Photos de la Salicaire commune, Lythrum salicaria




Photo d'un parterre de Salicaires communes en fleurs ''Lythrum salicaria'', dans la réserve naturelle des Baronnets en Camargue, à la pointe de l'Espiguette, sur le ban communal du Grau-du-Roi au mois de juillet.



Photo à contre-jour des fleurs rose pourpré d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', au bord d'une ancienne gravière, le long du Rhin, dans la forêt de la Robertsau au mois de juillet. Description de la forêt du Rhin.


Le Rhin, "Royale comme le Danube, mystérieux comme le Nil, pailleté d'or comme un fleuve d'Amérique" disait Victor Hugo. Mais ce fleuve majestueux et légendaire borde bien l'Alsace et forme la frontière avec l'Allemagne. Avec ses 1 233 km de long, il est l'un des plus grands fleuves d'Europe. Durant des millénaires il a façonné une plaine alluviale de 300 km de long, le Rhin supérieur. De Bâle à Lauterbourg, les 7000 hectares de forêts alluviales rhénanes côté alsacien abritent une flore et une faune absolument exceptionnelle. Forêt primaire, cette jungle subtropicale rhénane comprend 3 zones principales: la partie basse "Grûnde", le long des méandres du Rhin, les "Brunnenwasser" et les "Giessen" qui se compose d'espèces d'arbres à bois tendre; "Le Ried blond", des prairies alluviales bordées de saules et de roseaux et la partie haute "Kôpfe" où se développe la jungle rhénane avec ses 55 espèces d'arbres, d'arbustes et de lianes arborescentes. Une formation végétale arborée ruisselante de lianes entremêlées qui s'élance haut dans le ciel cherchant la lumière. La forêt du Rhin comprend les milieux naturels les plus riches d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo à contre-jour des fleurs rose pourpre d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', au bord de l'étang du Leutesheim, dans la forêt rhénave de la Robertsau, à Strasbourg au coeur de l'été. Description de la Salicaire commune.


La Salicaire commune ou Lysimaque rouge "Lythrum salicaria" est une plante médicinale herbacée vivace de la famille des Lythracées "Lythraceae". L'inflorescence en épi est très allongée et dense, avec de belles fleurs rose pourpré à violet-mauve. Chaque fleur est pourvue de 6 pétales froissés. Les feuilles vertes, lancéolées et pointues, sont opposées en croix et en forme de coeur à la base. La tige quadrangulaire verte à pourpre est dressée, ramifiée et pubescente. Sa taille varie de 80 à 150 cm. Très commune, la Salicaire se rencontre en fleur de juillet à septembre, dans les milieux humides, en bordure de ruisseau, de roselières, de fossés humide, et dans les zones marécageuses ou les prairies très humides.


Photo à contre-jour des fleurs d'une Salicaire commune ou Lysimaque rouge ''Lythrum salicaria'', au bord du lac de Sainte-Croix au mois d'août, dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Description du Parc Naturel Régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc Naturel Régional du Verdon se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc Naturel Régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes de Digne et de Castellane ou les hautes et basses gorges du Verdon, avec les lacs de Sainte-Croix et d'Esparron. Des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoient les chênes truffiers et les oliveraies, de vastes espaces parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane, avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc Naturel Régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résultent des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie. L'économie du Parc Naturel Régional du Verdon est tournée vers le tourisme vert, mais également l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. Surnommé le château d'eau de la Provence, le Verdon et son parc accueillent chaque année environ 1,5 million de visiteurs.


Photo des fleurs de Salicaire commune ''Lythrum salicaria'' baignées par une douce lumière d'été, au bord d'un ''Brunnenwasser'', dans la partie basse ''Gründe'' de la forêt rhénane. Description des parties basses de la forêt du Rhin.


Les forêts du Rhin se sont développées grâce au fleuve qui y a déposé des alluvions fertiles au cours de ses crues. Sur les bords du Rhin et ses méandres, dans les parties basses "Gründe" se trouvent une végétation arbustive composée essentiellement d'arbres à bois tendre: le Saule, l'Aulne et le Peuplier noir. Des essences qui supportent les inondations prolongées et les fortes crues du Rhin. Ces méandres sont bordés notamment de roselières, de carex, de joncs ponctués de Salicaires et d'Iris jaune, de Menthe aquatique et de Myosotis des marais. Des bras d'eau qui peuvent être alimentés soit par la nappe phréatique "Brunnenwasser", ou par le Rhin et la nappe phréatique "Giessen". Des Milieux d'une grande richesse faunistique et floristique.


Photo d'une Salicaire commune en fleur ''Lythrum salicaria'' baignée par une belle lumière au lever du jour, à l'étang du Leutesheim, dans la forêt rhénane de la Robertsau, à Strasbourg au mois de juillet. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo d'une Salicaire commune en fleur ou Lysimaque rouge ''Lythrum salicaria'', dans une prairie humide du Ried Blond, le long du Rhin, à la Wantzenau au début du mois de septembre. Description du Ried Blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo à contre-jour des fleurs d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', au bord d'un méandre du Rhin qui relie les étangs du Blauelsand et du Leutesheim, au lieu-dit ''Blaueslandkoepfel'', à la Robertsau à la fin du mois de juillet.



Photo d'une Salicaire en fleur ou Lysimaque rouge ''Lythrum salicaria'', au bord d'un ''Giessen'', dans la forêt du Rhin de la Robertsau au lever du soleil, au lieu dit ''Blaueslandkoepfel''. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo en gros plan des belles fleurs roses d'une Salicaire ''Lythrum salicaria'', dans une prairie humide du Ried Blond, au Nord-Est de la Réserve Naturelle Nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. Description des Rieds.


Le mot Ried vient du vieil alémanique "Rieth", qui signifie roseau et, par extension, une "zone inondable". Le Ried est un paysage formé d'un ensemble de prairies humides alimentées et traversées par des cours d'eau bordés de roseaux, de haies, de lignes d'arbres ou de petits massifs boisés. Ces milieux naturels sont cantonnés pour l'essentiel dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Ils ont chacun leurs spécificités en fonction du microclimat, de la topographie et du substrat qui s'est formé sur des alluvions déposées par le fleuve et les rivières. Les rieds sont également formés par les résurgences et nappes phréatiques affleurantes. Des berges du Rhin et du Bruch de l'Andlau, au Grand Ried Centre Alsace de l'Ill, ou des Rieds de la Bruche, la Zorn, la Lauter, la Zembs, la Moder... ils ont tous leurs particularités. La flore et la faune des prairies riediennes sont d'une grande richesse, des parterres de fleurs colorent ces vastes surfaces herbeuses dès le début du printemps: Cardamines des prés, Renoncules âcres, Marguerittes, Linaigrettes ou Vergerettes annuelles mais également des espèces plus rares comme les Orchidées, l'Iris de Sibérie ou le Glaîeul palustre. De nombreux oiseaux spécifiques à ces milieux ouverts y sont présents comme le Courlis cendré, le Hibou des marais, la Cigogne blanche, le Busard des roseaux et le Râle des genêts. On y dénombre à Sélestat, la plus grande densité de Daims en France, mais le Chevreuil et le Sanglier sont également bien représentés dans les Rieds quand la chasse y est bien gérée et les prédateurs naturels respectés, comme le Renard, la Martre ou "autres Fouines". Les Rieds sont d'une importance capitale, outre leurs richesses écologiques, ils permettent l'absorption des fortes crues et inondations annuelles ainsi que la recharge de la nappe phréatique.


Photo en gros plan de l'inflorescence en épi très allongé et dense d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', avec ses belles fleurs rose pourpré, dont chacune est pourvu de 6 pétales froissés et 12 étamines à anthère jaune.



Photo en gros plan d'une Salicaire commune ou Lysimaque rouge ''Lythrum salicaria'', avec ses fleurs roses regroupées en une grappe allongée à l'extrémité de la tige; une plante médicinale herbacée vivace de la famille des Lythracées.



Photo à contre-jour d'un papillon Citron ''Gonepteryx rhamni'' en pleine récolte de nectar, sur une fleur de Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', dans la forêt rhénane de la Robertsau au mois de juillet. Description du Citron.


Le Citron "Gonepteryx rhamni" est un papillon diurne de la famille des Piéridés "Pieridae". Ce Lépidoptère est un des plus communs, il présente également une longévité exceptionnelle puisqu'il peut vivre un an à l'état adulte. Ses ailes veinées sont en forme de feuille verte pâle, avec un point roux cerclé de brun au centre. Le mâle a le dessus des ailes jaune citron, la femelle verdâtre. Leurs abdomens noirâtres sont ornés de fines lignes de poils blanchâtres. Le thorax est également couvert de poils blancs. Les antennes sont en forme de massue et la longue trompe est enroulée en vol. Son envergure est de 55 à 60 mm. La chenille mesure de 25 à 30 mm, elle est verte avec une fine bande claire longitudinale de chaque côté. Le Citron se rencontre très tôt, après son hivernage, dès le mois de février et jusqu'au mois d'octobre, dans les prairies, les garrigues, les sous-bois, les friches, les lisières de forêts ou les clairières et les jardins. .


Photo d'un Orthétrum réticulé mâle ''Orthetrum cancellatum'', sur une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', au bord d'une ancienne gravière, le long du Rhin, à la Robertsau au début du mois d'août. Description de l'Orthétrum réticulé.


L'Orthétrum réticulé "Orthetrum cancellatum" est un insecte de l'ordre des Odonates "Odonata", de la famille des libellulidés "Libellulidae". Cette grande libellule se caractérise par la couleur de son corps et de ses ailes. L'abdomen du mâle est bleu avec les segments S7 à S10 noires, les taches jaunes sont plus ou moins visibles sur les côtés, le plus souvent recouvertes d'une pruinosité gris bleu. Le thorax couvert de poils et uniformément gris noirâtre. Les yeux sont de couleur bleu vert. Chez la femelle et l'immature, l'abdomen est jaune avec une bande longitudinale noire sur les côtés. Le thorax jaune est orné de fines bandes noires. Les yeux sont en partie beige et jaunâtre. Les pattes du mâle sont noires, ceux de la femelle sont également de couleur noire mais jaune à la base. Les ailes des 2 sexes sont exemptes de taches, les ptérostigmas sont noirs et les nervures costales sont jaunes et bien visibles chez la femelle, orange plus ou moins visible chez le mâle. Sa taille varie de 45 à 50 mm pour une envergure de 70 à 80 mm. Très commun, l'Orthétrum réticulé se rencontre au printemps et en été, au bord des étangs, dans les zones humides et les mares aux eaux stagnantes où elle peut se reproduire, chasser et se nourrir d'autres insectes. Après l'accouplement, la femelle pond ses oeufs seule en frappant la surface de l'eau.


Photo d'un Sympétrum rouge sang ou Sympétrum sanguin ''Sympetrum sanguineum'', au sommet de l'inflorescence en épie d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', à la Robertsau un matin d'été. Description du Sympétrum rouge sang.


Le Sympétrum sanguin ou Sympétrum rouge sang "Sympetrum sanguineum" également appelé Sympètre rouge sang, est un insecte de l'ordre des Odonates "Odonata" de la famille des Libellulidés "Libellulidae". Le mâle de cette belle libellule se caractérise par un abdomen rouge vif qui se termine en massue, avec des pointillés noirs sur les côtés et sur les segments S8 et S9. Le thorax est uniformément brun ou brun rouge. La tête est rouge, avec une moustache frontale qui descend le long de ses yeux rouges. L'abdomen de la femelle est jaune beige, rougeâtre en vieillissant, avec des pointillés noirs sur les côtés et sur les segments S8 et S9. Le thorax est jaune. La tête est jaune, avec une moustache frontale qui descend également le long de ses yeux de couleurs beige et jaunâtre, comme chez l'immature. Chez les deux sexes les ailes ont la base jaune et les pattes entièrement noires. Sa taille varie de 35 à 40 mm pour une envergure de 50 à 60 mm. Le Sympétrum sanguin se rencontre au printemps et en été, au bord des étangs, des marais, dans les prairies humides et au bord des rivières à faible courant où il s'y reproduit, y chasse et se nourrit d'autres insectes.


Photo d'une Piéride du navet ''Pieris napi'' posée sur les fleurs d'une Salicaire commune ''Lythrum salicaria'', au bord d'un ancien méandre du Rhin, au lieu-dit ''Blaueslandkoepel'', à la Robertsau au mois d'août. Description de la Piéride du navet.


La Piéride du navet ''Pieris napi'' est un insecte lépidoptère diurne de la famille des Pieridées "Pieridae". Ce papillon a le dessus des ailes antérieures de couleur blanche avec l'apex gris sombre, elles sont ornées parfois d'un point noir chez le mâle et deux chez la femelle. Le dessous des ailes est blanc à verdâtre pâle avec des nervures caractéristiques grisâtres très marquées. Sa taille varie de 20 à 26 mm pour une envergure de 50mm. La chenille de 20 à 25 mm est verte avec des points jaunes sur les côtés. Elle peut avoir 2 à 3 générations du printemps à l'automne. Très commune, la Piéride du navet se rencontre du mois de mars au mois d'octobre, dans les jardins, au bord des chemins, dans les prairies et les champs de fleurs.


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