainte-Croix c'est le Christ colossal du calvaire suspendu sur la "Poutre de Gloire" dans la nef centrale; une oeuvre monumentale du XVe siècle, avec aux côtés du Christ, les statues polychromes de la Vierge Marie et de Saint Jean l'Évangéliste. Les fonts baptismaux situés dans la collatérale Sud de l'église Sainte-Croix sont gothiques, ils intègrent la longue liste des joyaux de cet édifice romano-gothique. Un autre chef-d'oeuvre majeur occupe le choeur de l'église, il s'agit du retable à 14 tableaux; réalisé en 1518 par le sculpteur Jean Bongartz, il représente la Passion du Christ. L'église Sainte-Croix de Kaysersberg possède également d'autres trésors de la Renaissance comme notamment une Déploration du Christ de 1521, un Saint-Sépulcre en pierre de 1514 réalisé par le maître d'oeuvre Jacques Wirt, une statue de saint Jean de 1510 et de Saint Jacques le Majeur de 1523, un buste de saint Blaise, mais également un remarquable vitrail de 1470 illustrant le Christ en Croix. L'orgue de tribune dans la nef centrale date de 1720, il a été réalisé par Joseph Waltrin, quant à la chaire à prêcher néogothique de Théophile Klem elle est datée de 1886. Le clocher de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été doté d'un dôme en 1825, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1932, le reste de l'édifice est classé depuis 1985, quant à la majorité du mobilier, il a été classé en 1969, 1978, 1982 et 1984.


Photo de la nef centrale et son superbe Christ en Croix dit ''Christ Colossal'', dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Histoire du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Alsace.


Saint Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres, le fils de Zébédée et de Salomé, c'est le frère de Saint Jean avec qui il pêchait sur le lac de Tibériade. Il est témoin, avec Pierre et Jean, des miracles et de la Transfiguration ainsi que de la prière de Jésus au mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade lors de la pêche miraculeuse. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44, la légende a fait de lui l'apôtre de l'Espagne. La tradition veut que les compagnons de Saint Jacques aient pris un bateau avec ses reliques pour les enterrer en Espagne. Ils arrivèrent sur une plage de Galice, près de la ville d'Iria Flavia, son corps fut mis en terre dans un "compostum" un cimetière. En 813 un ermite du nom de Pelayo fut guidé par une étoile surnaturelle jusqu'à l'endroit de la sépulture, appelé "campus stellaee" champ de l'étoile, ce qui a donné le mot Compostelle. Le roi Alphonse II sous l'épiscopat de l'évêque Teodemir fit construire une église à côté du tombeau, c'est ainsi que naquit Saint-Jacques-de-Compostelle. Le culte de Saint Jacques le Majeur est très local au IXe siècle, mais la ville de Compostelle va prendre de l'ampleur où une cathédrale y est érigée. Au Xe siècle la réputation du culte dépasse les frontières, et l'évêque Godescalc du Puy-en-Velay se rend à Compostelle en 950, à la suite de quoi, en 1079, la première voie sur le chemin de Compostelle est née en France. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sont composés aujourd'hui de plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ils ont été déclarés en 1987 "Premier itinéraire culturel" par le Conseil de l'Europe. En 1989 le pape Jean-Paul II rassembla 500 000 jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Alsace part de Wissembourg et traverse notamment les villes, villages et sites de: Hunspach, Surbourg, Walbourg et Haguenau au Nord, la ville de Strasbourg et la route des vins d'Alsace avec Avolsheim, Molsheim, Rosheim, Obernai, le Mont Sainte-Odile, Barr, Andlau, Epfig, Dambach-la-Ville, Scherwiller, Châtenois, Kintzheim, Saint-Hippolyte, Bergheim, Ribeauvillé, Hunawihr, Riquewihr, Kaysersberg, Niedermorschwihr, Turckheim, Eguisheim, Rouffach, Soultzmatt, Guebwiller, Jungholtz, Thann, Leimbach, Bellemagny et Feldbach dans le Sundgau.


Photo du magnifique Christ en Croix monumental dit ''Christ Colossal'' sur la ''Poutre de Gloire'', dans la nef centrale de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, avec en fond, le retable situé dans le choeur. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent êtres achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo derrière le Calvaire monumental du XVe siècles dit ''Christ Colossal'', dans la nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, face à l'orgue de tribune Joseph Waltrin classé aux Monuments Historiques depuis 1982.



Photo du beau Christ en Croix du XVe siècles dit ''Christ Colossal'' sur la ''Poutre de Gloire'', avec à ses côtés la Vierge Marie et Saint Jean, dans la nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de la Poutre de Gloire de Kaysersberg.


La nef centrale de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg est dominée par un calvaire monumental en bois de tilleul, un Christ en Croix nommée "Christ Colossal". Il mesure 4,25 mètres de hauteur, à ses côtés, les statues de la Vierge Marie et de saint Jean ont une hauteur de 2,60 mètres. Cet ensemble harmonieux est fixé sur la "Poutre de Gloire", il a été réalisé en bois polychrome à la fin du XVe siècle. Le calvaire "Christ Colossal" avec les statues de la Vierge Marie et de saint Jean l'Évangéliste ainsi que la "Poutre de Gloire" de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg sont classés aux Monuments Historiques depuis 1982.


Photo de la chaire à prêcher néo-gothique en bois sculpté réalisée par Théophile Klem en 1886, classée aux Monuments Historiques depuis 1982, dans la nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo en gros plan du magnifique travail sculpté sur la chaire à prêcher néogothique en bois réalisée par Théophile Klem au XIXe siècle, dans la nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo en gros plan du portrait de Jésus-Christ sculpté sur le pilier en grès rose soutenant la chaire à prêcher, dans la nef de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo du Saint-Sépulcre gothique élevé au XVe siècle, avec les statues des saintes femmes sculptées au XVIe siècle, dans la nef collatérale de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire du Saint-Sépulcre de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


Dans la collatérale Nord de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg se trouve le Saint-Sépulcre élevée en deux temps. L'enfeu gothique, les anges et le Christ date de 1448, les sculptures Renaissance des saintes femmes portant leurs fioles de parfums pour embaumer le corps du Christ remontent à 1514 et sont l'oeuvre du sculpteur Jacques Wirt de Landser. Le Saint-Sépulcre de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été classé aux Monuments Historiques en 1982.


Photo en gros plan du Saint-Sépulcre dans la nef collatérale Nord de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg, avec le Christ et l'ange sculptés en 1448 et la sainte femme avec sa fiole de parfum dans la main sculpté en 1514. Photos de Kaysersberg.



Photo du relief représentant la Déploration du Christ sculptée au XVIe siècle, dans la nef collatérale Nord de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de la Déploration du Christ de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


Dans la collatérale Nord de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg se trouve également la Déploration du Christ ou Lamentation du Christ, elle représente une image de la Passion du Christ qui a lieu à la fin de cette épisode. Réalisée en 1521 en bois polychrome, elle montre le Christ couché sur les genoux de la Vierge Marie, Saint Jean l'Évangéliste est au-dessus et contemple le visage de Jésus, à leurs côtés sont également représentées les "Trois Maries": Sainte Marie-Madeleine (ou Marie de Magdala) qui lui embrasse la main, Sainte Marie Cléophas et Sainte Marie Salomé. La "Déploration" du Christ de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été classé aux Monuments Historiques en 1982.


Photo des fonts baptismaux du XVe dans la nef collatérale Sud de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg; une cuve baptismale classée aux Monuments Historiques depuis 1982.



Photo de la statue en bois polychrome de Saint Antoine de Padoue avec l'Enfant Jésus dans ses bras, à l'intérieur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Saint Antoine de Padoue.


Fernando Martim de Bulhôes e Taveira Azevedo est né à Lisbonne vers 1195, dans une famille noble, il opte pour une vie de pauvreté et devient très tôt chanoine et rentra plus tard chez les franciscains où il prit le nom de frère Antoine. Grand orateur, prédicateur et érudit Antoine et envoyé par les franciscains en mission au Maroc, puis il débarque en Sicile où il passe près d'un an au couvent de Montepaolo. Durant sa vie Antoine va prêcher contre les cathares et les albigeois, il va convertir et guérir dans tous les pays, villes où il passe. François d'Assise envoie également Antoine prêcher en France où il va s'établir à Toulouse, et Montpellier, il fonde un monastère à Brive, en 1231 il est envoyé pour prêcher à Padoue où il meurt le 13 juin 1231. En raison de ses nombreuses guérisons Antoine est canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX et il est déclaré docteur de l'Église en 1946. Saint Antoine de Padoue est invoqué notamment contre les maladies de peau et le retour des objets perdus. Il est souvent représenté en ermite ou tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus.


Photo de la statue en bois polychrome de Saint Sébastien classée aux Monuments Historiques en 1984, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg; il est représenté attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches. Histoire de Saint Sébastien.


Sébastien serait né à Narbonne au IIIe siècle, élevé au christianisme par ses parents. Il s'engagea dans l'armée Romaine vers 283 où il sera nommé capitaine de la garde prétorienne de Rome par l'empereur romain Dioclétien. Durant son service Sébastien soutenait les chrétiens persécutés et les condamnés à mort, il fit même de nombreuses conversions. Suite à une dénonciation, l'empereur se considéra trahi par son officier et le condamna à mourir sous les flèches des archers romains, mais les archers estimaient leur capitaine et ils n'atteignirent pas d'organes vitaux. Laissé pour mort, il fut recueilli et soigné par Irène, veuve du martyr chrétien Castalus. Une fois guéri Sébastien retourna devant l'empereur pour lui reprocher sa cruauté, excédé Dioclétien le fit battre à mort et jeté dans les égouts. Une chrétienne , guidée par une vision de Sainte Lucine retrouva le corps et l'enterra à l'emplacement actuel, dans les catacombes de Saint-Sébastien, près de Saint Pierre. Saint Sébastien est le patron des archers, des soldats, des athlètes et de plusieurs villes dans le monde. Il est invoqué contre la poliomyélite, la peste, les maladies contagieuses, les fièvres, les douleurs aux jambes ainsi que pour la guérison des enfants faibles. Saint Sébastien est représenté le plus souvent vêtu d'un simple linge noué à la hanche, attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches.


Photo de la statue en bois polychrome de la Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1984, sur le pilier de la nef centrale de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de la Vierge à l'Enfant.


La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.


Photo en gros plan d'un chapiteau sculpté sur un pilier séparant les trois nefs de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo en gros plan d'un chapiteau en grès rose sculpté de motifs floraux, sur un pilier séparant les trois nefs de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de l'orgue de Joseph Waltrin construit en 1720, sur la tribune de la nef centrale de l'église Sainte-Croix du XIIIe siècle à Kaysersberg; un buffet et un instrument classés aux Monuments Historiques depuis 1982.



Photo de l'orgue réalisé par Joseph Waltrin au XVIIIe siècle, sur la tribune de la nef centrale de l'église Sainte-Croix des XIIIe et XVe siècles à Kaysersberg. Histoire de l'orgue Waltrin de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


L'orgue de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg a été construit en 1720 par Joseph Waltrin sur la tribune au-dessus de l'entrée Ouest, dans la nef centrale. L'orgue Waltrin est en partie reconstruit en 1770 par le facteur Jaques Besançon. En 1807 c'est Joseph Bergäntzel qui le répare, puis à partir de 1861 c'est le facteur d'orgues Valenti Rinkenbach. C'est Martin et Joseph Rinkenbach qui entretiennent l'instrument en 1879 et 1926. En 1958 l'orgue est restauré par Ernest Muhleisen. Le buffet de l'orgue Valtin dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg est classé aux Monuments Historiques depuis le 30 décembre 1982 comme la partie instrumentale.


Photo panoramique verticale d'une verrière gothique à deux lancettes, dans la collatérale de l'église romano-gothique dédiée à la Sainte Croix, dans la cité médiévale de Kaysersberg.



Photo du vitrail de la verrière illustrant le sacrifice d'Abraham, dans la nef collatérale de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire d'Abraham.


Abrahame est l'un des principaux patriarches du judaïsme, du christianisme et de l'Islam, il est présenté comme l'ancêtre des peuples arabes, hébreux et comme le père du monothéisme. Abrahame est originaire d'Our, au XIXe siècle avant Jésus-Christ, il s'installe avec son clan en Palestine. La légende raconte que Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils Isaac, alors il partit avec son fils unique au lieu que Dieu lui avait dit, et au moment de l'égorger l'ange du Seigneur l'appela des cieux, et dit: << N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique, je le jure par moi-même, parole du Seigneur que je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer >>. Abrahame prit alors un bélier et l'offrit à Dieu en sacrifice. Ancêtre des peuples juif et arabe par ses fils Isaac et Ismaël, il est également revendiqué par les chrétiens qui se considèrent comme ses héritiers spirituels.


Photo en gros plan du vitrail de la verrière gothique à trois lancettes illustrant la Crucifixion du Christ entre les deux larrons sur le Golgotha ou mont du Calvaire, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo du choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg, avec ses stalles monumentales et son magnifique retable réalisé au XVIe siècle par le sculpteur Jean Bongartz. Description du choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.


Le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg est dominé par le spectaculaire autel-retable de la Passion du Christ réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518. Il est orné au centre, de la Crucifixion du Christ qui est entourée de 14 reliefs dorés et polychromes qui raconte la Passion du Christ, de son entrée à Jérusalem jusqu'à sa Résurrection. Au-dessous se trouve la représentation en 3 panneaux de Jésus-Christ entouré des 12 apôtres: Pierre, Jean, Jacques le Majeur, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques le Mineur, Simon le Zélote, Jude et Matthias qui a remplacé Judas qui avait trahi Jésus. Au-dessus du retable figurent les statues de saint Christophe, de l'impératrice Hélène et de sainte Marguerite. Sur le revers du retable, des tableaux de Matthias Wuest de 1622 illustrent l'histoire de la découverte et de l'exaltation de la Sainte-Croix par l'impératrice Sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin Ier. Le retable de la Passion du Christ est classé aux Monuments Historiques depuis 1978, il est ceinturé par des stalles comprenant 20 statues en bois de Sainte-Richarde, Sainte-Odile, Saint-Attale, Sainte-Eugénie, Sainte-Adélaïde, Sainte-Hune, Sainte-Aurélie, Saint-Sigisbert, Saint-Dié, Saint-Pierre, Saint-Canisius, Saint-Déicole de Lure, Saint-Euchaire de Trèves, Saint-Florent, Saint-Fridolin, Saint-Dagobert, Saint-Materne de Milan, Saint-Arbogast, Saint-Armand et Saint-Léon IX. Ses stalles sont classées aux Monuments Historiques depuis 1982. L'ensemble du choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg est sublimé par de magnifiques verrières gothiques à 3 lancettes munies de vitraux contemporains.


Photo de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem le dimanche des Rameaux, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg. Photos de Kaysersberg.



Photo de la Cène, le dernier repas de Jésus-Christ avec les douze apôtres le Jeudi Saint, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg. Photos de Kaysersberg.



Photo de l'agonie de Jésus au jardin des oliviers avec les apôtres Pierre, Jacques et Jean endormis, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de l'arrestation de Jésus au jardin des oliviers, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de Jésus qui comparait devant les autorités religieuses juives, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de la flagellation de Jésus, un des panneaux du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de Jésus torturé à côté de Barabbas, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de la condamnation à mort de Jésus par le gouverneur romain Ponce Pilate; un des panneaux du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de Jésus qui porte la croix et qui rencontre Sainte Véronique qui lui essuie le visage; une des scènes du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la Crucifixion du Jésus-Christ sur le mont Golgotha; le panneau central du retable réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de Jésus-Christ qui est remis à sa mère après la descente de Croix; un des panneaux du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la mise au tombeau de Jésus-Christ; une des scènes du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la Résurrection de Jésus-Christ le dimanche de Pâques; un des panneaux du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la partie gauche des 12 apôtres dont Saint Jacques le Majeur avec sa coquille sur la coiffe, une des scènes du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la partie centrale des 12 apôtres dont Jésus entouré de Pierre et Jean, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo de la partie droite des 12 apôtres dont Saint Paul avec son épée, sur le retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix à Kaysersberg.



Photo des statues de saint Christophe, de l'impératrice Hélène et de sainte Marguerite, au-dessus du retable de la Passion réalisé par le sculpteur Jean Bongartz en 1518, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg.



Photo de la statue de saint Christophe qui porte sur son épaule l'Enfant Jésus, au-dessus du retable de la Passion réalisé par Jean Bongartz en 1518, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Saint Cristophe.


Avant de devenir chrétien Saint Christophe se nommait Offerus, il est né au début du IIIe siècle en Lycie (actuelle Turquie). Offerus était un géant de 9 mètres, qui a l'âge adulte partit à la recherche du plus grand roi du monde afin de le servir. Il trouva le plus grand empereur de la terre et se mit à son service comme garde du corps jusqu'au jour où il découvrit que son maitre avait peur du démon. Alors Offerus chercha et trouva sur sa route le démon qui le prend à son service, mais un jour, en passant devant une croix, le démon prit peur et fit demi-tour, Offerus lui demanda: << pourquoi as-tu pris peur devant cette croix ? >> le diable lui répondit: << parce que je crains l'image du Christ >>, alors Offerus quitta le démon pour trouver le Christ. Sur sa route, il rencontre un saint ermite qui le renseigne pour trouver le Christ, il l'emmène devant un fleuve très puissant et lui dit: << si tu fais passer les pauvres gens pour l'amour du Christ, alors tu le rencontreras et il te reconnaitras >>. Le géant Offerus s'installa donc au bord du fleuve et se mit au travail, il faisait payer les riches et faisait passer gratuitement les pauvres pour l'amour du Christ. Une nuit, il fut réveillé par un enfant qui voulait traverser le fleuve, il le hissa sur ses épaules et se mit à traverser le fleuve en furie, mais l'enfant pesé de plus en plus lourd, Offerus prit un gros bâton pour parvenir à traverser et il eut mille peines à atteindre l'autre rive, alors une fois la tache réalisée, il demanda à l'enfant: << mais qui es-tu donc mon enfant ? tu es aussi lourd que le monde >>, l'enfant répondit: << mais Offerus, tu as porté sur les épaules celui qui a créé le monde, car je suis le Christ, ton roi auquel tu as rendu service, et pour te prouver que je dis la vérité, quand tu seras repassé de l'autre côté, enfonce ton bâton dans la terre et demain matin, tu verras qu'il aura fleuri et il portera des fruits >>. Avant de partir Jésus le baptisa sous le nom de Christophe c'est-à-dire porte-Christ. Le lendemain son bâton portait des fleurs et des fruits. Après quoi, Christophe devint missionnaire et convertit une foule de gens, il est mort en martyr décapité par le roi de Lycie vers 250. Saint Christophe est un des 14 Saints Auxiliateurs, il est sollicité pour la protection des voyageurs.


Photo de la statue de sainte Hélène avec la Vraie Croix dans sa main, au-dessus du retable de la Passion réalisé par Jean Bongartz en 1518, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Sainte Hélène.


Hélène est née vers 250 de parents domestiques, épouse de Constance Chlore alors officier de l'empereur Aurélien dont elle aura un fils. Constance la répudie lors de son sacre comme empereur et prend pour épouse une princesse. Hélène et son fils Constantin sont envoyés à Trèves en exil. À la mort de Constance, Constantin devient à son tour empereur de Rome, il honora sa mère, lui construisant un palais magnifique, la couvrant d'or et de bijoux. L'impératrice Hélène était chrétienne, elle a joué un grand rôle dans la fin des persécutions des chrétiens par les romains. C'est lors d'un pèlerinage en Palestine qu'elle découvre la Vraie Croix du sauveur, la Sainte-Croix qu'elle ramène à Jérusalem. Hélène lança également la construction de basiliques, protégea les lieux saints et se montra généreuse avec les pauvres. Sainte Hélène trouve la mort à Nicomédie vers 330 au retour de la Terre Sainte, elle fut transportée à Rome où l'on peut voir aujourd'hui son sarcophage contenant les reliques de la Sainte au Vatican. Sainte Hélène est le plus souvent représentée en costume d'impératrice tenant une croix ou les clous de la Crucifixion, elle peut être également associée à son fils Constantin, ou tenant une maquette d'église.


Photo de la statue de sainte Marguerite d'Antioche avec le dragon enchaîné; une sculpture située au-dessus du retable de la Passion réalisé en 1518 par Jean Bongartz de Colmar, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Sainte Marguerite.


Marguerite d'Antioche ou Sainte Marguerite est une vierge martyre née au IIIe siècle à Antioche. Convertie au christianisme, elle fait voeu de virginité et repousse les avances du gouverneur romain Olibrius qui vexé, la fait torturer, mais ses plaies guérissent par miracle, Olybrius ne put accepter l'échec et la fit décapiter. Une des légendes raconte également qu'elle fut avalée par un dragon et qu'elle en réchappe en transperçant son ventre pour en sortir au moyen d'une croix. C'est pourquoi on représente très souvent Sainte Marguerite avec un dragon enchainé et une palme du martyre dans la main. Sainte Marguerite d'Antioche meurt en martyre, décapitée vers 303 à cause de sa foi chrétienne et sa virginité. Elle fait partie des 14 Saints Auxiliateurs, elle est invoquée contre les maladies de la peau, les maux de reins et pour les accouchements. Sainte Marguerite est généralement illustrée avec un dragon à ses pieds ou sortant du ventre ou de la gueule du dragon; elle peut également être représentée tenant une croix, symbole de sa foi qu'elle refuse de renier ou tenant la palme du martyre.


Photo de la statue de Sainte Attale, sur une des 20 stalles monumentales ceinturant le retable de la Passion, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Sainte Attale.


Sainte Attale ou Attalia ou Attala est la fille du duc Adalbert et de la duchesse Gerlinde, elle a été formée par sa tante Sainte Odile. Sainte Attale fut la première abbesse du monastère Saint-Étienne de Strasbourg qui fut bâti pour elle par son père vers 717. Elle dirigea son monastère dans la douceur et la piété à l'image de sa tante du Hohenbourg. Attale se voulait dure avec elle mème et attentionnée et délicate avec ses religieuses, elle sut faire vivre sa communauté dans l'harmonie, et était aimée par ses proches comme par toute la ville qui la vénérée. À sa mort, vers 741, la ville de Strasbourg laissa son corps exposé pendant cinq semaines, on venait de partout pour lui rendre hommage. La légende raconte que son amie Wérentrude, abbesse du Hehenbourg voulue une relique d'Attale, elle envoya donc le prêtre Werner à l'église Saint-Étienne où elle était exposée, arrivé sur place il s'empara de la main droite de la sainte en la coupant, mais au moment de s'en retourner au Mont Sainte-Odile, il se fit prendre et la relique fut mise dans une boîte en cristal et conservée. De nos jours cette relique de Sainte Attale existe toujours, elle est exposée tous les 3 décembre à l'église Sainte-Madeleine de Strasbourg.


Photo de la statue de Sainte Odile en robe d'abbesse qui tient la croix et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés deux yeux ouverts; sur une des 20 stalles, dans le choeur de l'église Sainte-Croix de Kaysersberg. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo de la crèche et des sapins de Noël, dans l'église Sainte-Croix de Kaysersberg au mois de décembre. Histoire et description de Noël à Kaysersberg.


La ville de Kaysersberg se situe sur la Route des Vins, dans le département du Haut-Rhin en Alsace. Elle s'illumine aux couleurs de Noël du premier week-end de l'Avent jusqu'à l'Épiphanie, son Marché de Noël authentique est célèbre dans le Monde entier. Le Marché de Noël de Kaysersberg se situe au coeur de la cité médiévale où des artisans locaux y exposent leurs fabrications artisanales: verre soufflé, art floral, jouets en bois, bredele, pain d'épices, vin chaud, miel... Des produits de bouche réalisés par des producteurs de la vallée de Kaysersberg peuvent être consommés sur place, dans un cadre enchanteur. Déambuler dans la rue du Général de Gaulle, l'artère principale pavée de la cité, avec ces ruelles adjacentes et ses belles maisons à pans de bois des XVIe et XVIIe siècles est un émerveillement pour les yeux. Son magnifique pont fortifié daté du XVIe siècle est dominé par le château fort impérial des XIIIe et XVIe siècles posé sur les coteaux couverts de vignes. Dans cette période de Noël, la découverte de Kaysersberg devient féérique et magique, toute la cité médiévale respire le parfum de l'orange, du citron, de la cannelle ou des bredeles, christstollen, manalas de la Saint Nicolas et autres kougelhopf sortant du fournil. La cité impériale s'illumine et scintille sur des sons de concerts organisés chaque année, comme ses nombreuses animations ou son exposition à thème. Noël à Kaysersberg est une invitation au rêve qui s'accompagne d'un Marché de Noël authentique.


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