Photos de l'église de Bergheim




Photo de l'église de Bergheim baignée par une belle lumière d'automne, avec en fond, le château du Haut-Koenigsbourg construit à 757 mètres d'altitude au sommet du Staufenberg. Histoire du château du Haut-Koenigsbourg.


Situé sur son promontoire rocheux au centre de l'Alsace qu'il domine du haut de ses 757 mètres d'altitude, le château du Haut-Koenigsbourg a été construit au XIIe siècle sur le Staufenberg par Frédéric de Hauhenstaufen, comte de Souabe et duc d'Alsace. Détruit et démantelé en 1462, il est rebâti à partir de 1479 par Guillaume et Oswald de Tierstein qui le reçoivent de Frédéric III. La reconstruction du Haut-Koenigsbourg se fera en réutilisant les vestiges romans et il sera adapté à l'artillerie du XVe siècle. En 1633, après 8 jours de bombardement intensif et un siège de 53 jours, le château du Haut-Koenigsbourg tombe aux mains des Suédois lors de la Guerre de 30 ans; pillé et brulé, il restera inhabité et en ruine jusqu'à l'annexion de l'Alsace en 1870-71 par l'Allemagne. La ville de Sélestat, alors propriétaire des lieux, en fait cadeaux à Guillaume II en 1899 qui va faire restaurer le château du Haut-Koenigsbourg par l'architecte Bodo Ebhart en 1901, il est inauguré en 1908 par Guillaume II. Malgré les critiques de l'époque (plutôt politique) tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que le château du Haut-Koenigsbourg a été restauré quasiment aussi proche que le château des Tierstein. En 1918 au retour de l'Alsace à la France, le Haut-Koenigsbourg devient Palais national, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1862. Situé sur le ban communal d'Orschwiller, le Hat-Koenigsbourg est aujourd'hui un des sites touristiques les plus visités de France.


Photo du premier mur d'enceinte des remparts Sud de Bergheim, avec en deuxième plan, la Tour Fulweber et les maisons à pans de bois dominées par le clocher de l'église de l'Assomption. Histoire et description des fortifications de Bergheim.


Les fortifications de Bergheim sont les plus spectaculaires et les mieux préservées d'Alsace, elles sont constituées d'une double enceinte bien visible sur presque tout le tour de la ville, soit environ deux kilomètres. Les remparts comprenaient au XIVe siècle quatre tour-portes: la Porte Basse "Untertor", la Porte Neuve "Neutor", la Porte Nord "Leimentor" et la Porte Haute "Obertor" qui est la seule qui subsiste aujourd'hui, les trois autres ont été détruites au XIXe siècles pour faciliter le passage des charrettes. À la fin du XVe siècle les remparts de Bergheim ont été renforcés de huit tours de flanquements rondes adaptées aux armes à feu. Quant au fossé, il est large de 12 à 18 mètres et avait une profondeur pouvant atteindre 5 mètres. Les remparts Est et Nord sont les plus spectaculaires car censé être face aux attaques éventuelles. Les fortifications de Bergheim sont classées aux Monuments Historiques depuis 1948.


Photo du soleil qui se reflète sur une fenêtre du presbytère de Bergheim, avec l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie construite en pierres de grès rose au XIVe siècle et remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles. Histoire de Bergheim.


Les origines de l'occupation du territoire de Bergheim remontent à la préhistoire, comme en témoignent les fouilles archéologiques effectuées au Grasberg. La présence d'une villa Gallo-romaine de 7800 m2 du non de "Veredum" est attestée par la découverte en 1848 d'une mosaïque du IIIe siècle (exposée au musée Unterlinden de Colmar). Cette présence se confirme en 2006 par les trouvailles d'une deuxième mosaïque et une chambre de chauffe. La première mention écrite date du VIIe siècle où le village passa par donation à l'abbaye de Moyenmoutier en Lorraine. Bergheim passe ensuite à l'évêché de Toul pour aboutir au XIIIe siècle aux ducs de Lorraine, dans la maison des Ribeaupierre. Les Ribeaupierre élèvent le village au rang de ville avec les privilèges de frapper la monnaie, du droit d'asile et du droit de perception des taxes de douane. C'est Henri de Ribeaupierre qui fait fortifier Bergheim à partir de 1312, suite à l'incendie de la cité par les troupes du général Hartmann de Baldeck en 1287. Bergheim et ensuite vendue aux Habsbourg qui la recède à divers nobles avant de revenir en leurs possessions à la fin du XVe siècle. L'histoire de Bergheim c'est également des procès de sorcellerie qui se sont déroulés du XVIe siècle au début du XVIIe où une quarantaine de femmes furent torturées et condamnées à être brûlées vives. Avec le traité de Westphalie en 1648 la ville de Bergheim revient au roi de France Louis XIII et passera encore de mains en mains jusqu'à la Révolution Française. Aujourd'hui la cité médiévale de Bergheim offre aux visiteurs un très beau témoignage de ce passé; ceinturée de remparts et de tours, elle renferme de belles maisons alsaciennes et des fontaines remarquables au coeur de la Route des Vins d'Alsace surmontée du château de Reichenberg. Une magnifique cité médiévale alsacienne classée dans les plus beaux villages de France en 2022, élue village préféré des Français le 30 juin 2022, lors de l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern.


Photo de la façade Sud et du clocher de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim; un édifice élevé en pierres de grès rose au XIVe siècle, à l'emplacement d'une basilique du VIIIe siècle détruite en 1287.



Photo de l'entrée de la sacristie, à l'arrière de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim; l'intérieur est munie d'un plafond voûté d'une croisée d'ogives.



Photo de la niche gothique de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim; située au pied de la façade Sud, elle est dotée d'une belle fresque du XVe siècle illustrant l'Adoration des Mages.



Photo de la fresque du XVe siècle illustrant l'Adoration des Mages, dans la niche gothique située au pied de la façade Sud de l'église de l'Assomption-de-la-bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim. Description de la scène de l'Adoration des Mages.


L'Adoration des mages est un thème iconographique chrétien populaire d'un épisode de la vie du Christ raconté dans l'Évangile selon Matthieu (2, 1-12). Il illustre la visite des rois mages venus d'Orient lors de la nativité de Jésus à Bethléem. On y représente le plus souvent, les trois mages envoyés par le roi Hérode le Grand, ils sont guidés par une étoile qui les mènes auprès de l'enfant qui est tenu par la Vierge Marie, là, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant le nouveau-né et lui offrent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.


Photo du panneau explicatif qui retrace l'histoire de l'Adoration des Mages, sur la façade de l'église de l'Assomption-de-la-bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo d'une niche gothique de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim; située au pied de la façade Sud, elle est dotée d'une fresque du XVe siècle à peine visible qui illustre la Crucifixion de Jésus-Christ.



Photo du panneau explicatif bilingue en français et en allemand qui retrace l'histoire de l'église de l'Assomption-de-la-bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim érigée vers 1220 à l'emplacement d'une basilique de 703.



Photo en contre-plongée de la porte d'accès au clocher, avec le tableau de l'Assomption de la Vierge surmonté des fresques qui illustrent les attributs des 4 évangélistes, dans le porche d'entrée vouté sur croisée d'ogives de l'église de Bergheim.



Photo du tableau de l'Assomption de la Vierge, avec les apôtres autour du tombeau vide de Marie, dans le porche d'entrée de l'église de l'Assomption de Bergheim; une toile du XVIIIe siècle classée aux Monuments Historiques en 2002.



Photo des fresques du XVe ou XVIe siècle illustrant les attributs des 4 évangélistes dits ''Tétramorphe'', dans le porche d'entrée vouté sur croisée d'ogives de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo de la nef centrale séparée des bas-côtés par des arcs en plein-cintre qui reposent sur des colonnes toscanes en grès rose, avec en fond, le narthex surmonté de l'orgue Wetzel-Rinckenbach, dans l'église de l'Assomption de Bergheim.



Photo de la chaire à prêcher accolée à un pilier, dans la nef baroque, face au coeur gothique de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim. Histoire et description de l'église de Bergheim.


L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim a été construite entre 1320 et 1347 sur les fondation d'une ancienne basilique du VIIIe siècle détruite en 1287. L'extérieur de l'édifice possède un tympan en grès des Vosges du XIVe siècle représentant l'Adoration des Mages comme la fresque du XVe siècle dans une niche gothique côté Sud. Le porche d'entrée vouté sur croisée d'ogives est décoré de fresques qui illustrent les attributs des 4 évangélistes dits "Tétramorphe": l'homme ailé ou l'ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean. L'intérieur de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie comprend une triple nef plafonnée et un choeur voûté. Remaniée en 1718, la nef centrale est séparée des bas-côtés par des arcs en plein-cintre qui reposent sur des colonnes toscanes. Le décor intérieur se compose de fresques datant des XIVe et XVe siècles, elles illustrent notamment Saint Georges à cheval terrassant le dragon et une représentation du chemin de croix. De part et d'autre de l'arc triomphal en arc brisé se trouve les statues polychromes de la Vierge Marie et de Saint Jean l'Évangéliste, un grand Christ en Croix y est suspendu, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998, comme la chaire à prêcher, l'autel-retable du Sacré-Coeur et l'autel-retable du Rosaire. Les statues en bois polychrome de Saint Joachim et de Sainte Anne avec l'enfant Marie sont du XVe siècle, elles sont classées aux Monuments Historiques depuis 1999, avec notamment les tableaux de l'Assomption de la Vierge, de l'autel du Rosaire et de l'autel du Sacré-Coeur. Le nef collatérale Sud donne accès à la chapelle des Quatorze Saints Auxiliateurs, elle abrite notamment un Christ gisant, la cuve baptismale, une statue de la Vierge à l'Enfant et de Saint Sébastien, avec un tableau de Saint Joseph et l'Enfant Jésus. Le buffet d'orgue a été construit par Émile Wetzel en 1879 et la partie instrumentale a été réalisée par Martin et Joseph Rinckenbach en 1903 repris par Michel Gaillard en 2006, l'ensemble est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998. Le choeur voûté de l'édifice, avec son abside à cinq pans abrite une statue dorée de la Vierge Marie et un très beau maître-autel en bois de chêne, ils sont illuminés par 5 grandes verrières gotiques dont 3 à 2 lancettes. Sur le mur Nord se trouve une épitaphe à trois niches de style gothique flamboyant, aux armes des nobles de Hattstatt. Le choeur est également orné de fresques, 3 sur le mur Nord et 3 sur le mur Sud, elles illustrent: Saint Materne, Saint Léon IX et Saint Arbogast côté Nord et Sainte Hunna, Sainte Odile et Sainte Richarde côté Sud. Côté Nord, la porte donne dans la sacristie qui est voûtée sur croisée d'ogives. L'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1985.


Photo de la chaire à prêcher du XVIIIe siècle, dans la nef baroque de l'église de l'Assomption de Bergheim, avec à l'arrière, la fresque illustrant Saint Georges terrassant le dragon. Description de la chaire à prêcher de l'église de Bergheim.


La chaire à prêcher de l'église de l'Assomption de Bergheim a été construite en bois de chêne au XVIIIe siècle, elle est ornée d'un beau décor doré. L'escalier d'accès ceinture un pilier de soutien des arcades qui sépare la nef de la collatérale Nord. De style baroque, la cuve hexagone est décorée de l'Aigle de Patmos et des quatre Évangélistes: Matthieu, Luc, Marc et Jean. Le dossier est décoré d'une illustration de Jésus prêchant devant la foule. L'abat-voix en forme de dôme à sept pans est surmonté de la table des 10 Commandements coiffée d'une croix entourée du serpent d'airain. La chaire à prêcher de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998.


Photo de la sculpture dorée de l'évangéliste Saint Matthieu avec un ange à ses pieds, sur la cuve de la chaire à prêcher de l'église de l'Assomption de Bergheim. Histoire de Saint Matthieu.


Matthieu ou Matthieu-Lévi ou Saint Matthieu, est un galiléen de naissance, il exerce la profession de collecteur d'impôts pour les romains à Capharnaüm. Le jour où Jésus passa devant son bureau de péage, il lui demanda de le suivre, Matthieu abandonna tous ses biens et devient un de ses disciples, puis un des quatre apôtres évangélistes avec Marc, Jean et Luc. Son évangile, trace la généalogie de Jésus, et va de sa naissance jusqu'au choix de ses premiers disciples, en passant par sa tentation au désert. L'évangile de Saint Matthieu s'adresse à une communauté chrétienne issue du judaïsme, c'est pour cette raison qu'il fait référence à de nombreux passages de l'Ancien Testament. Saint Matthieu est mort en martyr en Éthiopie, en 61. Selon une légende Saint Matthias aurait été lapidé à Jérusalem par les Juifs et ensuite décapités à cause de sa fidélité au Christ. On le représente souvent accompagné de son ange symbolique ou en homme ange ou également comme collecteur d'impôts avec des balances de peseur d'or. Il est aussi représenté avec l'épée ou la hache du martyr ou avec le livre des évangiles. Saint Matthieu est le saint patron des agents des douanes, des banquiers, des changeurs et des comptables mais également, à cause de la hache de son martyr, celui des charpentiers, des taillandiers et des bouchers. Saint Matthieu protège les personnes atteintes de la petite vérole et de la coqueluche, il est le patron de Trèves et de Goslar.


Photo de la sculpture dorée de l'évangéliste Saint Marc avec un lion à ses pieds, sur la cuve de la chaire à prêcher de l'église de l'Assomption de Bergheim. Histoire de Saint Marc.


Saint Marc est un des quatre évangélistes, il est né au Ier siècle dans la province romaine de Cyrénaïque. Marc est l'un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre. C'est un compagnon des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'évangile selon Saint Marc du Nouveau Testament. Saint Marc est mort en martyr vers 68, il a été traîné avec une corde au cou. Il est souvent représenté tenant l'évangile ou avec un lion, l'un des quatre animaux symboliques de la vision d'Ézéchiel.


Photo de la sculpture dorée de l'évangéliste Saint Luc avec un taureau à ses pieds, sur la cuve de la chaire à prêcher de l'église de l'Assomption de Bergheim. Histoire de Saint Luc.


Saint Luc ou Luc l'évangéliste est né à Antioche dans une famille païenne au Ier siècle, il est un des quatre évangélistes. Médecin grec puis évêque au Ier siècle, il entend Saint Paul parler de Jésus qui vient apporter le salut et la résurrection; devant l'éloquence de ce dernier, il abandonne tous et se convertit à la fois du Christ. À partir de là, pendant 18 ans, il ne quittera plus l'apôtre Paul et le suivra jusqu'à son martyr à Rome vers 68. Saint Luc est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. Saint Luc est le plus souvent représenté écrivant son évangile ou à coté d'un boeuf ou un taureau en référence au sacrifice dans le Temple qui figure au début de son évangile. On le représente également peignant la sainte Vierge. Saint Luc aurait connu le martyr par crucifixion à l'âge de 84 ans. Il a été l'historien des débuts de la vie de l'Église, il est le saint patron des médecins et des peintres.


Photo de la sculpture dorée de Saint Jean l'Évangéliste avec un aigle à ses pieds, sur la cuve de la chaire à prêcher de l'église de l'Assomption de Bergheim. Histoire de Saint Jean l'Évangéliste.


Saint Jean l'Évangéliste est le fils de Zébédée et le frère de Jacques dit le Majeur, il est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée. Pécheur sur le lac de Tibériade, il était avec son frère, disciple de Jean le Baptiste jusqu'au moment où celui-ci leur désigna Jésus par ces termes : « Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ». C'est quelques jours plus tard, au bord du lac de Tibériade que Jacques et Jean suivirent Jésus. Saint Jean est le plus jeune des douze apôtres du Christ et l'un des quatre évangélistes, il était témoin de la mort de Jésus-Christ et a soutenu Marie jusqu'à sa Dormition à Jérusalem. De nombreux miracles sont attribués à l'apôtre Jean qui évangélisa l'Asie Mineure. La tradition fait de lui l'auteur de l'évangile de Jean ainsi que de l'Apocalypse suite à une révélation. Saint Jean est mort en martyr condamné à être jeté dans l'huile bouillante par le sénat, sous l'empereur Domitien de Rome. Saint Jean l'Évangéliste est souvent représenté jeune et imberbe aux côtés de Jésus écoutant les paroles du Seigneur ou avec un aigle à ses côtés symbole de vie nouvelle et de la voix du Christ venue du ciel; l'aigle symbolisant aussi la résurrection. Mais Saint Jean l'Évangéliste peut être également représenté accompagné d'un chaudron d'eau bouillante avec une palme du martyr ou avec les évangiles, il peut être aussi illustré un calice dans les mains d'où émerge un serpent symbolisant la coupe empoisonnée que lui a donné un prêtre païen d'Éphèse pour le mettre à l'épreuve. Saint Jean l'Évangéliste est le saint patron des vignerons, des tonneliers, des ciriers, des imprimeurs et des typographes.


Photo de l'orgue de l'église de l'Assomption de Bergheim construit par Émile Wetzel en 1879, remanié par Martin et Joseph Rinckenbach en 1903 et repris par Michel Gaillard en 2006, il est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998.



Photo de l'autel retable du Sacré-Coeur de 1805, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998, avec le reliquaire de Saint Clément, dans la collatérale Nord de l'église de l'Assomption de Bergheim.



Photo du tableau illustrant Sainte Catherine d'Alexandrie, Jean Eudes et Marguerite-Marie Alacoque surmontés d'un coeur enflammé, sur l'autel retable du Sacré-Coeur de 1805, dans la collatérale Nord de l'église de l'Assomption de Bergheim.



Photo de la fresque du XIVe siècle illustrant Saint Georges à cheval terrassant le dragon avec sa lance, dans la collatérale Nord de l'église de l'Assomption de Bergheim. Histoire de Saint Georges.


Georges de Lydda ou Saint Georges est né vers 275 à Lydda en Palestine, issu d'une famille riche, il devient officier dans l'armée romaine. Selon une des nombreuses légendes, Georges vient au secours d'une princesse victime d'un redoutable dragon, après un combat acharné et avec l'aide du Christ, il finit par triompher. Plus tard, Georges est victime des persécutions antichrétiennes de l'empereur Dioclétien, arrêté il subit une série de tortures mais resta fidèle à sa foi, il sera décapité vers 303. Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté, il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon, allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le Démon. Saint Georges est considéré comme le modèle des chevaliers chrétiens, il est un des 14 Saints Auxiliateurs, on l'invoque contre de nombreuses maladies mais également pour la protection des chevaux.


Photo de l'autel retable du Rosaire de 1805, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998, avec le le martyr de Saint Sébastien surmonté du tableau du Rosaire, dans la collatérale Sud de l'église de l'Assomption de Bergheim.



Photo de la fresque du XIVe siècle illustrant 4 stations du chemin de croix en 1, dans la collatérale Sud de l'église de Bergheim: Jésus rencontre Marie, Jésus et Véronique, Jésus dépouillé de ses vêtements et Jésus est cloué sur la croix.



Photo de la statue polychrome représentant l'éducation de Marie par sa mère Sainte Anne, dans la collatérale Sud de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim. Histoire de Sainte Anne.


Sainte Anne est née au 1er siècle avant Jésus-Christ à Séphoris près de Nazareth en Galilée, elle est la mère de la Vierge Marie, la grand-mère du seigneur Jésus, son mari est Joachim. Sainte Anne était de la tribu de Juda et de la race royale de David. On la représente souvent avec Marie jeune enfant à qui elle apprend à lire les Saintes Écritures ou dans la "Sainte Parenté" avec sa fille Marie, son petit-fils Jésus et ses trois maris: Joachim, dont est issue la Vierge Marie, puis à sa mort avec Cléophas dont est issue Marie Jacobé qui serait la mère de Barsabbas le Juste et des apôtres Jacques le Mineur, Simon et Jude, et enfin avec Salomas ou Salomé, dont est issue Marie Salomé la mère des apôtres Jean et Jacques. Anne enfanta Marie après vingt ans de mariage, c'est pourquoi elle est implorée pour les problèmes de stérilité ainsi que dans les accouchements difficiles. Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle et en Occident au XIe siècle avec notamment le premier sanctuaire dédié à la sainte, l'ancienne cathédrale d'Apt dans le Vaucluse. Sainte Anne est invoquée également contre la pauvreté et pour les accouchements heureux.


Photo de la statue polychrome de Saint Joachim, l'époux de Sainte Anne et le père de Marie, dans la collatérale Sud de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim. Histoire de Saint Joachim.


Saint Joachim est née au 1er siècle avant Jésus-Christ à Sepphoris, il était de la tribu de Juda et de la race royale de David. Joachim est le père de la Vierge Marie, la grand-père du seigneur Jésus, sa femme est Anne. Joachim et Anne sont décrit comme des riches éleveurs de brebis très pieux, ils donnent régulièrement aux pauvres et au temple. Mais Anne étant stérile, le couple est repoussé par le Grand Prêtre qui refuse à Joachim de déposer ses offrandes. Couvert de honte, Joachim se retire dans le désert auprès de ses bergers. Un jour, un ange envoyé par Dieu lui apparaît qui promit à Joachim et Anne une fille habitée par l'Esprit-Saint. Heureux, Joachim quitte le désert et se rend à Jérusalem où l'attend Anne, et le couple se serre dans les bras. Joachim est le plus souvent représenté avec une canne ou avec Marie jeune enfant et Sainte Anne, le couple est célébré le 26 juillet dans le rite romain et le 9 septembre en Orient.


Photo de la chapelle de style néogothique dédiée aux 14 Saints Auxiliaires; rajoutée en 1819, l'entrée se situe dans la nef collatérale Sud de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo de l'arc triomphal en arc brisé à l'entrée du choeur de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim, avec les statues polychromes de la Vierge Marie et de Saint Jean l'Évangéliste et un grand Christ en Croix suspendu.



Photo du magnifique Christ en Croix suspendu du XVe siècle, avec les attributs des 4 évangélistes dits ''Tétramorphe'', sur l'arc triomphal de l'église de Bergheim; un calvaire inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1998.



Photo de la statue polychrome de la Vierge Marie, contre le côté gauche de l'arc triomphal de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim. Histoire de la Vierge Marie.


Marie est née en Judée au 1er siècle, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo de la statue polychrome de Saint Jean l'Évangéliste, contre le côté droit de l'arc triomphal de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo de l'abside à 5 pans du choeur de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim, avec le maître-autel, l'épitaphe à trois niches de style gothique flamboyant et les 5 grandes verrières dont 3 à 2 lancettes.



Photo des stalles du mur Nord surmontés de 3 fresques illustrants Saint Materne, Saint Léon IX et Saint Arbogast, dans le choeur de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo en gros plan de la fresque illustrant Saint Materne en évêque coiffé de sa mitre, avec son bâton épiscopal et une maquette d'église dans la main, sur le mur Nord du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Saint Materne.


Saint Materne est né en Lombardie vers la fin du IIe siècle. Il prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles en 314. Réputé pour sa sagesse, il était proche de l'empereur Constantin. Materne était évêque de Cologne, de Trèves et de Tongres, il a évangélisé les régions rhénanes. Saint Materne est mort à Trèves vers 340. Selon une très belle légende, il aurait été le fils ressuscité de la veuve de Naïm, envoyé par Saint Pierre avec Euchère et Valère pour évangéliser les régions rhénanes, il tomba gravement malade en Alsace et mourut; ses amis Euchère et Valère retournèrent à Rome auprès de Saint Pierre qui leur donna son bâton afin qu'ils le mette dans la main de Materne, après une longue marche se fut chose faite et Materne ressuscita et reprit son apostolat. Saint Materne est imploré pour la guérison des fièvres.


Photo en gros plan de la fresque illustrant le pape alsacien Saint Léon IX coiffé de sa mitre, avec sa férule papale et les Saintes Écritures dans la main, sur le mur Nord du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Saint Léon IX.


Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg est né le 21 juin 1002 à Eguisheim, son père, Hugues IV est seigneur d'Eguisheim et sa mère est la fille du comte de Dabo. Après avoir suivi dès l'âge de 5 ans ses études à Toul, il devient chapelain de l'Empereur Conrad II, puis évêque de Toul en 1026. Il est couronné pape le 12 février 1049 sous le nom de Léon IX. Le pape Léon IX a lutté pour la paix en Europe où il voyagea beaucoup, son pontificat est marqué par le début de la réforme grégorienne et la lutte contre les hérésies. Le pape Léon IX est mort le 19 avril 1054 à Rome, il a été canonisé par le pape Victor III en 1087.


Photo en gros plan de la fresque illustrant Saint Arbogast en évêque coiffé de sa mitre, avec son bâton épiscopal et les Saintes Écritures dans les mains, sur le mur Nord du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Saint Arbogast.


Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.


Photo en gros plan de la fresque illustrant Sainte Huna ou Sainte Hune, sur le mur Sud du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Sainte Huna.


Sainte Huna ou Hune est née au VIIe siècle, elle est l'épouse de Hunon seigneur d'une d'une contrée munie d'une villa Gallo-Romaine qui est devenue Hunawihr en Alsace, un des plus beaux villages de France. Hunon et Hune offrent leurs terres à l'ancien évêque de Nevers Saint Déodat, fondateur de l'abbaye de Saint-Dié qui administrera Hunawihr jusqu'au XIIIe siècle. Huna était une femme très charitable, elle se met au service des pauvres et des malheureux, elle les soigne, lave leurs linges et les loge. Hune fut nommée la "Sainte Lavandière". Une légende raconte qu'une année de mauvaise récolte Huna aurait changée l'eau de la fontaine en vin. Sainte Huna mourut en 679 et fut canonisée par le pape Léon X le 15 avril 1520, suite à quoi la fontaine Sainte-Huna et l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr devinrent un lieu de pèlerinage.


Photo en gros plan de la fresque illustrant Sainte Odile en robe d'abbesse, avec la crosse et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, sur le mur Sud du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo en gros plan de la fresque illustrant Sainte Richarde en impératrice, avec son sceptre impérial et la maquette de son abbaye dans les mains, sur le mur Sud du choeur de l'église de Bergheim. Histoire de Sainte Richarde.


Richarde de Souabe est née en 843, elle est la fille du comte Erchanger de Souabe. Elle épousa en 862 le jeune prince carolingien Charles III dit "le Gros" qui devient roi des Francs de Rhénanie puis empereur d'Occident en 881. Charles le Gros fit cadeaux à son épouse Richarde qui était chrétienne de nombreuses abbayes dont celle d'Étival. Richarde était une très belle femme, très pieuse et engagée en politique auprès de son mari qu'elle conseille. Mais l'empereur veut répudier son épouse pour cause d'adultère, Richarde propose de prouver sa fidélité et sa virginité par l'épreuve du feu. C'est à partir de là que la légende raconte que Richarde pour prouver son innocence, se soumet au jugement de Dieu; pour ce faire, elle marche sur un bûcher et traverse les flammes sous le regard de son mari et d'un évêque, elle sort de cette épreuve sans la moindre brûlure et pleinement justifiée. Mais meurtrie de cette humiliation, Richarde quitte Charles le Gros pour vivre retirée dans la montagne. Sur le chemin, elle voit un ange qui lui dit: << là où tu verras un ours creuser la terre, tu établiras la demeure de Dieu >>. Ce fut chose faite à l'entrée d'une vallée, à côté d'une rivière, Richarde vit un ours gratter le sol et c'est là qu'elle fonda son monastère qui deviendra l'abbaye Sainte Richarde d'Andlau. Richarde mourut le 18 septembre 896; quand le pape Léon IX vint en Alsace, il plaça les restes de la première abbesse d'Andlau sur des autels, lui rendit hommage et la canonisa en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Aujourd'hui, l'église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau et un haut lieu d'énergie en Alsace, de très nombreux visiteurs et pèlerins y viennent se ressourcer et trouver le réconfort. L'ancienne abbaye Sainte Richarde d'Andlau fut témoin de nombreuses guérisons inexpliquées, encore aujourd'hui des pèlerins souffrant de maux de tête, de douleurs articulaires, de problème de dos... y ressortent soulagés.


Photo en gros plan du vitrail illustrant la Sainte Famille, avec Marie, Joseph et l'Enfant Jésus, dans le choeur de l'église de Bergheim qui est illuminé par 5 grandes verrières de 1903, dont 3 à 2 lancettes sont consacrées à la Vierge Marie.



Photo en gros plan du vitrail illustrant Marie Reine du Ciel et Jésus Rois de l'Univers, sur une des 3 verrières consacrées à la vie de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Bergheim.



Photo de la Grand-Rue de Bergheim à la fin de l'été, avec le presbytère dominé par l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie du XIVe siècle, remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles. Description de Bergheim.


Bergheim est une cité médiévale et viticole qui fait partie du canton de Sainte-Marie-aux-Mines et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé. Elle se situe sur la Route des Vins d'Alsace dans le département du Haut-Rhin. Une commune ceinturée par 340 ha de vignes dont près de 40 occupés par deux Grands Crus, l'Altenberg et le Kanzlerberg. Cette charmante petite ville a su conserver un patrimoine extraordinaire. De plan rectangulaire, Bergheim est ceinturé de remparts des XIVe et XVe siècles, avec 9 tours de flanquements et une tour-porte dite "Obertor" la Porte Haute. L'intérieur de la cité comprend de très nombreuses maisons alsaciennes à pans de bois des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles et de belles fontaines en grès des Vosges. L'église Notre-Dame de l'Assomption date du XIVe siècle, elle abrite de très belles fresques des XIVe et XVe siècles. L'Hôtel de Ville de 1767 domine la très belle place du Docteur Pierre-Walter, un vaste bâtiment qui a pris la place de l'ancien poël communal. La synagogue se trouve dans la rue des Juifs, elle a été construite entre 1860 et 1863 dans un style néo-roman à l'emplacement où elle avait été construite au XIVe siècle. Bergheim possède également un musée "la Maison des Sorcières"; situé dans le bâtiment de l'ancien ossuaire du XVIe siècle, il retrace l'histoire des 40 femmes accusée de sorcellerie qui furent torturées et brulées vives aux cours des XVIe et XVIIe siècles. Au fil des rues, ruelles et places, Bergheim est un enchantement, tantôt un cadran solaire de 1711, un tilleul de 1300, des linteaux du XVIe siècle et tantôt des galeries de maisons vigneronnes, des portes sculptées ou un pignon Renaissance en escalier... une découverte sans fin pour une petite cité médiévale de 1800 âmes. Avec 42 monuments et objets classés ou inscrits aux Monuments Historiques, Bergheim a été classé dans les plus beaux villages de France en 2022, et élu village préféré des Français le 30 juin de la même année, lors de l'émission de France 2 présentée par Stéphane Bern.


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