Saint-Mihiel




Photo panoramique au-dessus de la boucle du fleuve de la Meuse qui borde le coeur historique de la cité lorraine de Saint-Mihiel au mois de juillet, dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Histoire et description du département Meuse.


Le département de la Meuse est situé au Nord-Ouest de la Lorraine, dans la nouvelle région Grand Est, il doit son nom au fleuve qui le traverse. Si le département de la Meuse et connut dans le Monde entier pour ses sites de mémoires, ce département regorge également de villes, villages, châteaux et paysages des plus remarquables. Le chef-lieu est la ville de Bar-le-Duc, une magnifique cité Renaissance située dans la vallée de l'Ornain. Le Sud meusien possède de beaux châteaux et de nombreux lavoirs monumentaux. En remontant vers le Nord, s'ouvre le " val des couleurs " où Jeanne d'Arc franchit la porte de France de Vaucouleurs en 1429 pour se rendre auprès du roi Charles VII. Non loin de là, se trouve le magnifique château médiéval de Gombervaux. Parmi les belles villes de la Meuse, il y a Commercy, une cité royale célèbre pour ses madeleines et son château qui fut une des demeures du dernier duc de Lorraine Stanislas Leszczynski. Autre lieu incontournable, la vallée de la Saulx où les villages s'enchaînent, avec ses lavoirs, ses magnifiques ponts en pierre, ses châteaux et ses belles églises romanes ou gothiques. Plus au Nord, la " Petite Florence Lorraine " de Saint-Mihiel a été fondée autour de son abbatiale bénédictine, elle a vu naître le célèbre sculpteur de la Renaissance Ligier Richier. Au bord du lac de la Madine s'étire la plaine de la Woëvre dominée par la forteresse d'Hattonchâtel, une région verdoyante où la mirabelle est reine. La rivière Meuse traverse la ville de Verdun rendu célèbre par ses batailles du 21 février au 19 décembre 1916. Mais cette très belle cité meusienne possède de très beaux monuments, comme la porte Chaussée, la cathédrale Notre-Dame et l'ancien palais épiscopal qui accueille le Centre Mondial de la Paix. Sur les hauteurs se trouvent les vestiges et les lieux de mémoires de la Seconde Guerre mondiale, comme: les forts de Vaux, de Douaumont et de Souville, les villages détruits de Douaumont et de Fleury-devant-Douaumont, le boyau de Londres, ou encore la tranchée des baïonnettes, les monuments Mort-Homme, André Maginot, du Lion Blessé, et le mémorial Juif qui borde l'ossuaire de Douaumont, sans oublier le mémorial de Verdun, un musée qui retrace tous les combats de la bataille de Verdun. Le département de la Meuse c'est également les vastes zones naturelles de l'Argonne, recouvertes de forêts et de lacs, un secteur qui possède de merveilleux villages de charme et de petites villes chargées d'histoires, comme Varennes-en-Argonne où fut arrêté en 1791 Louis XVI qui fuyait Paris vers Montmedy. Quant au Nord meusien, il borde les Ardennes et le cours d'eau de la Meuse jusqu'à la frontière avec la Belgique. L'église de Dun-sur-Meuse surplombe la vallée de la Meuse qui s'étire jusqu'à la petite ville frontière de Stenay. Plus à l'Est, la vallée du Chiers est dominée par la citadelle de Montmédy élevée à l'emplacement d'un ancien château médiéval de 1550. Cette région du département comprend également des villages de toute beauté, comme la cité Renaissance de Marville, ou le petit bourg d'Avioth surmonté de sa gigantesque basilique gothique et Renaissance dédiée à Notre-Dame.


Photo au-dessus du petit port de plaisance de Saint-Mihiel au soleil couchant, au bord du cours d'eau de la Meuse et du canal de l'Est en automne, avec en fond, la roche du calvaire, un des 7 rochers dits '' les Dames de Meuse ''.



Photo au-dessus du petit port de plaisance de Saint-Mihiel qui borde le fleuve de la Meuse à la tombée de la nuit, avec en fond, les rochers des '' Dames de Meuse '' illuminés, 7 roches qui représentent les 7 fées maléfiques.



Photo au-dessus de la belle petite ville lorraine de Saint-Mihiel au coeur de l'été, anciennement Godonécourt bâtie à partir du IXe siècle autour de son abbaye, sur la rive droite de la Meuse. Histoire de Saint-Mihiel.


Saint-Mihiel a été bâtie en bordure du fleuve Meuse, dans l'arrondissement de Commercy, au coeur du département de la Meuse, en région Grand Est. Elle fait partie de la communauté de communes du Sammiellois. Traversée par la Meuse, la petite ville de Saint-Mihiel s'est construite dès le VIIIe siècle sur le mont Castillon, autour de son abbaye bénédictine dédiée à Saint Michel. Au IXe siècle l'abbaye est déplacée le long du fleuve à côté du village de Godonécourt (aujourd'hui Saint-Mihiel). Sous l'égide des ducs de Bar, la ville va s'agrandir, un château y est construit au XIe siècle. Au XIIIe siècle, la cité devient la capitale du Barrois mouvant. Saint-Mihiel va connaitre son apogée aux XVe et XVIe siècles, avec notamment René d'Anjou, duc de Bar. De nombreux hôtels particuliers y sont construits, et divers ordres religieux s'y établissent. La Renaissance va voir naître l'enfant du pays, le grand sculpteur Ligier Richier qui va couvrir la Meuse et la Lorraine de ses oeuvres monumentales. En 1635, Saint-Mihiel et assiégée par les troupes de Louis XIII, la ville va connaitre la famine et la peste. Dotée d'une forte garnison dès 1871, la cité sera gravement atteinte durant les guerres de 14-18 et 39-45. La ville de Saint-Mihiel a été homologuée Petite Cité de Caractère le 16 octobre 2019.


Photo au-dessus de l'abbatiale Saint-Michel des XIe et XVIIIe siècles qui surplombe les toits du centre historique de la ville, dans la vallée verdoyante de la Meuse, au Nord du département. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo de l'abbatiale Saint-Michel qui surplombe le centre-ville de Saint-Mihiel au coeur de l'été, avec sa tour-porche romane élevée dès le XIe siècle, la nef, le transept, le chevet et les 2 tours carrées furent remaniés au XVIIIe siècle.



Photo de l'abbatiale Saint-Michel des XIe et XVIIIe siècles qui domine le monument aux morts réalisé en pierre par le sculpteur Peynot en 1925, place Jean-Bérain, dans le centre historique de la Ville de Saint-Mihiel. Description de Saint-Mihiel.


La ville de Saint-Mihiel est riche d'un passé historique et artistique; surnommée la " Petite Florence Lorraine ", elle est une véritable étape patrimoniale incontournable, et une des portes du Parc Naturel Régional de Lorraine. Dominant la ville, l'abbaye bénédictine Saint-Michel a été construite aux XIe et XIIe siècles, vestige de cette époque, la tour-porche de l'abbatiale qui culmine à une hauteur de 38 mètres. La nef, le transept et le chevet ont été élevés au XVIIIe siècle. Entre le transept et le chevet s'élèvent 2 tours carrées, quant au chevet, il est surmonté d'un lanternon. L'intérieur de l'église comprend une haute nef voutée sur croisée d'ogives qui reposent sur des piliers circulaires cannelés. De vastes baies illuminent les bas-côtés et la nef qui est ornée d'un orgue du XVIIe siècle réalisé par le facteur Jean Adan, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1906. Autre trésor monumental, " la Pâmoison de la Vierge ", une sculpture remarquable de 1532 en bois de noyer, elle représente la Vierge Marie défaillante soutenue par Saint Jean; une oeuvre de Ligier Richier qui comptait à l'origine 9 personnages, elle a été classée aux Monuments Historiques en 1897. Le choeur de l'édifice, bordé de boiseries et de stalles monumentales, est orné d'un orgue de 1898 réalisé par le facteur Charles Didier van Caster, dont le buffet a été réalisé par Eugène Vallin de l'École de Nancy. L'abbatiale Saint-Michel est classée aux Monuments Historiques depuis 1982. Les bâtiments abbatiaux qui s'étirent au Sud de l'église renferment l'hôtel de ville, le musée d'Art Sacré et la bibliothèque Bénédictine qui comprend près de 9 000 ouvrages, dont 74 manuscrits et 86 incunables. Un ensemble abbatial des XVIIe et XVIIIe siècles classé également aux Monuments Historiques en 1982. La collégiale Saint-Étienne a été consacrée en 1543 et classée aux Monuments Historiques en 1907. Elle comprend 3 nefs d'égale hauteur et abrite une oeuvre Renaissance de Ligier Richier, la " Mise au Tombeau " ou " Saint Sépulcre ". Réalisée de 1554 à 1564, elle est l'oeuvre majeure de Ligier Richier et de la lorraine du XVIe siècle. Elle regroupe 13 personnages, dont le Christ au centre est porté par Nicodème et Joseph d'Arimathie, avec Marie Madeleine qui lui baise les pieds. Derrière, Saint-Jean et Marie Cléophée soutiennent la Vierge Marie défaillante. Quant à Salomé il recouvre le sépulcre d'un linceul, et Jeanne la Myrophore apporte la couronne d'épines, à côté d'eux se trouvent 2 soldats jouant aux dés et un centurion munit d'une lance. Un ange est également représenté, il serait un autoportrait du sculpteur. Cet ensemble sculpté est classé aux Monuments Historiques depuis 1862. La ville de Saint-Mihiel regroupe un grand nombre de monuments classés ou inscrits comme: le couvent des Minimes, le café des Arcades, les hôtels de Faillonnet, de Gondrecourt et de Rouyn ou la maison du Roi... Quant à la maison de Ligier-Richier, elle a été classée en 1921. Sur la rive droite de la Meuse, au Nord de la ville, se trouvent les 7 roches dites " les Dames de Meuse ". Selon la légende, 7 fées maléfiques voulaient détruire le village de Godonécourt (Saint-Mihiel) en plaçant chacune un gros bloc de pierre qu'elles alignèrent de façon à bloquer la Meuse pour inonder la cité, c'est l'archange Saint Michel qui a vaincu les fées et a sauvé le village.


Photo du chevet de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel surmonté d'un lanternon, avec les 2 tours carrées entre le transept et le choeur, un édifice classé depuis 1982. Histoire et description de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.


L'abbaye bénédictine dédiée à Saint Michel a été construite au XIe siècle par Albert II, vestige de cette époque, la tour-porche qui culmine à une hauteur de 38 mètres. La nef, le transept et le chevet ont été élevés au XVIIIe siècle. Entre le transept et le chevet s'élèvent 2 tours carrées, quant au chevet, il est surmonté d'un lanternon. L'intérieur de l'édifice comprend une haute nef voutée sur croisée d'ogives qui reposent sur des piliers circulaires cannelés. De vastes baies illuminent les bas-côtés et la nef qui est ornée d'un orgue du XVIIe siècle réalisé par le facteur Jean Adan, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1906. Autre trésor monumental, " la Pâmoison de la Vierge ", une sculpture remarquable de 1532 en bois de noyer représentant la Vierge Marie défaillante soutenue par Saint Jean, une oeuvre de Ligier Richier qui comptait à l'origine 9 personnages, elle a été classée aux Monuments Historiques en 1897. Le choeur de l'église bordé de boiseries et de stalles monumentales est orné d'un orgue de 1898 réalisé par le facteur Charles Didier van Caster, dont le buffet a été réalisé par Eugène Vallin de l'École de Nancy. L'abbaye bénédictine Saint-Michel est classée aux Monuments Historiques depuis 1982. Les bâtiments abbatiaux du XVIIIe siècle qui s'étirent au Sud de l'église renferment l'hôtel de Ville, le musée d'Art Sacré et la bibliothèque Bénédictine qui comprend près de 9 000 ouvrages dont 74 manuscrits et 86 incunables.


Photo de la haute nef voutée sur croisée d'ogives qui reposent sur des piliers circulaires cannelés, avec le bas-côté Sud orné d'une vaste verrière à 4 lancettes, à l'intérieur de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.



Photo de la Vierge Marie et de Saint Jean, un gros plan de la '' Pâmoison de la Vierge ''; une sculpture monumentale réalisée par Ligier Richier au XVIe siècle, dans l'église abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.



Photo du choeur de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel, avec son orgue Charles Didier van Caster dont le buffet a été réalisé par Eugène Vallin de l'École de Nancy, les stalles sont classées aux Monuments Historiques depuis 1906.



Photo de la grande verrière qui illustre le Saint Sépulcre et l'Assomption du Christ, dans le choeur de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel; des vitraux réalisés par le peintre-verrier Nicolas Lorin au XIXe siècle.



Photo de la grande verrière qui illustre la mort de la Vierge Marie et de l'Assomption de Marie, dans le choeur de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel; des vitraux réalisés par le peintre-verrier meusien Nicolas Lorin (1833-1882).



Photo de la Nativité de Jésus et de l'adoration des bergers, un épisode de la vie du Christ relaté dans l'Évangile selon Saint Luc; un vitrail situé dans le choeur de l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel.



Photo en gros plan du vitrail d'une des 10 verrières illustrant la vie du Christ, de la Vierge Marie et de saint Joseph, dans l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel des XIe, XIIe et XVIIIe siècles.



Photo panoramique verticale du très beau vitrail illustrant Sainte Odile, patronne de l'Alsace, dans l'abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel; une ville homologuée Petite Cité de Caractère depuis le 16 octobre 2019. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo de l'hôtel de ville de Saint-Mihiel installé dans un bâtiment de l'ancienne abbaye bénédictine des XVIIe et XVIIIe siècles dominé par l'abbatiale Saint-Michel, sur la place des Moines, dans le centre historique de la ville de Saint-Mihiel.



Photo de l'escalier de 1775 avec son garde-corps en fer forgé, dans une aile de l'ancienne abbaye bénédictine, il mène au musée départemental d'Art Sacré de la Meuse, ainsi qu'à la bibliothèque Bénédictine, rue du Palais de Justice, à Saint-Mihiel.



Photo de la magnifique bibliothèque Bénédictine de Saint-Mihiel, dans une aile de l'ancienne abbaye située dans la rue du Palais de Justice, au coeur de la ville Lorraine qui borde le fleuve Meuse. Histoire et description de la Lorraine.


La Lorraine se situe dans le Nord-Est de la France, elle comprend 4 départements: la Meurthe-et-Moselle avec Nancy comme capitale, la Meuse dont la capitale est Bar-le-Duc, la Moselle avec Metz comme capitale et les Vosges dont la capitale est Épinal. Cette vaste région possède un patrimoine naturel, historique et architectural des plus diversifiés qui s'est formé au fil du temps, de l'âge de pierre il y a 1 million d'années à nos jours. Ces trésors de l'histoire sont visibles dans tous les musées de la région qui nous emmène à l'âge du fer, à la période gallo-romaine, en passant par la Lorraine mérovingienne et carolingienne, ainsi que du Moyen Âge à nos jours. Mais la Lorraine c'est également des villes et des villages qui déploient une architecture de la Renaissance au XVIIIe siècle, ou à l'art nouveau, avec des églises et des cathédrales romanes ou gothiques. De grands personnages ont marqué son histoire comme: Jeanne d'Arc, le sculpteur de la Renaissance Ligier Richier, le peintre Georges de La Tour, le président de la République française Raymond Poincaré... Mais cette région est également marquée par de fortes déchirures, de douleurs et de malheurs, avec les guerres de 14-18 ou 39-45 où subsistent de nombreux sites de mémoire, comme Verdun, Bitche, Saint-Avold... La Lorraine c'est également sa gastronomie avec ses mirabelles, macarons, bergamotes de Nancy, confitures, madeleines, sa potée Lorraine, sa tourte, sa tartiflette au munster, son fromage blanc au kirch... et ses vins de Toul ou de Metz. Un vaste territoire de 23 547 km2 aux multiples visages, inséré à la région Grand Est le 1er janvier 2016, résultante de la fusion des régions voulues par le président de la République française François Hollande.


Photo d'une des salles du musée départemental d'Art Sacré de la Meuse, dans l'aile Sud de l'ancienne abbaye qui abrite également la bibliothèque Bénédictine, rue du Palais de Justice, au coeur de la ville de Saint-Mihiel.



Photo d'une des salles du musée départemental d'Art Sacré de la Meuse à Saint-Mihiel; un musée qui regroupe une grande collection d'orfèvrerie religieuse ainsi que de sculptures et autres objets de dévotion populaire.



Photo d'un tabernacle architecturé en chêne sculpté de la fin du XVIIe siècle et début du XVIIIe siècle, dans le musée départemental d'Art Sacré de la Meuse à Saint-Mihiel.



Photo d'une statue polychrome en bois sculpté de la Vierge à l'Enfant des XIIe et XIIIe siècles; exposée au musée départemental d'Art Sacré de la Meuse, à Saint-Mihiel, elle provient de l'église de la Nativité d'Iré-les-Prés.



Photo d'une statue de la Vierge à l'Enfant en pierre calcaire sculptée au XIVe siècle, dans le musée départemental d'Art Sacré de la Meuse, rue du Palais de Justice, à Saint-Mihiel.



Photo de la statue en pierre calcaire de Sainte Marguerite d'Antioche qui terrasse un dragon; une sculpture du XVIe siècle, dans le musée départemental d'Art Sacré de la Meuse, à Saint-Mihiel. Histoire de Marguerite d'Antioche.


Marguerite d'Antioche ou Sainte Marguerite est une vierge martyre née au IIIe siècle à Antioche. Convertie au christianisme, elle fait voeu de virginité et repousse les avances du gouverneur romain Olibrius qui vexé, la fait torturer, mais ses plaies guérissent par miracle, Olybrius ne put accepter l'échec et la fit décapiter. Une des légendes raconte également qu'elle fut avalée par un dragon et qu'elle en réchappe en transperçant son ventre pour en sortir au moyen d'une croix. C'est pourquoi on représente très souvent Sainte Marguerite avec un dragon enchainé et une palme du martyre dans la main. Sainte Marguerite d'Antioche meurt en martyre, décapitée vers 303 à cause de sa foi chrétienne et sa virginité. Elle fait partie des 14 Saints Auxiliateurs, elle est invoquée contre les maladies de la peau, les maux de reins et pour les accouchements. Sainte Marguerite est généralement illustrée avec un dragon à ses pieds, mais également sortant du ventre ou de la gueule d'un dragon, elle peut aussi être représentée tenant une croix, symbole de sa foi qu'elle refuse de renier, ou tenant la palme du martyre.


Photo de la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel, un édifice élevé au XVIe siècle qui abrite une mise au tombeau monumentale du sculpteur lorrain Ligier Richier. Histoire est description de la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel.


La collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel a été consacrée en 1543, elle a pris la place d'une première église élevée en 779 et rebâtie dans le style roman au XIe siècle. De style gothique flamboyant, elle a été remaniée en 1824, et classée aux Monuments Historiques en 1907. Située dans la rue du Général Audeoud, la façade Ouest et dominée par un clocher-porche à bulbe datant du XIXe siècle. L'intérieur de l'édifice comprend 3 nefs d'égale hauteur illuminées par de vastes verrières de style gothique à 3 et 4 lancettes, elles sont ornées de vitraux réalisés après la Seconde Guerre mondiale. Le choeur de l'église est décoré d'un très beau maître-autel néo-renaissance du XVIIIe siècle et d'une statue monumentale de la Vierge au manteau réalisée en terre cuite au XVIIe siècle. Elle est représentée protégeant sous sa main droite, les représentants de l'Église et sous sa main gauche les gens du peuple et les nobles. La collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel abrite une oeuvre Renaissance de Ligier Richier, une mise au tombeau réalisée de 1554 à 1564. Cette mise au tombeau ou " Saint Sépulcre " est une oeuvre majeure de Ligier Richier et de la lorraine du XVIe siècle. Elle regroupe 13 personnages, dont le Christ au centre est porté par Nicodème et Joseph d'Arimathie, avec Marie Madeleine qui lui baise les pieds. Derrière, Saint-Jean et Marie Cléophée soutiennent la Vierge Marie défaillante. Quant à Salomé il recouvre le sépulcre d'un linceul, et Jeanne la Myrophore apporte la couronne d'épines. À côté d'eux se trouvent 2 soldats jouant aux dés et un centurion munit d'une lance. Un ange est également représenté, il serait un autoportrait du sculpteur. Le Saint Sépulcre de Ligier Richier est classé aux Monuments Historiques depuis 1862.


Photo panoramique du '' Saint Sépulcre '' ou '' Mise aux Tombeau '' lors de sa restauration dans la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel, une oeuvre Renaissance du sculpteur lorrain Ligier Richier. Histoire du Sépulcre de Ligier Richier.


La Mise au Tombeau ou Saint Sépulcre est une oeuvre majeure de Ligier Richier et de la lorraine du XVIe siècle. Cette magnifique sculpture est exposée dans la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel, dans le département de la Meuse. Elle regroupe 13 personnages, dont le Christ au centre est porté par Nicodème et Joseph d'Arimathie, avec Marie Madeleine qui lui baise les pieds. Derrière, Saint-Jean et Marie Cléophée soutiennent la Vierge Marie défaillante. Quant à Salomé il recouvre le sépulcre d'un linceul, et Jeanne la Myrophore apporte la couronne d'épines, à côté d'eux se trouvent 2 soldats jouant aux dés et un centurion munit d'une lance. Un ange est également représenté, il serait un autoportrait du sculpteur. La Mise au Tombeau de Ligier Richier, dans la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel est classée aux Monuments Historiques depuis 1862.


Photo en gros plan du Christ porté par Joseph d'Arimathie, un détail du magnifique '' Saint Sépulcre'' de Ligier Richier; une '' Mise au Tombeau '' monumentale située dans la collégiale Saint-Étienne de Saint-Mihiel.



Photo de la statue de Ligier Richier réalisée par le sculpteur Léon Vadel en 1909; retirée par les allemands en 1916, puis refaite par le sculpteur en 1934, elle trône sur la place Ligier Richier de Saint-Mihiel. Histoire de Ligier Richier.


Ligier Richier est né vers 1500 à Saint-Mihiel en Lorraine, dans le département de la Meuse. C'est un des plus grands artistes lorrains de la Renaissance, il est présent dès 1530 sur d'importants chantiers princiers du duché de Bar, sous l'égide du duc Antoine de Lorraine. Surnommé " le Michel-Ange lorrain ", ses oeuvres sont principalement d'inspiration religieuse ou funéraire. Ligier Richier travaille la sculpture du bois, de la terre cuite et de la pierre calcaire de Saint-Mihiel et de Sorcy, il met également au point un traitement à la cire qui donne l'apparence du marbre. Converti au protestantisme sous le règne de Charles III de Lorraine, il lui réclame le libre exercice de la religion réformé. Suite à quoi, en 1563, Ligier Richier quitte la Lorraine et finit ses jours en exil à Genève où il meurt en 1567 dans la cité de Calvin. Ses pièces maitresses sont réunies dans les départements de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle: " la Mise au Tombeau " ou " Sépulcre " et la " Pâmoison de la Vierge " à Saint-Mihiel, le " Transi " de René de Chalon et le " Calvaire " à Bar-le-Duc, le " Calvaire " à Briey, la " Pietà " ou " Vierge de pitié " à Etain, la " Dame de Génicourt " ou " Vierge de Génicourt " à Génicourt-sur-Meuse, le " Retable de la Passion " à Hattonchâtel ou encore le " Gisant " de Philippe de Gueldre à Nancy. L'ensemble de ses oeuvres est classé au titre d'objet aux Monuments Historiques.


Photo des façades du centre historique de Saint-Mihiel baignées par une belle lumière du soleil couchant; surnommée la '' Petite Florence Lorraine '', elle est une véritable étape patrimoniale incontournable de la Meuse.



Photo des immeubles lorrains qui bordent la rue Raymond Poincaré dominée par le beffroi de l'ancien Hôtel de Ville du XVIIIe siècle, dans le coeur historique de la ville de Saint-Mihiel.



Photo en contre-plongée de l'ancien Hôtel de Ville de Saint-Mihiel, avec ses médaillons ovales surmontés du beffroi; un édifice construit en 1776 et inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1926.



Photo de la façade principale de la maison du Roi, avec son portail gothique et ses 7 doubles-fenêtres géminées, 2 rue Notre-Dame, à Saint-Mihiel; une vaste demeure du XIVe siècle classée aux Monuments Historiques en 1913.



Photo de l'entrée gothique de la maison du Roi à Saint-Mihiel, un portail orné d'une série de voussures à colonnettes et d'une statue de la Vierge à l'Enfant; cette ancienne demeure d'un riche drapier a été rachetée par le roi René en 1428.



Photo de la façade principale de l'ancien hôtel de Bousmard construit en 1520, 1 rue Carnot, dans le quartier historique de la ville de Saint-Mihiel; une vaste demeure inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1995.



Photo de la façade principale de l'ancien hôtel de Faillonnet construit en 1554, 3 rue Raymond-Poincaré, dans le quartier historique de la ville de Saint-Mihiel; une demeure Renaissance classée aux Monuments Historiques en 1994.



Photo de la chapelle de l'hôpital Sainte-Anne de Saint-Mihiel, avec sa grande rosace surmontée d'un fronton triangulaire et d'un lanternon, sur la place Jean Bérain, face à l'abbatiale Saint-Michel.



Photo du marché couvert de Saint-Mihiel de 1902, avec ses briques polychromes dans une armature métallique aux décorations de fruits et légumes en céramique, à l'angle des rues du Marché et du Manège, dans le quartier de la halle.



Photo de 2 des 7 roches dites '' les Dames de Meuse '', sur la rive droite du fleuve, à la sortie Nord de la ville de Saint-Mihiel; ces rochers en calcaire corallien représenteraient 7 fées maléfiques. Histoire de la légende des Dames de Meuse.


Les " Dames de Meuse " de Saint-Mihiel sont un ensemble de 7 roches en pierre calcaire corallien, elles dominent le fleuve à la sortie Nord de la ville. La légende dit qu'il fut un temps où Saint-Mihiel portait le nom de Godonécourt, pour une raison ignorée, 7 fées maléfiques voulurent détruire la ville par les eaux. Pour ce faire, elles prirent chacune un énorme bloc de pierre dans une carrière voisine et les disposèrent dans la Meuse de manière à former un barrage, le niveau de l'eau commença à monter menaçant la cité de la ruine. Mais l'archange Michel intervint en faveur de la cité, il vainquit les 7 fées, puis, il les obligea à retirer leurs roches de la Meuse pour les poser sur la rive. Pour montrer leur reconnaissance, les habitants baptisèrent leur cité du nom du saint, qui, par déformation au fil des siècles, est devenu Saint-Mihiel.


Photo d'un gros rocher en calcaire corallien qui borde le cours d'eau de la Meuse, à Saint-Mihiel au printemps, il fait partie des 7 roches dites '' les Dames de Meuse '' situées à la sortie Nord de la ville, le long de la route de Verdun.



Photo de la nécropole nationale de Vaux-Racine qui accueille les corps de 3417 soldats français tués dans le saillant de Saint-Mihiel lors de la Première Guerre mondiale, avec en fond, une réplique de la '' Pâmoison de la Vierge '' de Ligier Richier.



© 2010