Photo du château de Haroué au début de l'automne, avec ses tours d'angle circulaires qui se reflètent sur les eaux calmes des douves, dans le pays du Saintois, en Lorraine. Histoire et description du château de Haroué.Cette photo est dans l'album : Lorraine ⇒ Meurthe-et-Moselle ⇒ Le Saintois Le château d'Haroué, ou château des Beauvau-Craon, également appelé château de Craon est situé dans le petit village lorrain de Haroué, dans le Pays du Saintois, au Sud du département de Meurthe-et-Moselle en région administrative Grand Est. C'est un gué sur le Madon qui est à l'origine du premier château de Haroué, mot signifiant "Gué du Seigneur" en patois lorrain. Du XIIe au XIVe siècle, les sires d'Haroué y possèdent une maison forte protégeant ce passage stratégique. Au XIVe siècle, c'est la famille Bassompière qui hérite des terres. Le château, construit au XVe siècle, verra la naissance en 1579 du marquis François de Bassompierre, maréchal de France en 1622. Au XVIIIe siècle le château passe entre les mains de la famille Beauvau-Craon. Ceinturé de douves, le château d'Haroué a été reconstruit entre 1720 et 1732 par Germain Boffrand, pour Marc de Beauvau-Craon, sur les fondations du château de Bassompierre. De style classique, les trois corps de bâtiments avec la cour d'honneur, forment un carré encadré de quatre tours rondes et ceinturé de douves en eau. Deux grands artistes, qui participeront plus tard à la construction de la place Stanislas de Nancy, y travaillent: le sculpteur Barthelémy Guibal et le ferronnier Jean Lamour. L'architecte Germain Boffrand a souhaité en faire le symbole du temps qui s'écoule, pour ce faire il l'a orné de 365 fenêtres pour les jours de l'année, 52 cheminées pour les semaines, 12 tours et tourelles pour les mois et 4 ponts symbolisant les 4 saisons. Le parc à la française a été dessiné par l'architecte-décorateur Emilio Terry. Le château d'Haroué est classé aux Monuments Historiques depuis le 27 juin 1983, et le parc comme une partie de la vallée du Madon, est également un site classé depuis un décret du 3 juillet 1990. |