Photos du musée Barrois de Bar-le-Duc




Photo du parc et du château des ducs de Bar inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1981, dans la ville haute de Bar-le-Duc; construit par Charles III en 1563, il abrite le musée Barrois depuis 1974. Histoire de Bar-le-Duc.


Bar-le-Duc est le chef-lieu du département de la Meuse, une ville de Lorraine située dans la vallée de l'Ornain, au Sud du département, en région Grand Est. Ses origines remontent au Ier siècle de notre ère sous le nom de Caturiges. La cité a été fondée au Xe siècle par Frédéric 1er, comte de Bar et duc de Haute-Lotharingie. Capitale du comté de Bar, elle devient duché au milieu du XIVe siècle, puis, Bar-le-Duc est rattachée au duché de Lorraine au XVe siècle, pour être annexés au royaume de France à la mort du dernier duc de Lorraine, Stanislas Leszczynski en 1766. Lors de la Première Guerre mondiale, Bar-le-Duc eut un rôle stratégique important, elle était située à l'arrière du front qu'elle alimente en hommes, en munitions et en nourriture, c'est ici que se trouve la borne zéro de la Voie sacrée. En 1975, la ville haute a été classée secteur sauvegardé. Bar-le-Duc renferme l'une des plus belles pages de l'histoire de la Lorraine, capitale du puissant et indépendant duché de Bar, une " ville d'art et d'histoire " qui fait partie des " plus beaux détours de France ".


Photo de l'ancienne salle voûtée du trésor de René II d'Anjou, aujourd'hui salle des sculptures du musée Barrois de Bar-le-Duc, avec au sol, en premier plan, la pierre tombale de Guy de Sailly du XIIIe siècle. Description de Bar-le-Duc.


Capitale du Barrois, la cité de Bar-le-Duc possède une architecture remarquable; traversée en son centre par la rivière de l'Ornain, et à l'Est par le canal de la Marne au Rhin, la ville se divise en 3 parties distinctes: " la ville haute " qui domine la rive gauche est le quartier historique de la cité, " la ville basse " qui borde l'Ornain et " la ville neuve " qui se situe sur la côte Sainte-Catherine. Les monuments classés les plus prestigieux de la ville haute sont: la porte romane qui donnait accès au château du XIIe siècle, la tour de l'Horloge du XIIe siècle et la tour Heyblot du XIIIe siècle, vestiges des fortifications de l'ancien château fort démantelé par le roi de France Louis XIV en 1670. Quant au château des ducs de Bar dit " Neuf-Castel " ou " Château Neuf ", il a été construit en pierre calcaire par Charles III en 1563, il renferme le musée Barrois, et il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1981. La place Saint-Pierre de Bar-le-Duc est ceinturée de très belles demeures nobles comme au n°25, la maison à pans de bois et encorbellement du XVe siècle qui a été classée aux Monuments Historiques en 1992, l'hôtel de Frorainville du XVIe siècle remanié au XVIIIe siècle qui abrite le palais de justice, ou encore le tribunal d'instance qui occupe un immeuble du début du XVIIe siècle. Le long des arcades de l'ancienne halle médiévale, les maisons sont bâties sur des caves. L'église Saint-Étienne qui domine la place, est l'ancienne collégiale Saint-Pierre, elle a été construite entre le XIVe siècle et le XVIIe siècle. De plan basilicale, elle mélange les styles gothique flamboyant et Renaissance. L'intérieur de l'édifice comprend une triple nef qui donne sur un transept légèrement prononcé et un choeur peu profond qui renferme une oeuvre majeure du sculpteur de la Renaissance Ligier Richier, " le Calvaire " où le Christ est entouré des 2 larrons. Autre sculpture de Ligier Richier présente dans l'église, le très célèbre " Transi " sculpté vers 1545, il représente le squelette de René de Chalon, prince d'Orange et beau-frère du duc Antoine de Lorraine tué lors du siège de Saint-Dizier en 1544. Ces oeuvres du sculpteur lorrain ont été classés aux Monuments Historiques en 1898. Autre monument classé, le grand orgue de tribune Dupont du XVIIIe siècle remanié par Vautrin au XIXe siècle. Un vieux pressoir monumental en bois du XVIIe siècle est exposé au n°75 de la rue des Ducs-de-Bar, la voie principale de la ville haute, elle est également bordée de beaux immeubles lorrains, comme l'hôtel de l'Escale classé aux Monuments Historiques en 1992 ou l'hôtel de la Bessière classé en 1993. En contrebas du Château Neuf se trouve le collège Gilles-de-Trèves fondé en 1574 par ce dernier qui fut doyen de la collégiale Saint-Maxe. Le bâtiment est un vaste quadrilatère autour d'une cour intérieure bordée de 2 galeries qui se font face, elles sont surmontées de balcons ornés de belles balustrades en pierre sculptée. Le collège Gilles de Trèves est classé aux Monuments Historiques depuis 1992. La ville basse de Bar-le-Duc est dominée par l'église Notre-Dame construite entre le XIe et le XVIIIe siècle, et l'église Saint-Antoine des XIVe et XVe siècles, toutes deux classées aux Monuments Historiques depuis 1981. Traversée par la rivière de l'Ornain, la capitale du barrois possède de nombreux ponts, le plus spectaculaire est le pont Notre-Dame du XIVe siècle. Ce pont classé aux Monuments Historiques en 1926, comprend 5 arches en plein cintre, avec des piles protégées par de puissants avant-becs et arrière-becs, une chapelle-oratoire dédiée à Notre-Dame de la Paix est située sur une des piles centrales. Sur la place Reggio se trouvent la statue du maréchal Oudinot et la préfecture de la Meuse, un magnifique bâtiment néo-Renaissance élevé en 1821 et classé aux Monuments Historiques en 1992. Quant à l'ancien hôtel particulier du maréchal Oudinot construit entre 1803 et 1813, il accueille l'hôtel de ville de Bar-le-Duc. Son beau jardin a été transformé en un parc à l'anglaise en 1868, il est agrémenté d'un kiosque à musique et d'un temple circulaire qui forme un belvédère. Un peu à l'écart de la ville se trouve le château de Marbeaumont construit sur des plans de l'architecte Jules Renard pour le banquier Paul Varin-Bernier. Élevé dans un style électrique entre 1903 et 1905, il est entouré d'un beau parc arboré. Le château de Marbeaumont est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1980, il abrite la médiathèque depuis 1996. La ville neuve se situe sur la côte Sainte-Catherine, au Nord-Est de la ville, elle est coiffée de résidences, d'immeubles modernes, de complexes sportifs et du Centre Hospitalier. Bar-le-Duc est également le pays de la groseille, où sa célèbre confiture est appelée " Caviar de Bar ", elle a la particularité d'être épépinée à la plume d'oie.


Photo d'un ensemble de bas-reliefs exposés dans l'ancienne salle voûtée du trésor des Chartes; construite en 1499 par René II, elle abrite aujourd'hui la salle des sculptures du musée Barrois de Bar-le-Duc.



Photo de la stèle dite '' Dea Mater '' ou '' Déesse Mère '' sculptée sur calcaire au Ier siècle, dans le musée Barrois du château des ducs de Bar, au Nord de la ville haute de Bar-le-Duc. Histoire et description du château des ducs de Bar.


Le château des ducs de Bar est situé dans la rue François de Guise, à l'entrée Nord de la ville haute de Bar-le-Duc, il domine la vallée de l'Ornain et la ville basse, dans le département de la Meuse, au coeur de la région Grand Est. Construit par Frédéric 1er, comte de Bar et duc de Haute-Lotharingie pour protéger ses terres au Xe siècle, il est détruit avec les fortifications sur ordre de Louis XIV en 1670. Il ne reste aujourd'hui plus que le " Neuf-Castel " ou " Château Neuf " construit en pierre calcaire par Charles III en 1563, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1981. Le château ducal accueille depuis 1974 le musée Barrois. Le musée Barrois évoque l'histoire du duché de Bar, il rassemble notamment des sculptures lorraines de l'époque gallo-romaine jusqu'au XVIIe siècle, des peintures de portraits des ducs de Bar et des scènes historiques de Lorraine, ainsi que de différents styles, mais également du mobilier, et une riche collection d'armes et d'armures.


Photo de la stèle dite '' de l'oculiste '', une scène de soins ophtalmologiques sculptée sur calcaire à l'époque romaine, entre le IIe et le IVe siècle, au musée Barrois de Bar-le-Duc, dans le château ducal. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo de la magnifique cheminée de la maison Guyot en pierre calcaire de 1500, dans le musée Barrois, elle est sculptée de motifs végétaux et représente un bel exemple de la Renaissance naissante à Bar-le-Duc.



Photo du magnifique bas-relief dit '' le Captif '' un guerrier enchainé sculpté sur calcaire au XVIe siècle par le sculpteur de Saint-Mihiel Gérard Richier (1534-1600), fils de Ligier Richier ( 1500-1567), dans le Musée Barrois de Bar-le-Duc.



Photo d'une allégorie de la charité sculptée au XVIe siècle par l'école de Saint-Mihiel, dans le musée Barrois de Bar-le-Duc.



Photo de la Descente de Croix sculptée sur bois polychrome et doré au XVIe siècle, une sculpture provenant de l'église Notre-Dame de Bar-le-Duc, exposée au musée Barrois, dans le château des ducs de Bar.



Photo du portrait d'Antoine de Lorraine dit ''le Bon'', au Musée Barrois du château ducal; fils de René II et de Philippe de Gueldre, il est né le 4 juin 1489 à Bar-le-Duc où il meurt le 14 juin 1544, il fut duc de Lorraine et de Bar de 1508 à 1544.



Photo du portrait du duc de Lorraine et de Bar Charles III dit '' le Grand '', au musée Barrois de Bar-le-Duc; fils de François Ier et de Christine de Danemark, nièce de l'Empereur, il est né à Nancy le 18 février 1543 où il meurt le 14 mai 1608.



Photo du très beau tableau de Charles-Louis Malapeau, intitulé '' Les Vendanges '', une oeuvre réalisée en 1840 et exposée au musée Barrois de Bar-le-Duc.



Photo du tableau de Stanislas Chlebowski illustrant Jeanne d'Arc prisonnière des Anglais, une huile sur toile historiée réalisée en 1864, et exposée au Musée Barrois de Bar-le-Duc. Histoire de Jeanne d'Arc.


Fille de Jacques d'Arc, un riche laboureur, l'héroïne Jeanne d'Arc dite "la Pucelle d'Orléans" est née dans les Vosges à Domrémy dans le Barrois, le 6 janvier 1412, en pleine guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre. Sa foi l'amena à 13 ans à entendre les voix de l'archange Saint-Michel, de Sainte Marguerite d'Antioche et de Sainte Catherine d'Alexandrie, l'engageant à délivrer Orléans aux mains des Anglais. En 1429 elle convainc le capitaine Robert de Baudricourt de la faire conduire auprès de Charles VII à Chinon qui la mettra à la tête d'une petite armée avec laquelle elle va délivrer Orléans. Plusieurs victoires face aux anglo-bourguignons vont lui permettre de faire sacrer Charles VII roi de France à Reins, le 17 juillet 1429. C'est en 1430 qu'elle livre son dernier combat, elle se fait prendre devant Paris alors qu'elle venait sauver Compiègne. Remise aux Anglais qui vont la déférer au tribunal de l'inquisition de Rouen, elle est condamnée pour hérésie en 1431 et brulée sur la place publique. Charles VII ne fit rien pour aider l'héroïne qui avait sauvé la France. C'est 25 ans plus tard, par ordre du pape Calixle III, que le procès fut révisé en 1456, et la mémoire de l'héroïne disculpée, Charles VII la réhabilita. Jeanne d'Arc a été béatifiée en 1906 par le pape Pie X et canonisée en 1920 par le pape Benoît XV, elle est proclamée sainte patronne secondaire de la France en 1922 par le Pie XI, avec Marie et Sainte Thérèse de Lisieux. De nombreux réalisateurs, peintres, chanteurs et écrivains se sont inspirés de Jeanne d'Arc, des rues, places, églises, lycées, écoles, collèges portent son nom.


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