Photos de la Nymphe au corps de feu, Pyrrhosoma nymphula




Photo d'une Nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' posée sur une feuille, au bord d'une ancienne gravière, le long du Rhin, à la Wantzenau au début du mois de mai. Description de la Petite nymphe au corps de feu..


La Nymphe au corps de feu ou Petite nymphe au corps de feu "Pyrrhosoma nymphula" est un insecte de l'ordre des Odonates "Odonata", une libellule de la famille des Coenagrionidés "Coenagrionidae". Cette belle demoiselle se caractérise par un abdomen rouge avec les derniers segments S7/S9 de couleur vert foncé à noir. Le thorax est également vert foncé à noir, avec une bande antéhumérale rouge de part et d'autre, ainsi qu'une grosse bande jaune caractéristique sur les côtés. Les pattes comme les ptérostigmas sont noires. Sa taille varie de 30 à 35 mm pour une envergure de 45 à 55 mm. La Petite nymphe au corps de feu se rencontre au printemps et en été, au bord des étangs, des marais, dans les zones humides et au bord des rivières à faible courant où elle y chasse et se nourrit d'autres insectes.


Photo d'une Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' sur une feuille de Liseron des haies ''Calystegia sepium'', au bord d'une ancienne gravière, à la Robertsau au début de l'été. Description du Liseron des haies.


Le Liseron des haies "Calystegia sepium" est une plante médicinale herbacée vivace rampante ou grimpante de la famille des Convolvulacées "Convolvulaceae". La fleur en forme de trompette se compose d'une corolle formée de 5 pétales soudés en tube élargi de couleur blanc, avec les sépales verts en pointe, bordés de pourpre et les étamines blanchâtres. Les fruits sont des capsules vertes de forme ovoïde. Les feuilles vertes sont en forme de tête de flèche. Les tiges vertes sont coriaces, sinueuses et volubiles, elles s'enroulent autour des tiges des autres plantes. Il mesure de 30 à 100 cm. Le Liseron des haies fleurit de mai à octobre au bord des étangs, dans les clairières, les haies ou dans les broussailles qui bordent les chemins et les talus.


Photo d'une Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' sur une feuille d'Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', dans un chemin qui borde une ancienne gravière, à la Robertsau au mois de juin. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo en contre-plongée et à contre-jour de la silhouette d'une Nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', elle est posée sur une feuille d'Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau.



Photo à contre-jour sous une feuille d'Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', avec le soleil qui renforce la silhouette d'une Nymphe au corps de feu ou Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' posée sur le bord de la feuille.



Photo sous une feuille d'Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', avec la silhouette d'une Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', posée sur la feuille à la fin du printemps. Description de l'Érable sycomore.


L'Érable sycomore "Acer pseudoplatanus L." est un arbre à bois dur de la famille des Acéracées "Acéraceae", il peut mesurer jusqu'à 30 mètres de hauteur. L'écorce lisse se forme d'écaille avec le temps, elle est de couleur gris clair. Les écailles du gros bourgeon sont de couleurs vert-jaune bordées de brun. La feuille palmée de l'Érable sycomore est caduc, de couleur verte, elle possède 5 lobes dentés et mesure de 10 à 15 centimètres de long, le limbe est relié à la tige par un long pétiole rougeâtre. La floraison a lieu au printemps, les fleurs vert-jaunâtre d'une dizaine de centimètres poussent en grappes pendantes. Les fruits ont une forme d'aile plate, un ensemble de deux akènes jumeaux de 5 à 10 cm. L'Érable sycomore est un grand arbre qui se rencontre dans toute l'Europe du Nord, il peut se trouver jusqu'à 2 000 mètres d'altitude et peut vivre jusqu'à 200 ans.


Photo des grosses feuilles palmées d'un Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', avec une Nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' posée au centre, au bord d'un chemin qui contourne un étang, à la Robertsau au printemps.



Photo en gros plan et à contre-jour des nervures sous une feuille d'Érable sycomore ''Acer pseudoplatanus L.'', avec une Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' posée au centre. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo d'une Petite nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula sur une feuille de Roseau commun (Phragmites australis), dans la Réserve Naturelle Nationale de la Robertsau et de la Wantzenau au mois de mai. Description du Roseau commun.


Le Roseau commun ou Phragmite, également appelé Roseau à balais ou Roseau des marais "Phragmites australis", est une plante graminée vivace de la famille des Poacées "Poaceae". L'inflorescence unique au sommet de la longue tige, est une panicule plumeuse de couleur brun pourpre, elle mesure de 10 à 40 cm de long. Les feuilles engainantes, lancéolées-linéaires, d'un beau vert brillant sont réparties le long de la tige. Sa taille varie de 2 à 4 m de haut. Si la roselière peut être envahissante, elle a surtout un rôle de stabilisateur des berges, de plus, elle fait partie des plantes épuratrices de l'eau, et elle offre un abri indispensable pour toute la faune aquatique. Le Roseau commun pousse en colonie et forme, grâce à ses rhizomes traçants, de vastes zones appelées roselières. Elles s'étendent au bord des rivières, des lacs, des étangs, des marais et des prairies très humides. Le Roseau commun fleurit de la fin du mois de juillet jusqu'au début du mois de novembre.


Photo d'une Nymphe au corps de feu ou Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', dans une roselière qui borde une ancienne gravière, le long du Rhin, à la Wantzenau à la fin du mois d'avril. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.


Photo d'un accouplement de Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', sur une tige de roseau, dans la partie basse ''Gründe'' de la forêt du Rhin, à la Robertsau au mois de mai. Description des parties basses de la forêt rhénane.


Les forêts du Rhin se sont développées grâce au fleuve qui y a déposé des alluvions fertiles au cours de ses crues. Sur les bords du Rhin et ses méandres, dans les parties basses "Gründe" se trouvent une végétation arbustive composée essentiellement d'arbres à bois tendre: le Saule, l'Aulne et le Peuplier noir. Des essences qui supportent les inondations prolongées et les fortes crues du Rhin. Ces méandres sont bordés notamment de roselières, de carex, de joncs ponctués de Salicaires et d'Iris jaune, de Menthe aquatique et de Myosotis des marais. Des bras d'eau qui peuvent être alimentés soit par la nappe phréatique "Brunnenwasser", ou par le Rhin et la nappe phréatique "Giessen". Des Milieux d'une grande richesse faunistique et floristique.


Photo au-dessus d'un accouplement de Nymphes au corps de feu ou Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', dans les hautes herbes qui bordent un ancien méandre du Rhin, à la Robertsau à la fin du printemps.



Photo de 3 Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', une femelle et un accouplement, sur une tige de roseau, au bord de l'étang du Leutesheim, à la Robertsau à la fin du mois de mai.



Photo d'un accouplement de Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', sur une tige de Roseau commun ''Phragmites australis'', au bord d'une ancienne gravière, le long du Rhin, à la Wantzenau à la fin du printemps.



Photo au-dessus d'un accouplement de Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', sur une feuille de Roseau commun ''Phragmites australis'', à l'étang du Leutesheim, au lieu-dit ''Blauelsandkoepfel, à la Robertsau au mois de juin.



Photo d'un accouplement de Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', sur une feuille d'Iris des marais ''Iris pseudacorus'', à l'étang du Leutesheim, à la Robertsau à la fin du mois de mai. Description de l'Iris des marais.


L'Iris des marais ou Iris jaune, également appelé iris faux acore "Iris pseudacorus" est une plante herbacée vivace rhizomateuse de la famille des Iridacées "Iridaceae". Les fleurs sont jaunes et formées de 3 grands tépales extérieurs rabattus et veinés de brun rougeâtre, de 3 tépales intérieurs dressés, plus petit et de couleur unie, et de 3 étamines. Les grandes feuilles vertes à nervure centrale saillante sont engainantes, linéaires, élancées et effilées, en forme de glaive. Le fruit, mûr en juillet-août, est une capsule verte à trois compartiments de 4-8 cm qui renferment des graines brunes à maturité. La tige dressée est verte. Sa taille varie de 60 à 100 cm. L'Iris des marais fleurit de mai à juillet dans les marais, au bord des étangs ou sur les berges des cours d'eau. À noter que ce n'est pas le lys qui a inspiré le blason des rois de France, mais bien l'Iris des marais, qui est également présent sur les armoiries de la ville de Lille, de la région de Bruxelles-Capitale ou encore de Louisville dans l'État du Kentucky, aux États-Unis.


Photo d'un l'accouplement de Nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'' au mois d'avril; comme on peut voir sur cette photo, durant tout l'acte, le mâle saisit la femelle au niveau de l'articulation tête-thorax avec ses appendices anaux.



Photo au-dessus d'un accouplement et d'une ponte de Petite nymphe au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', le mâle tient la femelle à l'arrière de la tête, les oeufs sont déposés par la femelle sous les plantes à la surface de l'eau.



Photo d'un couple de Petites nymphes au corps de feu ''Pyrrhosoma nymphula'', lors de la ponte où les oeufs sont déposés par la femelle sous les plantes à la surface de l'eau, au bord d'un ancien méandre du Rhin.



© 2010