Photo panoramique du château de Commercy à la tombée de la nuit; l'ancienne demeure du prince de Vaudémont, Charles-Henri, remaniée en 1745 par Emmanuel Héré pour Stanislas Leszczynski, le dernier duc de Lorraine. Histoire et description de Commercy.Cette photo est dans l'album : Lorraine ⇒ Meuse ⇒ Villes ⇒ Commercy ⇒ Photos panoramiques de Commercy Commercy est une ville située en Lorraine, dans le département de la Meuse, en région Grand Est. Chef-lieu d'arrondissement, elle fait partie de la communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs qui regroupe 54 communes. Commercy est célèbre pour son château et ses madeleines nées dans les cuisines du roi Stanislas vers 1750, mais cette belle cité meusienne possède également un riche patrimoine architectural. Ceinturée de remparts au Moyen Âge, la ville se développe progressivement autour de sa forteresse. Commercy est alors partagée entre deux seigneuries, elle jouit d'un statut juridique particulier qui la rend quasiment indépendante entre le royaume de France, et les duchés de Bar et de Lorraine. Deux châteaux occupaient la seigneurie: le château Bas, aujourd'hui disparu et le château haut, l'actuel château dit " de Stanislas " remanié par ce dernier au XVIIIe siècle. La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle sont marqués par le courant artistique de l'art nouveau en Europe, l'une des écoles les plus célèbres est celle de Nancy. De cette époque, la ville possède quelques beaux immeubles et maisons, comme la pharmacie Malard et la caisse d'épargne sur la place Charles-de-Gaulle, ou la maison au n°102 de la rue des Capucins, elle a été construite en pierre, en brique et en bois en 1902 par l'architecte Émile André de l'École de Nancy. Bâtie sur la rive gauche de la Meuse et traversée par le canal de l'Est, la ville de Commercy offre aux visiteurs des circuits à travers la cité, avec des découvertes de l'architecture de la Renaissance à la période Royal du XVIIIe siècle, jusqu'à l'art nouveau. Au coeur de la ville, l'église Saint-Pantaléon du XVIe siècle, remaniée au XIXe siècle, est une église-halle qui possède des statues et des tableaux de grand intérêt, notamment les toiles de Jean Girardet, le peintre de Stanislas. Les stalles qui bordent le chevet du choeur datent du XVIIe siècle, elles proviennent du couvent bénédictin de Breuil. L'ancien prieuré de Breuil fut occupé par des religieuses avant de passer au XIe siècle aux bénédictins. Les bâtiments sont reconstruits au XVIIIe siècle et classés aux Monuments Historiques en 1984. Ayant à l'origine appartenu aux évêques de Metz, le château de Commercy passe successivement entre les mains de la famille de Sarrebruck au XIVe siècle, puis au XVIIe siècle dans celles de Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz avant d'être racheté par le duc de Lorraine Léopold Ier qui le donne, en 1707, à Charles-Henri de Lorraine, prince de Vaudémont. C'est ce dernier qui va entreprendre la construction du château tel qu'on le voit aujourd'hui. Entre 1737 et 1744, le château de Commercy est occupé par la veuve de Léopold Ier, Élisabeth-Charlotte d'Orléans. Puis en 1745, par Stanislas Leszczynski, dernier duc de Lorraine, qui demande à Emmanuel Héré, son premier architecte, de l'embellir encore, en unissant le château à la place du Fer-à -Cheval par des ailes basses. La partie du château de Commercy du XVe siècle dite " Porte-à -Meuse " est classée aux Monuments Historiques depuis 1960, les communs du XVIIIe siècle depuis 1972. Dans la rue des Juifs se trouve l'ancienne synagogue de Commercy, un très bel immeuble du XVIe siècle inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926. Sur la place Charles de Gaulle se trouve l'ancien hôtel de ville qui abrite aujourd'hui la Maison de la Musique; un beau bâtiment construit en pierre d'Euville en 1759, et classé aux Monuments Historique en 1983. Le musée de la Céramique et de l'Ivoire est installé dans l'ancien complexe des bains-douches municipaux de 1930, au n°7 de l'avenue Carcano. De style Art Déco, il possède des pièces uniques en faïence, porcelaine, ivoire du XVIIe siècle au XXe siècle, c'est la deuxième collection la plus riche de France. |