Divers photos du massif du Garlaban




Photo à contre-jour d'une randonneuse au sommet des barres rocheuses de Saint-Esprit au soleil couchant, au-dessus du vallon de Passe-Temps, dans le massif du Garlaban, avec Marseille en fond. Description du massif du Garlaban.


D'une superficie d'environ 8000 hectares, le massif du Garlaban s'étend au Sud-Est du massif de l'Étoile sur les communes d'Aubagne, de Marseille à la Treille, d'Allauch et de Roquevaire. Si les essences arbustives se composent principalement de Pin d'Alep, de Chêne pubescent et de Chêne vert, ce terrain calcaire est recouvert en majorité de garrigue, résultante des incendies répétés qu'a subi le massif du Garlaban. La garrigue est dominée par le Chênes kermès, les Genévriers, le Ciste, le Thym, le Romarin... Les principaux sommets du massif du Garlaban sont: la Butte des Pinsots 719 m, le Garlaban 714 m, le Pic du Taoumé 669 m, les Escaouprés 569m, Bau des Gouttes 554 m, la Grande Tête Rouge 512 m, le Ruissatel 448 m, la Tête Ronde 432 m, le Bec Cornu 419 m et les Barres Rocheuses du Saint-Esprit 385 m. De magnifiques vallons sont nés aux pieds de ces roches calcaires, comme les vallons de Passe-Temps, de Précatori, des Piches ou des Escaouprès, ils sont surmontés de grottes, les plus célèbres étant la grotte de Manon et la grotte du Grosibou. Tous ces noms évocateurs faisaient partie du terrain de jeux des vacances de Marcel Pagnol, qui écrivit: « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers ».


Photo au-dessus du village de la Treille au coucher du soleil, dans le massif du Galaban, avec la rade de Marseille en fond, dans le département des Bouches-du-Rhône. Histoire et description du village de la Treille à Marseille.


Le village de La Treille est un quartier de Marseille situé dans le 11e arrondissement, il culmine à 170 mètres d'altitude, à l'extrémité Sud du massif du Garlaban, entre le vallon de la Martheline et le vallon de Passe-Temps, au bas du village passe le canal de Marseille. La Treille est voisine des villes d'Allauch et d'Aubagne, dans le département des Bouche-du-Rhône (13), en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). La Treille, c'est le pays d'enfance de Marcelle Pagnol, avec sa fontaine de 1870 d'où jaillit "l'eau des collines" "la fontaine de Manon" rendue célèbre par Marcel Pagnol avec "Manon des Source" et "Ugolin" en 1952 ainsi que "Jean de Florette" et "Manon des Source" remake de Claude Berri en 1986. La Treille c'est son église, où Henri Vilbert fait ses inoubliables sermons dans "Ugolin". Mais c'est également le restaurant "le Cigalon" où on y est reçu chaleureusement et ou on y mange divinement bien, il y crépite encore le feu d'Antoine Arnaudy et ses pieds paquets dans le film "Cigalon" de 1935. En fermant les yeux sur la place principale, on entend encore les pas de Vincent Scotto dans "Jofroi" en 1934. La Treille c'est la ferme ou habitait Lili avec sa famille au chemin des Bellons, c'est "la Pascaline", villa que Marcel Pagnol loua en 1957 pour écrire une partie de "la gloire de mon père" et la Treille c'est des mots qui résonnent dans nos coeurs à tout jamais: Provence, colline, garrigue, Garlaban, Thym, Romarin... le monde de Marcel Pagnol. Enfin, le village provençal de la Treille c'est le point de départ des sentiers de Pagnol qui jalonnent les collines du massif du Garlaban, sur les pas du petit Marcel et de son ami Lili des Bellons.


Photo au-dessus des vallons de Précatori et de Passe-Temps au lever du soleil, sur les pas de Marcel Pagnol, dans le massif du Galaban au mois de juillet, avec Marseille en fond. Histoire de Marseille.


Marseille est la deuxième commune de France et la plus ancienne du pays, elle a été fondée par des Grecs de Phocée vers 600 ans avant Jésus-Christ sous le nom de Massalia. La cité phocéenne est le chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Occupée dès la préhistoire comme en témoigne la grotte Cosquer vers 20 000 ans avant notre ère, la cité de Marseille se fonde sur une histoire d'amour entre Protis le Phocéen et Gyptis de Ligurie. De nombreux conflits vont marquer la cité phocéenne, d'abord Massalia est opposée aux Carthaginois durant le Ve siècle avant J.C., puis en 49 av. J.C c'est César qui s'empare de la ville, plus tard, du Ve au VIIIe siècle, les guerres civiles se succèdent et la ville est en­vahie de toutes parts. Au IXe siècle l'évêque Babon fit construire la première enceinte fortifiée, le château Babon ou "Castrum Babonis" pour protéger la ville des invasions. À partir du XIe siècle Marseille connaît un nouvel essor et du XIIe au XIIIe siècle, cette croissance économique entraîne l'accroissement de la population. La cité portuaire se fortifie sur ordre de François 1er au XVIe siècle, notamment avec la construction de la tour Saint-Jean, du fort de l'île d'If (Château d'If) et du fort sur le haut de la colline de la Garde. Louis XIV poursuit les fortifications de la ville, non seulement pour la protéger mais également pour reprendre en main cette cité rebelle, il y fait élever les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas et en 1665, il constitue aussi une puissante flotte des galères. Les XVIIe et XVIIIe siècles voient le développement du centre-ville avec les premiers aménagements de cours, places, avenues, comme la Canebière, qui devient une grande artère descendant jusqu'au Vieux-Port. Au XIXe siècle de grands chantiers sont lancés et l'industrialisation se poursuit avec l'implantation de savonneries, huileries, minoteries, raffineries de sucre et une manufacture des tabacs. Le canal de Marseille est construit et l'eau de la Durance arrive à Marseille le 8 juillet 1847. En 1864 la basilique de Notre-Dame de la Garde est élevée à l'emplacement d'une chapelle de 1218 et la cathédrale Sainte-Marie-Majeure en 1893. Cette ascension amène le développement des transports en commun, l'omnibus de Marseille est créé de 1840 à 1879, relayé par le tramway et le Vieux-Port est traversé à partir de 1890 par le Ferry Boat, une navette rendue célèbre grâce à Marcel Pagnol dans les films "Marius" 1931, "Fanny" 1932 et "César" 1936. Marseille a beaucoup souffert lors de la Deuxième Guerre mondiale, notamment lors de la "rafle de Marseille", où au Nord du Vieux-Port, le quartier du Panier est qualifié de quartier criminel par les nazis. Le 24 janvier 1943, le général SS Oberg, assisté du préfet René Bousquet, y fait évacuer 30 000 habitants et 1 500 immeubles sont dynamités, laissant un champ de ruines jusqu'à la Libération. Aujourd'hui Marseille est une ville touristique, accueillante et chaleureuse, ses monuments sont mis en valeur et la cité phocéenne est devenue en 2013 ­capitale européenne de la culture. Quant au massif des calanques, il a été classé parc national le 18 avril 2012.


Photo à contre-jour au col d'Aubignane, à l'entrée du vallon de Marcellin au coucher du soleil, au pied des barres rocheuses de Saint-Esprit, dans le massif du Garlaban, sur le ban communal d'Aubagne au printemps. Histoire et description d'Aubagne.


Aubagne est une ancienne cité médiévale fondée au Moyen Âge. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence dans le pays d'Aubagne et de l'Étoile, au Sud-Est du département des Bouches-du-Rhône (13), en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Aubagne possède un patrimoine historique et culturel remarquable, comme l'église romane Saint-Sauveur fondée au XIe siècle, sur les hauteurs de la ville, elle a été reconstruite en 1608. La Porte Gachiou est l'entrée principale des remparts élevés en 1363, quant à la tour de l'horloge, elle a été bâtie en 1900. Le clocher triangulaire, place de l'Observance, est le reste de l'ancien couvent des Observantins du XVIIe siècle. Les 3 chapelles des Pénitents sont inscrites aux Monuments Historiques depuis 1927. La chapelle des Pénitents Noirs a pris la place d'une ancienne chapelle du IXe siècle dédiée à Saint-Michel, remaniée en 1728, elle fut dotée en 1784 d'une façade de style néo-classique inspirée du Panthéon de Rome. La chapelle des Pénitents Noirs accueille depuis 2008 le Centre d'Art d'Aubagne. La chapelle des Pénitents Blancs de style baroque, a été élevée en 1772, la façade principale est ornée d'un bas-relief qui représente la Colombe du Saint-Esprit ceinturée de nuages d'où partent les rayons du soleil, de part et d'autre se trouvent les statues de Saint Pierre et Saint Paul. Quant à la chapelle des Pénitents Gris fondée au XVIIIe siècle sur l'avenue Georges Clemenceau, elle est ornée d'un mur-clocher. Cette belle ville de Provence, à la porte de Marseille, possède de belles ruelles provençales et comme toutes les villes méditerranéennes, de vastes places ombragées. Dans le centre de la ville basse se trouve le cours Maréchal Foch aménagé sur l'ancienne rive droite de l'Huveaune. Arborée de platanes, la place abrite le monument aux Morts de la Grande Guerre inauguré en 1922, avec ses bassins-fontaines, une oeuvre réalisée par le sculpteur Henri Reybaud, sur des plans de l'architecte Castel; un ensemble inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques. Capitale des santons de Provence, Aubagne compte 38 ateliers de céramistes et santonniers, avec les créchistes, ils reconstituent la vie de Marcel Pagnol dans un ancien kiosque à musique, "le Petit Monde de Marcel Pagnol" où 200 santons donnent la vie aux décors des collines et mettent en scène les personnages des films de l'écrivain, cinéaste, académicien et enfant du pays d'Aubagne. « Je suis né à Aubagne, au pied du Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers », cette phrase ouvre « la gloire de mon père », le premier des volumes que Marcel Pagnol a consacrés à son enfance dans les collines. Des collines couvertes << d'un désert de garrigue qui va de Marseille jusqu'à Aix >>. De très belles demeures sont également à découvrir, comme la bastide Morochita, la villa Barthélemy, le château de la Demande, la maison natale de Marcel Pagnol ou le domaine de la Font-de-Mai au pied du Garlaban. Aubagne accueille également le Commandement de la Légion Étrangère (COMLE), avec son musée, et au mois d'avril, la grande cérémonie de Camerone.


Photo des panneaux de signalisation directionnelle au col d'Aubignane, une des zones névralgiques du massif du Garlaban, sur le ban communal d'Aubagne.



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