Photos de l'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach




Photo de l'entrée de la nef à trois vaisseaux séparés par des arcs brisés, face au choeur de l'église romane Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire et description de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.


L'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach est l'ancienne collégiale-Saint-Michel-et-Saint-Gangolphe, elle a été construite sur un plan basilical dès la fin du XIe siècle à la place d'un édifice du VIIIe siècle détruit en 1080. Cette église romane est munie d'un porche qui s'ouvre par trois arcades en plein cintre, profond de deux travées, il est couvert de six voûtes d'ogives, un chef-d'oeuvre de l'art roman magnifiquement décoré qui tient sa réputation de la forme élaborée et des proportions harmonieuses de l'ensemble. La façade Ouest comprend également des statues ainsi que des bandes lombardes composées horizontalement de frises d'arceaux et verticalement, de lésènes. Le clocher date de 1865. Quant aux murs des bas-côtés il remonte à la fin du XIe siècle, côté Sud se trouve un linteau sculpté provenant de l'édifice primitif. L'intérieur de la collégiale comprend une vaste nef plafonnée munie de deux bas-côtés. La nef renferme un orgue de tribune Toussaint du XVIIIe siècle qui a été classé aux Monuments Historiques en 1976, ainsi qu'une chaire baroque sculptée de 1717 classée en 1971, en face se trouve la statue polychrome de Saint Sébastien du XVIIIe siècle. La nef est séparée des bas-côtés par de grandes arcades en plein cintre qui reposent sur des piliers carrés et des colonnes à chapiteaux polygonaux ornés d'arcatures. Les bas-côtés sont décorés d'un chemin de croix de Lucas Neysser de 1815 et ils abritent deux confessionnaux du XVIIIe siècle; le côté Nord est également muni d'un retable du XVe siècle représentant les saints patrons du chapitre et le côté Sud accueille les fonts baptismaux du XVIIIe siècle et le monument funéraire du chanoine Johannes Meistersheim. Le transept Sud comprend la dalle funéraire du prévôt Muller, l'autel Saint-Wendelin avec un bas-relief du XVe siècle ainsi que l'autel retable de la Déposition qui date de 1726. Ce dernier est muni des statues polychromes de Saint Pierre et Saint Paul de Tarse et de 2 tableaux illustrant la Déploration du Christ surmonté d'un médaillon de saint Jean Népomucène. À côté se trouve un reliquaire du XVIIe siècle. Le transept Nord accueille l'autel du Rosaire de 1718 où la Vierge à l'Enfant et surmonté de 2 anges, elle a à ses pieds Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne, de part et d'autre se trouvent les statues polychromes de Sainte Barbe et Sainte Catherine d'Alexandrie. L'autel du Rosaire est classé aux Monuments Historiques depuis 1971 comme la statue polychrome et dorée de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle. Le transept Nord comprend également l'autel du Précieux Sang de 1719 et la pierre tombale du chanoine Rechburger de 1513. Le Christ en Croix au-dessus de l'arc triomphal date du XVe siècle, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1971. Le choeur de l'église Saint-Jean-Baptiste est de style gothique à voûte d'ogives du XIIIe siècle, il a été restauré au XVe siècle suite à un incendie en 1457, la fenêtre du grand vitrail à remplage flamboyant date de cette époque. Les décors de la voûte représentaient les 4 évangélistes, seul Saint Matthieu est relativement bien conservé. La nef comprend un maître-autel à baldaquin baroque de 1706 qui porte les statues de la Vierge à l'Enfant et des saints patrons du chapitre, Saint Michel et Saint Gangolphe. De part et d'autre se trouve de magnifiques stalles gothiques en bois de chêne sculpté du XVe siècle. L'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach est classée aux Monuments Historiques depuis 1841.


Photo de la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre reposant sur des piliers et des colonnes à chapiteaux polygonaux; datée du XIe siècle, c'est la partie la plus ancienne de l'édifice.



Photo de la nef romane du XIIe siècle avec la chaire baroque monumentale du XVIIIe siècle, face au choeur de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Visiter l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, photos de Lautenbach, tourisme en Alsace.



Photo de la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, avec la chaire à prêcher baroque sculptée en 1717 et l'orgue Toussaint de 1772; un ensemble qui est classé aux Monuments Historiques. Histoire et description de Lautenbach.


Lautenbach est un village vosgien situé dans le département du Haut-Rhin, en Alsace, il fait partie du canton et de l'arrondissement de Guebwiller. L'histoire de Lautenbach remonte au VIIIe siècle quand des moines irlandais venus de l'abbaye de Honau y fondent un prieuré, une première église dédiée à Saint Michel est construite. Progressivement un village va voir le jour autour du monastère, au bord de la rivière de la Lauch, d'où son nom de Lautenbach, qui veut dire "rivière bruyante". À la suite des prises de position du moine-philosophe Manegold de Lautenbach en faveur du Pape lors de la Querelle des Investitures, les troupes impériales détruisent le couvent et son église primitive en 1080. C'est à la fin du XIe siècle qu'une communauté de chanoines augustins succède aux bénédictins et élève l'église collégiale. Protégé par les Habsbourg, le village s'agrandit, les habitants vivent pauvrement de l'exploitation de la forêt et de l'élevage jusqu'au XIXe siècle. L'industrialisation de Lautenbach commence avec l'implantation en 1830 d'une entreprise de recordage de coton de la manufacture anglaise, Maurice De Jongh. D'autres industriels suivent et le hameau de Schweighouse se forme avec des éleveurs, augmentant encore la population, ce qui apportera dans le village le terminus de la ligne de chemin de fer Bollwiller-Lautenbach. Mais la crise du textile mettra un terme à cette croissance, et les bombardements de 1915 à 1918 provoqueront de nombreux dégâts dans la cité romane. Aujourd'hui Lautenbach est un charmant village résidentiel niché dans la vallée du florival. Traversé par la rivière de la Lauch, le village est dominé par l'ancienne collégiale Saint-Michel-et-Saint-Gangolphe qui est devenu l'église Saint-Jean-Baptiste. Elle a été construite dès la fin du XIe siècle à la place d'un édifice du VIIIe siècle détruit en 1080. Cette église romane est munie d'un porche magnifiquement décoré qui tire sa réputation de sa forme élaborée et des proportions harmonieuses de l'ensemble. L'église Saint-Jean-Baptiste est classée aux Monuments Historiques depuis 1841, la chaire de 1717 depuis 1971 comme la statue polychrome et doré ainsi que l'autel du Rosaire, quant à l'orgue Toussaint du XVIIIe siècle il a été classé en 1976. Sur les hauteurs de Lautenbach, le hameau de Schweighouse-Lautenbach se trouve le pèlerinage de Saint Gangolphe, martyr de la fidélité conjugale, dont la chapelle, élevée par le Chapitre, fut achevée en 1446. À ses côtés se trouve la fontaine Saint-Gangolphe de 1664 et la grotte de Lourdes construite en 1947. La mairie de Lautenbach est installée dans l'ancien bâtiment conventionnel de la collégiale, il fut construit en 1517 et renferme un très beau cloître vouté, l'édifice est classé aux Monuments Historiques depuis 1994. Autre élément de la Renaissance, l'ancien relais de poste qui date de 1567. Lautenbach comprend également de nombreuses maisons remarquables du XVIIIe siècle comme l'ancienne prévôté ou la maison canoniale.


Photo des arcades qui reposent sur les piliers carrés et les colonnes à chapiteaux polygonaux ornés d'arcatures, dans la nef romane de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de la Route Romane d' Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest de l'Alsace la Route Romane est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman d'Alsace comprend plus de 120 sites répartis dans toute la Région, de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo en gros plan d'une colonne en grès rose à chapiteau polygonal orné d'arcatures, dans la nef romane de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.



Photo de la nef et de la croisée du transept de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach dominée par le grand Crucifix du XVe siècle sur l'arc triomphal, à l'entrée du choeur orné d'un maître-autel à baldaquin baroque du XVIIIe siècle.



Photo de la grande Croix triomphale de 1491, à l'entrée de la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, avec en fond la verrière du choeur à remplage flamboyant du XVe siècle. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo de la chaire et des bas-côtés dominés par l'orgue Toussaint du XVIIIe siècle, dans la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, un charmant village niché dans la vallée du Florival. Description du massif des Vosges en Alsace.


De la Petite Suisse d'Alsace à la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin, au Piémont vosgien avec ses collines calcaires à la flore exceptionnelle ou couvertes de vignes qui s'étendent jusqu'à Thann, en montant dans les étages boisés jusqu'aux crêtes subalpines, le massif des Vosges occupe en grande partie le territoire alsacien. Le Piémont des Vosges dans le Bas-Rhin est surmonté par les Vosges moyennes et ses sommets: le Donon 1008 m, le Climont 965 m ou le Champ de Feu 1099 m qui donne sur le Val de Villé le pays de la cerise. Les Vosges moyennes bas-rhinoises offrent de nombreux atouts aux promeneurs, avec ses collines calcaires recouvertes de prairies en fleurs ou de vignes qui s'étendent jusqu'à Orschwiller. De nombreux sites d'exception occupent cet espace naturel comme le Mont Sainte-Odile et le Mur Païen, les nombreux châteaux médiévaux dont le Haut-Koenigsbourg, le Frankenbourg, le Bernstein ou le château d'Andlau, de Guirbaden... mais aussi des cascades et des tourbières et de vastes forêts couvertes de hêtraies-sapinières. Les Vosges haut-rhinoises partent du Val d'Argent et remontent le Piémont vosgien qui poursuit la Route des Vins d'Alsace jusqu'aux portes du Sundgau, ceinturant la partie Nord, Est et Sud des Hautes-Vosges. Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges créé en 1989, englobe cette partie du massif jusqu'aux Hautes-Vosges. Dominées par la Route des Crêtes, les Hautes-Vosges sont le paradis des marcheurs avec ses cirques glaciaires, ses hautes chaumes et leurs sommets qui dominent le Pays de Belfort, la Lorraine et l'Alsace. Le Grand Ballon en est le plus élevé 1 424 m, il est suivi entre autres par, le Hohneck 1 363 m, le Gazon du Faing 1 306 m, le Petit Ballon 1 272 m, le Grand Ventron 1 204 m... En plus de ces sommets et ces chaumes balayés par les vents, il y a les plus beaux lacs du massif, de superbes tourbières mais également de très belles vallées comme le val d'Argent, la vallée de Munster, de la Wormsa, du Florival, de la Doller ou de la Thur.


Photo de la chaire à prêcher baroque de 1717 en bois sculpté, dans la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1971.



Photo panoramique verticale de la chaire à prêcher en bois du XVIIIe siècle de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, elle est sculptée des 4 évangélistes et de la Vierge à l'Enfant sur la cuve, l'abat-voix est surmonté de Saint Michel.



Photo de la statue polychrome du XVIIIe siècle de Saint Sébastien attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches, dans la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Sébastien.


Sébastien serait né à Narbonne au IIIe siècle, élevé au christianisme par ses parents. Il s'engagea dans l'armée Romaine vers 283 où il sera nommé capitaine de la garde prétorienne de Rome par l'empereur romain Dioclétien. Durant son service Sébastien soutenait les chrétiens persécutés et les condamnés à mort, il fit même de nombreuses conversions. Suite à une dénonciation, l'empereur se considéra trahi par son officier et le condamna à mourir sous les flèches des archers romains, mais les archers estimaient leur capitaine et ils n'atteignirent pas d'organes vitaux. Laissé pour mort, il fut recueilli et soigné par Irène, veuve du martyr chrétien Castalus. Une fois guéri Sébastien retourna devant l'empereur pour lui reprocher sa cruauté, excédé Dioclétien le fit battre à mort et jeté dans les égouts. Une chrétienne , guidée par une vision de Sainte Lucine retrouva le corps et l'enterra à l'emplacement actuel, dans les catacombes de Saint-Sébastien, près de Saint Pierre. Saint Sébastien est le patron des archers, des soldats, des athlètes et de plusieurs villes dans le monde. Il est invoqué contre la poliomyélite, la peste, les maladies contagieuses, les fièvres, les douleurs aux jambes ainsi que pour la guérison des enfants faibles. Saint Sébastien est représenté le plus souvent vêtu d'un simple linge noué à la hanche, attaché à un tronc d'arbre et frappé de plusieurs flèches.


Photo en gros plan de l'orgue de tribune Toussaint de 1772, dans la nef de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach; de style baroque, il a été classé aux Monuments Historiques en 1976.



Photo du bas-côté Nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, avec le Chemin de Croix et le confessionnal, face à l'autel du Rosaire de 1718, dans le transept Nord.



Photo du bas-côté Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, avec le Chemin de Croix et le confessionnal, face à l'autel retable de la Déposition qui date de 1726, dans le transept Sud.



Photo des fonts baptismaux du XVIIIe siècle et du vitrail Ouest illustrant le baptême de Jésus par Saint Jean Baptiste, dans bas-côté Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.



Photo du baptême de Jésus dans le Jourdain par Saint Jean-Baptiste, sur le vitrail au-dessus du baptistère, dans le bas-côté Sud de l'église-Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Jean-Baptiste.


Fils de Zacharie et d'Élisabeth la cousine de Marie, Jean le Baptiste ou Yahyâ ibn Zakariya, plus connu sous le nom de Saint Jean-Baptiste, était prédicateur en Judée au temps de Jésus. Il est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l'a désigné comme "l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde". C'est Jean le Baptiste qui a donné le baptême à Jésus sur les bords du Jourdain. Saint Jean-Baptiste est mort en martyr, décapité vers l'an 28 sur demande d'Hérodiade, femme du gouverneur Hérode Antipas.


Photo de l'autel retable de la Déposition de 1726, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach, avec les tableaux de la Déploration du Christ surmonté de saint Jean Népomucène et les statues de Saint Pierre et Saint Paul.


Le transept Sud comprend la dalle funéraire du prévôt Muller, l'autel Saint-Wendelin avec un bas-relief du XVe siècle ainsi que l'autel retable de la Déposition qui date de 1726, ce dernier est muni des statues polychromes de Saint Pierre et Saint Paul de Tarse et de 2 tableaux illustrant la Déploration du Christ surmonté d'un médaillon de saint Jean Népomucène, et à côté se trouve un reliquaire du XVIIe siècle.


Photo de la Déploration du Christ, un tableau du retable de l'autel de la Déposition de 1726, classé aux Monuments Historiques en 1971, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de la Déploration du Christ.


La Déploration du Christ est un épisode de la Passion du Christ qui a pour thème Jésus-Christ après la Descente de Croix et avant sa Mise au Tombeau. La Déploration met donc en scène généralement sa mère Marie, les Saintes Femmes, l'apôtre Jean et souvent d'autres personnages qui avaient été auparavant présents au pied de la Croix, comme Joseph d'Arimathie et Nicodème et parfois des anges. L'iconographie peut également traiter la Déploration devant le tombeau du Christ, mais souvent aussi au pied ou près de la Croix.


Photo de la statue polychrome de Saint Pierre avec les deux clefs, du paradis en or et terrestre en argent, sur l'autel retable de la Déposition de 1726, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Pierre.


Simon Barjona est né au début de l'ère chrétienne en Galilée, pêcheur sur le lac de Tibériade, il est l'un des premiers disciples à suivre Jésus de Nazareth qui le nomme "Képhas" le roc ou la pierre. Pierre était le chef des douze apôtres, à l'arrestation de Jésus, Pierre le renie par trois fois et après la crucifixion, au matin de Pâques, il voit le tombeau vide. Pierre fut le premier évêque de Rome, il est considéré par l'Église comme le premier Pape de l'histoire de 30 à 64. En 64 l'apôtre Pierre subit le martyr par Néron au cours des jeux du cirque à Rome, il sera considéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes, sous le nom de Saint Pierre. Saint Pierre est le saint patron des maçons, des pêcheurs et des poissonniers, il est invoqué pour la guérison des fièvres ainsi que pour la pluie et le beau temps. Saint Pierre est le plus souvent représenté avec deux clefs, celle du paradis en or et terrestre en argent.


Photo de la statue polychrome de Saint Paul tenant l'étée de son martyr, sur l'autel retable de la Déposition de 1726, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Paul.


Paul de Tarse ou saint Paul pour les chrétiens est né vers l'an 8 à Tarse, en Cilicie (Turquie). Il est l'un des 12 apôtres et l'une des figures principales du christianisme. Paul de Tarse était un des persécuteurs des premiers disciples de Jésus de Nazareth, jusqu'à sa rencontre avec Jésus où il en sortit profondément bouleversé et définitivement persuadé que le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple était Jésus-Christ. Après sa conversion, Paul réalisa de nombreux voyages comme missionnaires jusqu'à son arrestation à Jérusalem où il est renvoyé à Rome pour y être jugé. Il y passa 2 années en liberté surveillée, puis il poursuit ses voyages pour prêcher la fois chrétienne avant d'être à nouveau arrêté par les romains et condamné pour sa fois à la décapitation. Saint Paul meurt en martyr à Rome vers l'an 68, décapité par les romains avec une épée, c'est pourquoi on le représente souvent avec une épée et les évangiles dans les mains.


Photo du bas-relief de Saint-Wendelin du XVe siècle classé aux Monuments Historiques en 1971, sur l'autel qui lui est consacré, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint-Wendelin.


Saint Wendelin est né en 554, fils du roi d'Écosse Forchado et de la reine Irelina, il quitta sa destinée royale pour vivre humblement et prier Dieu. Wendelin quitta l'Angleterre pour la France, puis l'Allemagne où il s'installa comme ermite près de Trèves, ensuite il travailla comme porcher et berger chez un riche propriétaire. Sa sagesse fit vite le tour de la région et de nombreux paysans vinrent le trouver pour chercher des paroles de réconfort, il y fit de nombreux miracles pour la guérison de leurs bétails. Vers 597 Wendelin vécut chez les bénédictins à Trèves où il devient l'abbé de Tholey. Il meurt en 617, l'archevêque de Trèves Baldwin fit construire sur son cercueil une chapelle en 1320, et la ville de Saint-Wendel, en Sarre, fut construite autour de son tombeau. Les reliques de Saint Wendelin se trouvent dans l'église de Trèves. Le culte de Saint Wendelin sait très vite développé et de très nombreuses églises et chapelles lui sont dédiées dans les régions allemandes de Rhénanie-Palatinat et de Sarre, ainsi qu'en Alsace où il est fêté le 21 octobre par des processions se rendant aux nombreuses chapelles qui lui sont dédiées. Saint Wendelin est souvent représenté en berger avec sa houlette dans la main, il est le saint patron des pèlerins, des agriculteurs et des bergers, on l'invoque pour la guérison du bétail, pour obtenir de bonnes récoltes et éviter la peste et les épizooties.


Photo au mois de décembre de la très belle crèche de Noël en bois polychrome, dans le transept Sud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire et description de Noël en Alsace.


C'est à partir de la fin du mois de novembre que toute l'Alsace se prépare pour les fééries de Noël. Les villes et villages d'Alsace se parent alors de lumières et de décorations, les marchés de Noël commencent à voir le jour. L'esprit de Noël commence à naître, l'Alsace s'illumine du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, les sapins de Noël et les illuminations habillent la région tout entière... que la fête commence. Cette ferveur pour la fête de Noël en Alsace ne date pas de ce siècle, mais il faut remonter au XIVe siècle, où à Strasbourg le premier marché de Noël au Monde voit le Jour. Ce marché de Noël au Moyen Âge est appelé marché Saint-Nicolas ou "Klausenmärik", il se trouve alors à l'emplacement de l'actuel Palais Rohan, sur le bord de l'Ill, en 1570 il prendra le nom de l'Enfant Jésus, "Christkindel". Au XIXe siècle il est déplacé à la place Kléber, puis en 1871 il est à nouveau transféré, cette fois à la place Broglie où il va y rester sous le nom définitif de marché de l'Enfant Jésus ou "Christkindelsmärik". L'origine du sapin de Noël "Weihnachtsbäume" date de 1521, il voit le jour dans la ville bas-rhinoise de Sélestat qui possède à la Bibliothèque Humaniste, les premiers écrits. Noël a toujours été une grande fête en Alsace et durant les siècles elle a perduré, aujourd'hui la magie de Noël en Alsace est reconnue dans le Monde entier, l'Alsace entière perpétue les traditions de cet évènement qui commémore la venue de l'Enfant Jésus. Les marchés de Noël en Alsace font partie des traditions et apparaissent en même temps que le début de l'avent avec sa légendaire couronne. À l'origine, les marchés de Noël ne se faisaient que dans les grandes villes, actuellement ils s'étendent jusque dans nos campagnes afin d'y apporter la magie de Noël, avec ses illuminations, lucioles, décorations... souvent animés par des crèches vivantes et les légendes de Noël.


Photo en gros plan de la Vierge Marie et l'Enfant Jésus le 25 décembre, à la crèche de Noël de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.



Photo du magnifique autel du Rosaire qui date du XVIIIe siècle, dans le transept Nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire et description de l'autel du Rosaire de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.


L'autel du Rosaire de 1718 se situe dans le transept Nord de l'église Sainte-Jean-Baptiste de Lautenbach, Il a été réalisé en 1718 par les sculpteurs Anton Ketterer et Hans Jakob Braun en bois polychrome et doré. L'autel comprend la statue dorée de la Vierge à l'Enfant qui est surmontée de 2 anges, elle a à ses pieds Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne à qui elle remet le Rosaire. De part et d'autre se trouvent les statues de Sainte Barbe et Sainte Catherine d'Alexandrie. La Vierge Marie et l'Enfant Jésus sont entourés de 15 médaillons qui représentent 15 mystères du Rosaire. L'autel du Rosaire de l'église Sainte-Jean-Baptiste de Lautenbach est classé aux Monuments Historiques depuis 1971.


Photo de la Vierge à l'Enfant et de Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne avec les médaillons qui représentent 15 mystères du Rosaire, sur l'autel du Rosaire de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire des mystères du Rosaire.


La tradition rapporte qu'en l'an 1214, la Vierge apparaissant à Saint Dominique lui aurait dit: "Va et prêche mon Rosaire". Le Rosaire, c'est 20 mystères sur la vie de Jésus-Christ et de la Vierge Marie (15 à l'origine) à prier et méditer: 5 mystères joyeux qui sont les premiers que l'on prie, ils rappellent et contemplent le mystère de la naissance et de l'enfance de Jésus: l'Annonciation de l'Ange Gabriel à la Vierge Marie, la Visitation de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth, la Naissance de Jésus-Christ, la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem et le Recouvrement de Jésus au Temple de Jérusalem. 5 mystères douloureux qui s'associent à la Passion et à la mort de Jésus: l'Agonie de Jésus au jardin des oliviers, la Flagellation de Jésus, le Couronnement d'épines de Jésus, le Portement de la Croix de Jésus, la Crucifixion de Jésus et la mort de Jésus sur la Croix. 5 mystères glorieux: la Résurrection de Jésus, l'Ascension de Jésus au Ciel, la Pentecôte avec la descente du Saint-Esprit, l'Assomption de la Vierge Marie au Ciel et le Couronnement de la Vierge Marie au Ciel. 5 mystères lumineux qui furent introduits par Jean-Paul II en 2002 sont centrés sur Jésus: le Baptême de Jésus au Jourdain, les Noces de Cana, la Prédication du Royaume de Dieu, la Transfiguration de Jésus et l'institution de l'Eucharistie.


Photo de la statue polychrome et dorée de la Vierge à l'Enfant du XVe siècle, classée aux Monuments Historiques depuis 1971, dans le transept Nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de la Vierge à l'Enfant.


La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.


Photo de l'autel du Précieux Sang de 1719, classé aux Monuments Historiques en 1971, dans le transept Nord de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach; il représente le Calvaire de Jésus avec Marie et Saint Jean l'Évangéliste.



Photo du maître-autel à baldaquin baroque de 1706, classé aux Monuments Historiques en 1971, avec les statues de la Vierge à l'Enfant, de Saint Michel et Saint Gangolphe, dans le choeur de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach.



Photo de la statue de Saint Michel en chevalier ailé, une épée dans la main, sur le maître-autel à baldaquin baroque du XVIIIe siècle, dans le choeur de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Michel.


Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.


Photo de la belle statue polychrome de Saint Joseph qui tient des fleurs de lys dans la main, à l'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste de Lautenbach. Histoire de Saint Joseph.


Saint Joseph était artisan charpentier à Nazareth, il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte, il prit peur et songea à la congédier en secret lorsque l'Archange Gabriel lui apparut et dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas d'admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu'elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l'appellera Jésus. C'est lui qui fera paître tous les peuples avec un sceptre de fer.» il épouse donc Marie, accepte l'enfant et devient le père nourricier de Jésus qui appartient donc à la lignée du roi David. Saint Joseph est le patron de la vie, des familles, des enfants, des artisans, des travailleurs et des mourants, il est souvent représenté tenant l'Enfant Jésus ou des fleurs de lys.


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