Photos du Flambé, Iphiclides podalirius




Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' sur une Scabieuse des champs ou Knautie des champs ''Knautia arvensis'', dans la garrigue au coeur de l'été, aux Salles-sur-Verdon. Description de la une Scabieuse des champs.


La Scabieuse des champs ou Knautie des champs "Knautia arvensis" est une Dipsacacées "Dipsacaceae" de la famille des Caprifoliacées "Caprifoliaceae". Cette plante herbacée vivace aux fleurs en capitule de 2 à 4 cm de diamètre, est recouverte de fleurons tubulaires de couleur bleu-violet à lilas, plus large à l'extérieur. Les feuilles vertes sont opposées et découpées en segments inégaux et pointus. La tige pubescente verte est dressée et ramifiée. Le fruit est un akène avec un calice plumeux. Sa taille varie de 30 à 100 cm. Commune, la Knautie des champs fleurit de juin à septembre, dans les garrigues, les prairies ou au bord des chemins.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podaliriuss'' posé les ailes déployées sur une Scabieuse des champs ''Knautia arvensis'', dans la garrigue qui borde le Lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au mois de juillet. Description du Flambé.


Le Flambé ou Voilier "Iphiclides podalirius" est un grand et beau papillon diurne de la famille des Papilionidés "Papilionidae". Ce magnifique lépidoptère a les ailes blanchâtres à jaune pâle ornées de rayures noires disposées en éventail; les postérieures sont munies chacune d'une longue queue noire à pointe blanche ou jaune, d'une bordure noire et de lunules marginales bleues, avec une lunule anale bleue ceinturée de noire et surmontée d'un arc orange. Le thorax, l'abdomen et la tête sont velus. Son envergure est de 70 à 80 mm. La chenille mesure environ 40 mm, son corps vert est trapu, plus mince à l'arrière, avec une ligne dorsale et des stries sur les flancs jaunâtres. Le Flambé se rencontre de mai à septembre en 2 générations, dans les prairies, les garrigues, les friches ou les clairières et les vergers.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', dans un champ de lavande en fleur, sur le plateau de Valensole; une image réalisée avec un objectif macro 180mm F2,8 EX DG OS HSM Sigma monté sur un EOS 5D Mark II Canon.



Photo d'un Flambé à la fin du mois de juin ''Iphiclides podalirius'', sur des fleurs de lavande, au coeur du plateau de Valensole, sur le ban communal de Puimoisson. Description du plateau de Valensole.


Les spécialités céréalières sur le plateau de Valensole sont le colza, le blé, la moutarde, le fenouil et le tournesol, mais l'image la plus emblématique est la lavande et le lavandin. Si les oliviers sont les symboles de la Provence, le plateau de Valensole et également une terre d'accueil pour l'amandier et le Chêne truffier (pubescent). Résultantes de cette diversité, les spécialités sont nombreuses: son miel de lavande est connu dans le monde entier, et outre les délicieuses amandes entières, mondées, effilées ou en poudre, son huile d'olive est délicate et parfumée. Quant à la truffe, elle résulte d'une tradition qui se perpétue de génération en génération.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' qui survole un champ de lavandin en fleur, dans le Parc Naturel Régional du Verdon au mois de juillet. Description du Parc Naturel Régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc Naturel Régional du Verdon se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc Naturel Régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes de Digne et de Castellane ou les hautes et basses gorges du Verdon, avec les lacs de Sainte-Croix et d'Esparron. Des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoient les chênes truffiers et les oliveraies, de vastes espaces parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane, avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc Naturel Régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résultent des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie. L'économie du Parc Naturel Régional du Verdon est tournée vers le tourisme vert, mais également l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. Surnommé le château d'eau de la Provence, le Verdon et son parc accueillent chaque année environ 1,5 million de visiteurs.


Photo d'un papillon Flambé en plein vol 'Iphiclides podalirius', dans un champ de lavande, sur le plateau de Valensole au coeur de l'été. Description du plateau de Valensole.


Le plateau de Valensole est l'un des lieux les plus importants de France en ce qui concerne la culture de la lavande. Il est occupé dès la période romaine, où au Ier siècle la cité de Riez se fonde au coeur du plateau. Situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, au Sud-Ouest de Digne-les-Bains, entre la vallée de la Durance, les Gorges du Verdon et le lac de Sainte-Croix, le plateau de Valensole comprend l'une des plus vastes communes de France, Valensole qui occupe une surface de 12.700 hectares. Le plateau de Valensole fait partie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, il culmine à une altitude moyenne de 500m et il est essentiellement consacré à la culture de la lavande et des céréales. Surnommé le "grenier de la région", le plateau de Valensole totalise une surface de 800 km2, il fait partie du Parc Naturel Régional du Verdon. Une région touristique qui offre une multitude de couleurs et de parfums en toutes saisons: des amandiers en fleur au mois de mars aux multiples bleus des lavandes et du jaune d'or des blés en juillet, aux tons chauds de l'automne, jusqu'aux cimes enneigées des alpes en hiver; ces paysages sont tout au long de l'année une pure merveille. Le plateau de Valensole offre également aux visiteurs la possibilité de découvrir de nombreux sites d'exceptions, comme la ville de Riez ou les beaux villages de Saint-Martin-de-Brômes, Allemagne-en-Provence, Montagnac, Roumoules et Valensole. De belles randonnées sont proposées au bord des lacs d'Esparron et de Sainte-Croix ou dans les gorges du Verdon, sans oublier les magnifiques étendus de champs de lavande et de lavandin entre Valensole et Puimoisson qui attirent chaque année des milliers de touristes émerveillés par ce spectacle haut en couleur.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', dans un champ de lavandin au mois de juillet, sur le ban communal de Simiane-la-Rotonde, à 630 mètres d'altitude dans les monts de Vaucluse. Histoire et description de Simiane-la-Rotonde.


Simiane-la-Rotonde est un des plus beaux villages perchés de Haute-Provence, il se situe à 630 mètres d'altitude dans les monts de Vaucluse, entre les massifs du Mont Ventoux, la montagne de Lure et le Grand Luberon. Une localité ceinturée par le coeur du Parc Naturel Régional du Luberon, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence 04, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Simiane-la-Rotonde fait partie du canton Banon et de l'arrondissement de Forcalquier. Ce charmant village médiéval labellisé ''village et cité de caractère'' est ceinturé de champs de lavande, de cultures céréalières, de forêts, de prairies et de garrigues. Bâti en amphithéâtre au Moyen Âge, il comprend de belles maisons provençales en pierre des XVIe et XVIIe siècles, elles sont surmontées de génoises et de toitures couvertes de tuiles dites "canal" ou "ronde", typique de la Provence. À l'entrée du vieux village, au pied de la mairie se trouve l'église Sainte-Victoire, un édifice de culte catholique élevé en 1586, classé aux Monuments Historiques depuis 1922. Sur les hauteurs du vieux village, au détour des rues et des ruelles en calades, on découvre de belles demeures provençales ornées de vieilles portes à encadrements et frontons sculptés. La rue du Clocher mène sur la place du Four qui est dominée par l'impressionnante tour Saint-Jean de 1585; l'ancien clocher carré d'une ancienne église détruite par la foudre en 1887. Sur la place Couverte se trouve l'ancienne halle du XVIe siècle, avec ses colonnettes; une vaste ouverture qui offre un magnifique panorama sur la plaine agricole, les lavandes et les collines du pays de Banon. La rue du Château est une ruelle en calade bordée de jardins et de belles demeures Renaissances en pierre, elle mène à la porte des Moulins et au château des Simiane-Agoult, une vaste forteresse qui succéda à un ancien oppidum romain. Mentionné pour la première fois en 1031, le château a été remanié aux XIIe, XIIIe, XIVe et XVIe siècles. La rampe d'accès borde le logis seigneurial Renaissance du château des Simiane-Agoult classé aux Monuments Historique en 2000, avec ses belles fenêtres à meneau et traverse. Un palais seigneurial qui comprend une salle archéologique du XIVe siècle, des salles d'expositions, un laboratoire aromatique Sainte-Victoire et dans le donjon, une rotonde monumentale du XIIe siècle. La cour intérieure du château de Simiane-la-Rotonde est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998, elle abrite un vieux puits et un beau jardin médiéval réalisé par la roseraie de l'abbaye de Valsaintes. De plus, elle offre un merveilleux panorama sur la plaine agricole du Vaucluse, les lavandes et les montagnes de Lure, du Mont Ventoux et du plateau d'Albion. En pénétrant dans l'extraordinaire rotonde de forme pyramidale, on est frappé par ses proportions, elle est ornée de 12 niches aveugles à arcatures en arc plein cintre, avec de puissants piliers à chapiteaux sculptés de mascarons et de motifs végétaux où reposent les colonnettes, l'ensemble est surmonté par une haute coupole à douze nervures autour d'un oculus central. La rotonde du château de Simiane-la-Rotonde est classée aux Monuments Historiques depuis 1862. Simiane-la-Rotonde a intégré en 2010 la réserve de biosphère Luberon-Lure, une des 16 réserves de biosphère de l'UNESCO en France. Ce beau village perché fait également partie depuis le 30 novembre 2016, avec 20 autres localités, de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon. Tourné vers le tourisme, le village de Simiane-la-Rotonde est réputé pour ses champs de lavandin qui s'étendent au pied du village perché, ses principaux revenus proviennent de l'huile essentielle de lavande, il accueille la plus importante coopérative de lavande et de lavandin de France.


Photo d'un papillon Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', dans un champ de lavandin en pleine saison estivale, avec ses ailes triangulaires en forme de voiles, d'où son appellation de ''Voilier''.



Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' en plein vol, au-dessus de la lavande en fleur, dans un champ qui borde le lac de Sainte-Croix, dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Description du lac de Sainte-Croix.


Le lac de Sainte-Croix est une retenue d'eau artificielle d'une superficie de plus de 2 000 ha, pour 760 millions de m³ d'eau. Il se situe en amont du lac d'Esparron, aux portes des gorges du Verdon et du plateau de Valensole, dans les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Créé en 1973 avec le barrage EDF, le lac artificiel de Sainte-Croix est l'un des plus vastes de France. Il est ceinturé de forêts de chênes, de garrigues et bordé par les charmants villages de Bauduen, de Sainte-Croix-du-Verdon, des Salles-sur-Verdon, d'Aiguines et de Moustiers-Sainte-Marie. Haut lieu touristique du Parc Naturel Régional du Verdon, le lac de Sainte-Croix offre de nombreuses activités: randonnée pédestre, baignade, kayak, canoë, planche à voile, bateau à voile, électrique ou pédalos (la navigation des bateaux à moteur à essence étant interdite). De par sa surface, le lac est également utilisé par les canadairs pour l'entrainement ou lors des incendies dans la région. Au Nord du lac se trouve le Pont du Galetas, sur le ban communal d'Aiguines, il est la porte d'accès dans les célèbres gorges du Verdon.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' les ailes déployées, sur des feuilles de peuplier, au bord du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au mois d'août. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo d'un groupe de Flambés en pleine saison estivale, un papillon également appelé Voilier ''Iphiclides podalirius'', ils récupèrent les sels minéraux sur la boue humide, sur une berge du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon.



Photo d'un Flambé ou Voillier ''Iphiclides podalirius'' récupérant des sels minéraux sur le sol humide de la plage varoise d'Eden Park, au lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon un matin d'été.



Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', dans une prairie couverte de fleurs de Scabieuse des champs ou Knautie des champs ''Knautia arvensis'', aux Salles-sur-Verdon au coeur de l'été.



Photo d'un Flambé ''Iphiclides podalirius'' sur des fleurs de Thym commun ''Thymus vulgaris'' dans la garrigue, au-dessus du lac d'Esparron, à Gréoux-les-Bains au mois de mai. Description du Thym commun.


Le Thym commun ou Farigoule en provençal "Thymus vulgaris" est un sous-arbrisseau aromatique et vivace de la famille des Lamiacées "Lamiaceae". Les fleurs très mellifères sont réunies en petits capitules au sommet des tiges, elles sont blanchâtres, roses, ou pourpre pâle, avec le pétale inférieur trilobé. Les tiges regroupées en touffe sont dressées, elles sont de couleur verte à rougeâtre. Les petites feuilles persistantes très aromatique de couleur verte à gris-vert sont lancéolées. Le fruit est une capsule renfermant des petites graines. Sa taille varie de 10 à 30 cm. Le Thym commun aime les endroits secs et ensoleillés, les sols calcaires et pierreux, il fleurit d'avril à juillet dans les garrigues, les talus et au bord des chemins. Cette plante méditerranéenne très aromatique est également importante dans la pharmacopée, elle constitue un anti-infectieux et un stimulant de l'immunité, elle soulage un large panel de pathologies respiratoires. Le Thym est également un élément indispensable de la cuisine provençale, il donne une touche méditerranéenne aux plats, aussi bien pour les légumes, que pour la viande et le poisson. Il est également à la base d'une liqueur à Forcalquier, la Farigoule.


Photo face à face avec un papillon Flambé ''Iphiclides podalirius'', posé les ailes déployées sur un Thym commun ''Thymus vulgaris'', dans la garrigue, sur le ban communal de Gréoux-les-Bains. Histoire et description de Gréoux-les-Bains.


Gréoux-les-Bains est un charmant village typiquement provençal qui borde le Parc Naturel Régional du Verdon à l'entrée Sud-Ouest du plateau de Valensole. Il se situe dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Si de nombreuses traces d'occupation néolithique ont été retrouvées sur le site, le village de Gréoux-les-Bains est surtout connu pour ses thermes. Le thermalisme à Gréoux remonte à l'antiquité, c'est au 1er siècle que les Romains s'installent à proximité de la source d'eau chaude et y fondent un lieu dédié à la santé sous le nom de "Nymphis Griselius". Au XIIe siècle le château dit "des Templiers" est construit sur les hauteurs du village. À partir de 1248, il rentre en possession des comtes de Provence, c'est Charles II au début du XIVe siècle qui le cède aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem avant d'aboutir à Arnaud de Trian. Le château sera abandonné à la Révolution puis racheté comme bien national, pour être ensuite classé aux Monuments Historiques en 1840. Gréoux-les-Bains s'est formé au fil du temps au bord du Verdon et du lac d'Esparron, ses belles maisons provençales sont dominées par l'église Notre-Dame-des-Ormeaux de style romano-gothique qui est un ancien prieuré construit au XIIe siècle. L'édifice fut remanié aux XIVe, XVe et XVIe siècles, quant au clocher surmonté d'un campanile, il a été construit au XIXe siècle. Gréoux-les-Bains comprend également de belles chapelles, des fontaines et un lavoir couvert. Du château des Templiers qui domine la cité romane, aux thermes troglodytiques, c'est un dédale de rues, ruelles et de places où il fait bon flâner. Gréoux-les-Bains est la 3ème station thermale de France, les thermes ont été repris en 1962 par la Chaîne Thermale du Soleil. À noter que tous les jeudis matin, sur le parking des Marronniers a lieu le grand marché provençal. Gréoux-les-Bains offre également aux curistes et aux visiteurs la possibilité de découvrir de nombreux sites d'exceptions à deux pas du village, comme les villes de Manosque, Riez et Digne-les-Bains ou les beaux villages de Saint-Martin-de-Brômes, d'Allemagne-en-Provence, d'Esparron-de-Verdon ou de Moustiers-Sainte-Marie qui est classé dans les plus beaux villages de France. Gréoux est également le point de départ de belles randonnées le long du Verdon ou de la Durance, au bord des lacs d'Esparron, de Sainte-Croix ou des gorges du Verdon, sans oublier les magnifiques étendues de champs de lavande entre Valensole et Puimoisson.


Photo d'un Flambé ''Iphiclides podalirius'' posé sur des fleurs pourpre pâle en petits capitules de Thym commun ''Thymus vulgaris'', dans la garrigue, au lieu-dit ''les Plaines'' qui borde la route vers Manosque, à Gréoux-les-Bains.



Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' posé sur des fleurs d'Origan commun ''Origanum vulgare'', dans la garrigue, à Esparron-de-Verdon au mois de septembre. Description de l'Origan commun.


L'Origan ou Origan commun également appelé Marjolaine sauvage ou Marjolaine vivace "Origanum vulgare" est une plante herbacée médicinale et aromatique vivace de la famille des Lamiacée "Lamiaceae". Les fleurs tubulaires de couleur rose, lilas ou violette sont disposées en fausse ombelle paniculée au sommet des tiges. Les bractées sont de couleur rouge. Les feuilles aromatiques vertes, opposées en croix sont ovales, glabres et légèrement dentées. La tige velue rougeâtre pourpre est dressée et ramifiée. Les fruits sont 4 petits akènes. Sa taille varie de 30 à 70 cm. L'Origan commun est une plante mellifère qui aime les sols calcaires, il fleurit de juillet à octobre dans les prairies, les garrigues, et au bord des chemins. Il est connu depuis l'Antiquité pour son goût et ses vertus médicinales, l'Origan est utilisé pour stimuler l'appétit et pour calmer les maux d'estomac. Les feuilles séchées sont utilisées pour parfumer les pizzas, les sauces à base de tomate, ou dans la fabrication de liqueurs. L'huile essentielle à des propriétés antiseptiques.


Photo d'un beau Flambé au soleil couchant, ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', dans la garrigue au mois de septembre, à Gréoux-les-Bains, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Description de la garrigue.


La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant. Un milieu qui se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.


Photo d'un beau Flambé ''Iphiclides podalirius'' ou Voilier, baigné par une belle lumière au coucher du soleil, au-dessus du lac d'Esparron, à Gréoux-les-Bains à la fin de l'été. Histoire et description du lac d'Esparron.


Le lac d'Esparron est une retenue d'eau artificielle d'une superficie de 328 hectares, pour 80 millions de m³ d'eau. Il se situe en aval du lac de Sainte-Croix et des basses gorges du Verdon, entre les villages d'Esparron-de-Verdon et Gréoux-les-Bains, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, et de Saint-Julien dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce lac a été créé en 1967 par EDF suite à la construction du barrage de Gréoux; il alimente en eau 116 communes, dont les villes de Marseille, Toulon et Aix-en-Provence. Le lac d'Esparron est également un important lieu touristique, pour les loisirs aquatiques et la pêche. Il est bordé de calanques, de garrigues et de falaises surplombant des eaux calmes d'un bleu turquoise. Pour des raisons de nuisance et de pollution, l'utilisation d'embarcations à moteur sur le lac d'Esparron est totalement interdite. Le lac d'Esparron est une des nombreuses curiosités qui bordent le plateau de Valensole, dans le Parc Naturel Régional du Verdon, il culmine à 359 mètres d'altitude et offre des paysages merveilleux tout au long de l'année.


Photo d'un Flambé ''Iphiclides podalirius'' au lever du jour, sur une plage de cailloux les ailes écartées, au lac de Sainte-Croix au printemps; un grand et beau papillon qui atteint une envergure de 70 à 80 mm, et même 90 mm pour la femelle.



Photo d'un Flambé ''Iphiclides podalirius'' dans la garrigue au mois de juillet; avec ses ailes jaunâtres ornées de bandes transversales noires qui rappellent les flammes d'un feu, d'où son appellation de ''Flambé''. Description des papillons.


Les papillons sont des insectes, et comme tous les insectes leur corps est composé de trois parties: tête, thorax et abdomen, ils ont six pattes, deux antennes et quatre ailes (sauf exception). Les papillons font partie de la famille des Lépidoptères "Lepidoptera", ils se caractérisent par la présence de 2 paires d'ailes membraneuses couvertes d'écailles, c'est les écailles qui leur donnent leurs belles couleurs. Comme tous les insectes, les papillons sont pourvus de trois paires de pattes. Le développement du papillon se décompose en trois phases: d'abord les femelles pondent jusqu'à plusieurs centaines d'oeufs au printemps ou en été, de ces oeufs vont naître les larves appelées chenilles, qui pour finir vont devenirs les papillons (ou imago). La durée de vie des papillons est très variable, elle est de quelques jours, de quelques semaines ou suivant l'espèce, de plusieurs mois.


Photo en gros plan de la partie postérieure des ailes d'un Flambé ''Iphiclides podalirius'', avec une lunule bleue ceinturée de noire et surmontée d'un arc orange sur chaque aile et des lunules bleues sur fond noir.



Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', sur un brin de lavande en fleur à la fin du mois de juin, au coeur du plateau de Valensole, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.



Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' qui plane au-dessus d'un champ de lavande, son vol plein de légèreté permet de l'identifier très facilement.



Photo d'un vol de Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', au-dessus de la garrigue, aux Salles-sur-Verdon; un grand papillon qui évolue comme un planeur, avec grâce et légèreté.



Photo d'un vol de Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', au-dessus d'un champ de lavande, à Roumoules au début de l'été; son allure rappellerait presque le chasseur furtif américain Lockheed-Martin F-117 Nighthawk.



Photo d'un vol de Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' au-dessus d'un champ de lavande, à Valensole au coeur de l'été, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Histoire et description de Valensole.


Valensole se situe dans le département des Alpes-de-Haute-Provence 04 en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), il est une des portes du plateau auquel il a donné son nom. Perché au coeur du Parc Naturel Régional du Verdon, Valensole est un charmant village provençal. Plusieurs siècles d'histoire marquent ce village de charme, son nom vient de "Vallis Solis" soit la "Vallée du Soleil". Valensole est la patrie de Saint-Mayeul (910-994) 4ème abbé de Cluny. L'entrée Sud du village donne sur le lavoir, la fontaine et la chapelle du Tholonet, avec au n° 1 chemin de l'Amiral de Villeneuve, le château du Grand Jardin élevé au XIXe siècle sur les bases d'une bastide du XVIIe siècle; doté de chambres d'hôtes, il comprend un magnifique jardin classé. Sur la place Thiers bordée de hautes demeures provençales se trouve une très belle fontaine monumentale de 1734, elle comprend un bassin circulaire avec un pilier central orné de quatre mascarons d'où jaillit l'eau. À côté se trouve un grand lavoir couvert de 1681. Au centre de la cour du Doyenné, dans le haut du village se trouve également un puits à eau couvert, il est ceinturé de beaux immeubles provençaux inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1995. Cette place permettait aux moines du XVIIe siècle d'accéder à l'église sans être vus par le public. Dominant Valensole, l'église Saint-Blaise du XIIIe siècle est un ancien prieuré de l'abbaye de Cluny fondé par Saint Mayeul au Xe siècle. Au fil des rues, des ruelles et des places, de nombreuses maisons sont pourvues de portes piétonnes ornées de très beaux heurtoirs. Valensole est l'endroit idéal pour se poser et profiter des couleurs de la Provence, ce village bénéficie d'une situation géographique parfaite; outre le plateau de Valensole aux odeurs subtiles de lavande, de fenouil, de blé, de colza, d'amandier et d'olivier, il est la porte vers des lacs et des montagnes, à deux pas des gorges du Verdon. Une destination de vacances à deux pas de Manosque et de Digne-les-Bains. Valensole est également une des plus vastes communes de France qui s'étend sur 12 700 hectares. Valensole "La Vallée du Soleil" et un village qui sent bon la Haute Provence.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' qui se pose sur un brin de lavande, à Roumoules au mois de juillet; un papillon de la famille des Papilionidae, l'un des plus grands et des plus beaux d'Europe.



Photo face à un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'', les ailes écartées en plein mouvement au moment de se poser sur un brin de lavande en fleur. Description de la lavande et du lavandin.


La lavande est un arbrisseau de la famille des Labiées "Labiatae" ou Labiacées "Labiaceae" ou Lamiacées "Lamiaceae" du genre Lavandula. Les fleurs mauves ou violettes sont disposées en épis. La plupart des espèces, très odorantes, sont utilisées dans la parfumerie ou la médecine, d'où la grande demande de son extrait d'huile essentielle. La lavande est une plante mellifère nécessaire à la pollinisation, elle attire donc abeilles, papillons et autres pollinisateurs. Son nectar produit un miel très clair, crémeux, d'une grande douceur au goût fruité. La lavande pousse surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, elle fut utilisée en Provence dès le Moyen Âge, pour la composition de parfums et de médicaments. On distingue quatre espèces principales de Lavande: la Lavande vraie "Lavandula angustifolia", la Lavande aspic "Lavandula latifolia", la Lavande à toupet "Lavandula stoechas" et le Lavandin super ou Lavandin burnatii "Lavandula hybrida grosso" qui résulte d'un croisement naturel de deux espèces de lavande, la Lavande vraie et la Lavande aspic. Implantée en France par les phocéens, sa culture s'est développée en Provence, favorisée par un climat idéal pour son développement. C'est dans les années 1920 qu'est apparu le Lavandin qui offre un rendement plus élevé et une production d'essence supérieure à la lavande traditionnelle.


Photo d'un Flambé ou Voilier ''Iphiclides podalirius'' qui se pose sur un brin de lavande en fleur à la fin du mois de juin, sur le ban communal de Puimoisson, au coeur du Parc Naturel Régional du Verdon. Histoire et description de Puimoisson.


Puimoisson est un petit village situé 700 mètres d'altitude, sur le plateau de Valensole, au coeur du Parc Naturel Régional du Verdon, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cité pour la première fois en 1093, son nom proviendrait probablement du latin '' podium '' désignant une hauteur et de Misonis, un légionnaire romain installé à Puimoisson avec sa légion. En effet, une urne a été trouvée au lieu-dit " Pas de Laval " sur laquelle figure l'inscription qui mentionne que ce sont les cendres d'un romain: Misonis. La commune est traversée par trois rivières; l'Auvestre au pied du village, le Laval à l'Ouest, et le Colostre à l'Est. L'activité agricole de Puimoisson se concentre essentiellement autour de la lavande et du blé, avec une forte tradition truffière. Le village perché de Puimoisson est un enchantement, avec sa place principale plantée de Micocoulier "Celtis australis". Elle est dominée par l'église paroissiale Saint-Michel construite en 1231. Seul vestige du château élevé au XIIIe siècle par les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, l'église a été agrandie en 1659, le clocher carré surmonté d'un campanile en fer forgé a été construit en 1741. L'église paroissiale Saint-Michel de Puimoisson est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926. Bordée de belles demeures provençales, cette place ombragée mène à des ruelles du vieux quartier, avec ses portes du haut et du bas des XIVe et XVe siècles qui donnent sur des fontaines et des lavoirs de toutes beautés, dans le bas du village. Quant à la chapelle Saint-Apollinaire des XIIe et XIIIe siècles, elle a été construite comme chapelle d'un prieuré de l'abbaye de Saint-Thiers-de-Saoû, qui l'échangea avec les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en 1233 contre une église que possédaient les Hospitaliers. La chapelle Saint-Apollinaire est classée aux Monuments Historiques depuis 1976. Le village de Puimoisson compte également des vestiges des anciens remparts, trois oratoires et un ancien pigeonnier seigneurial. Une autre chapelle se situe sur une colline qui surplombe la vallée de l'Auvestre, au Sud du village; dédiée à Notre-Dame de Bellevue, elle a été construite par les moines de Lérins au XIIe siècle, dévastée durant les guerres des religions, elle a été fortement remaniée de 1603 à 1626.


Photo d'un Flambé dans une douce lumière du matin ''Iphiclides podalirius'', sur une Scabieuse des ''champs Knautia arvensis'', dans la garrigue au mois de juillet.



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