Photos de l'intérieur de l'église




Photo de la nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr; construite en 1537, elle abrite un orgue Calinnet et une chaire originale dont l'escalier traverse un pilier. Histoire et description de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.


L'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr a été construite entre les XVe et XVIe siècles sur les fondations d'une église romane du XIe siècle. Elle abrite un cimetière catholique fortifié des plus remarquables d'Alsace (le cimetière protestant étant à l'extérieur des fortifications bastionnées). Les remparts de l'enceinte hexagonale sont flanqués à chaque angle de 6 bastions semi-circulaires percés d'archères. La porte d'entrée en plein-cintre faisait office de tour-porte, elle est équipée d'archères-canonnières. L'église Saint-Jacques-le-Majeur servait de protection et de refuge aux populations en cas de danger. L'intérieur de l'église fortifiée de Hunawihr comprend une série de quinze fresques du XVe siècle des plus remarquables dans la chapelle du clocher, quatorze d'entre elles illustrent la vie et les miracles de Saint Nicolas, et une le couronnement de la Vierge Marie par la Trinité ( ou de Sainte Huna par trois évêques). La nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur a été construite en 1537, elle abrite une chaire en grès des Vosges où l'escalier d'accès situé dans le transept Nord traverse le pilier. L'orgue de tribune est de style baroque, il a été construit par Jacques Besançon en 1760 et remanier par Joseph Rabiny et François Callinet en 1803, la partie instrumentale est classée aux Monuments Historiques depuis le 24.09.1987, quant au buffet, il est classé depuis le 22.07.1983. Le transept Nord est surmonté d'un plafond voûté dont la clef de voûte représente le blason de Hunawihr, un très beau tableau illustre le martyr de Saint Jacques le Majeur; réalisé par Charles Corty, il montre l'apôtre emmené au supplice, son délateur qui est pris de remords se jette à ses pieds pour implorer son pardon. Le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur date de 1524, il possède un très beau plafond voûté dont les clefs de voûte représentent les armoiries du Duché de Wurtemberg-Montbéliard, l'aigle bicéphale du Saint Empire romain Germanique des Habsbourg et un blason des possessions espagnoles des Habsbourg. Le choeur est également muni d'un très beau maître-autel néogothique du XVIIIe siècle, d'un tableau illustrant l'Assomption de la Vierge Marie et d'une statue dorée de Marie. L'ensemble est illuminé de quatre grandes verrières dont trois sont ornées de très beaux vitraux du XIXe siècle illustrant Saint Jacques le Majeur, Sainte Huna et Saint Déodat. L'église Saint-Jacques-le-Majeur se partage entre protestants et catholiques "simultaneum" depuis 1687 où Louis XIV instaure le droit de culte au catholique, avant cela, Hunawihr était un village de culte luthérien instauré par le comte Georges de Wurtemberg-Montbéliard en 1534. L'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr a été classée aux Monuments Historiques en 1972.


Photo de la nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr face à l'orgue Dubois-Besançon-Rabiny-Callinet de style rococo des XVIIIe et XIXe siècles, classé aux Monuments Historiques en 1987 pour la partie instrumentale et 1983 pour le buffet.



Photo de l'orgue de tribune Dubois-Besançon de style rococo du XVIIIe siècle, reconstruit par Rabing-Callinet au début du XIXe siècle, dans la nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de l'orgue de l'égise mixte de Hunawihr.


L'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr abrite un orgue de tribune construit par les facteurs d'orgues Louis Dubois et Jacques Besançon en 1765, il a été reconstruit par Joseph Rabiny et François Callinet en 1803 et comprend un très beau buffet rococo. La maison Callinet c'est chargée de l'entretien de l'orgue jusqu'à sa fermeture. La partie instrumentale de l'orgue de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr a été classée aux Monuments Historiques le 24 septembre 1987, quant au buffet le 22 juillet 1983.


Photo de la nef de l'église fortifiée de Hunawihr, avec ses baies gothiques à deux lancettes et ses arcades en arc brisé qui donnent accès au bas-côté Sud, à la chapelle du clocher, au coeur et au transept Nord. Description du village de Hunawihr.


Classé parmi les plus beaux villages de France, Hunawihr bénéficie d'une exceptionnelle situation géographique sur la Route des Vins d'Alsace. Le village vit essentiellement de la vigne et du tourisme. Situé en plein coeur du vignoble, Hunawihr est dominé par sa très belle église fortifiée Saint-Jacques-le-Majeur des XVe et XVIe siècles. Le village possède de très belles maisons alsaciennes à pans de bois Renaissance. Au fil des rues ce sont de belles demeures qui dévoilent leurs splendeurs: Grand'Rue, rue des Vosges, rue Saint-Jacques, rue de l'Église ou rue de la Mairie, c'est des siècles d'histoire qui défilent, comme une maison vigneronne du XVe siècle, l'ancienne halle aux blés du XVIe siècle en passant par la maison Schickhardt du XVIIe siècle ou encore les presbytères catholique et protestant du XVIIIe siècle... Le village de Hunawihr possède également deux très belles fontaines en grès des Vosges: une du XVIIe siècle située dans le centre du bourg, elle est munie d'un grand bassin octogonal et de deux bassins secondaires; l'autre, la fontaine de Sainte-Hune aurait été construite au XIVe siècle, au pied du vignoble, à côté du lavoir élevé au XIXe siècle. Le village de Hunawihr accueille le très beau Parc des cigognes créé en 1976 et qui comprend également le centre d'élevage et de réintroduction de la Loutre européenne. À côté se trouve le Jardin des Papillons avec ses centaines de papillons exotiques, dans une grande serre tropicale entourée d'un parc botanique.


Photo de la chaire à prêcher polygonale en grès des Vosges sculpté, dans la nef de l'église fortifiée de Hunawihr, avec, dans le transept Nord, l'escalier d'accès qui traverse le pilier.



Photo de l'escalier d'accès à la chaire à prêcher qui traverse le pilier massif en grès rose qui porte les arcades séparant la nef du transept Nord, à l'intérieur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo du transept Nord de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec l'escalier d'accès à la chaire à prêcher et l'arcade en arc brisé qui donne accès à la nef, avec en fond, l'orgue de tribune Dubois-Besançon-Rabiny-Callinet.



Photo du transept Nord de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec l'autel surmonté du tableau illustrant le martyr de Saint Jacques et l'arcade en arc brisé qui donne accès à la nef et au choeur de l'édifice.



Photo du tableau dans la nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, il illustre le martyr de Saint Jacques le Majeur, avec à genoux, un soldat romain implorant son pardon. Histoire du tableau de Saint Jacques le Majeur.


Le tableau illustrant le martyr de Saint Jacques le Majeur a été réalisé par le peintre de Ribeauvillé Charles-Joseph Corty au XIXe siècle. Situé dans la nef, il illustre Saint Jacques le Majeur debout, au milieu de la foule avec des hommes en armes dont le bourreau de son martyr avec l'épée. À genoux à ses pieds, un soldat romain implore son pardon pour l'avoir dénoncé. Le tableau du martyr de Saint Jacques de Hunawihr est classé aux Monuments Historiques depuis 1976.


Photo de la chapelle située à la base du clocher de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec la cloche monumentale de 1700, les fresques du XVe siècle et le plafond voûté. Description de la chapelle de l'église fortifiée de Hunawihr.


L'intérieur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr comprend une série de magnifiques fresques du XVe siècle dans la chapelle du clocher, elles illustrent en rentrant à gauche, 14 panneaux relatant la vie et les miracles de Saint Nicolas et à droite 1 panneau illustrant le couronnement de la Vierge Marie par la Trinité ( ou de Sainte Huna par trois évêques). Cette chapelle, magnifiquement voûtée est également munie d'une cloche réalisée en 1700, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1971.


Photo de la chapelle gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec la cloche de 1700, les fresques du XVe siècle qui illustrent la vie et les miracles de Saint Nicolas et le magnifique plafond voûté.



Photo des fresques du XVe siècle dans la chapelle du clocher de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, elles illustrent la vie et les miracles de Saint Nicolas et le couronnement de la Vierge Marie par la Trinité. Histoire de Saint Nicolas.


Saint Nicolas ou Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari est né en 280 dans une famille riche à Patare en Lycie (actuelle Turquie). Prêtre à 19 ans, Nicolas devint évêque de Myre vers 300, à la place de son oncle décédé. À la mort de ses parents Nicolas de Myre distribua son héritage aux déshérités. Il fut arrêté pour sa grande foi et sa conviction chrétienne, emprisonné et torturé par l'empereur Dioclétien, il sera libéré en 313 par l'empereur Constantin. Nicolas de Myre est présent au Ier concile de Nicée en 325. Saint Nicolas était réputé pour sa foi et pour sa charité envers les pauvres et les enfants, il est mort le 6 décembre 345 à Myre. Une légende raconte que trois enfants perdus dans la campagne frappèrent à la porte d'un boucher à la tombée de la nuit afin qu'ils les hébergent. Le boucher les tua, les coupa en petits morceaux et puis les sala dans un tonneau. Sept ans plus tard, Saint Nicolas se rendit chez ce boucher et demanda à être logé, il fit fuir ce dernier et Saint Nicolas posa 3 doigts sur le saloir et ressuscita les trois enfants. Saint Nicolas de Myre est invoqué pour la protection des marins et des enfants. Le Père Noël tient son origine de Saint Nicolas, vers 1090, le chevalier lorrain Charles Aubert, récupère un morceau du Saint et le ramène en Lorraine, où la relique trône dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. C'est le départ de la fête de Saint-Nicolas qui va s'étendre dans tout le nord de l'Europe. Le père Noël est une représentation américanisée du XIXe siècle de saint Nicolas, il s'appelle là-bas Santa Claus et c'est l'entreprise Coca-Cola en 1931, qui donna l'aspect définitif du Père Noël, illustré par Haddon Sundblom, avec son air sympathique, son pantalon, sa tunique rouge, sa longue barbe blanche, il est devenu le "Santa Claus" père Noël d'aujourd'hui. Le père Noël fait son apparition en France au XXe siècle, sa fonction principale est de distribuer des cadeaux à tous les enfants sages durant la nuit de Noël.


Photo de la fresque du XVe siècle illustrant le sacre de Saint Nicolas qui succède à l'évêque de Myre; un des épisodes de la vie de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo de deux fresques de la chapelle de l'église de Hunawihr; elles illustrent à gauche, un jeune chrétien qui emprunte de l'argent à un Juif qu'il ne rendra pas et à droite il est e?crase? par un chariot sous le regard de Saint Nicolas.



Photo de la fresque illustrant un couple en prière, avec Saint Nicolas qui libère de la prison leur enfant enlevé par un infidèle; un des épisodes des miracles de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église de Hunawihr.



Photo de la fresque du XVe siècle illustrant Saint Nicolas qui libère 3 innocents injustement condamnés à mort; un des épisodes de la vie de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo de la fresque du XVe siècle illustrant Saint Nicolas ressuscitant 3 enfants du saloir victimes d'un boucher; un des épisodes de la vie de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo de la fresque du XVe siècle illustrant Saint Nicolas qui fait abattre l'arbre du culte idolâtre de Diane; un des épisodes de la vie de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo de la fresque du XVe siècle illustrant la mort de Saint Nicolas qui reçoit l'eucharistie et l'extrême-onction; un des épisodes de la vie de Saint Nicolas qui illustrent la chapelle de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo de l'arc triomphal à l'entrée du choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec le plafond voûté, le maître-autel néogothique, le tableau de l'Assomption de la Vierge et les vitraux du XIXe siècle. Histoire de Hunawihr.


Hunawihr doit son nom à son seigneur Hunon et à son épouse Huna ainsi que du latin "villare" qui signifie ferme, ce qui fait remonter l'origine du village au VIIe siècle. Le couple légua le bourg à l'évêque de Nevers Saint Déodat, fondateur du monastère de Saint-Dié dans les Vosges qui va le garder jusqu'au XIIIe siècle où il passera aux mains des évêques de Strasbourg. C'est les seigneurs de Horbourg qui reçoivent en fief Hunawihr qui fait partie de la Seigneurie de Riquewihr, propriété des évêques de Strasbourg. Les seigneurs de Horbourg vendent leurs biens au comte Ulrich de Wurtemberg de la seigneurie de Riquewihr en 1324. En 1397, par l'union du comte Eberhard II de Wurtemberg et l'héritière du comté de Montbéliard, le village devient la propriété des comtes de Wurtemberg-Montbéliard qui vont le garder jusqu'à la Révolution. Suite à la béatification de Huna par le pape Léon X en 1520, l'église devient un lieu de pèlerinage à partir du 15 avril. En 1534 le comte Georges de Wurtemberg-Montbéliard se convertit au protestantisme et avec lui, tout le village de Hunawihr devient Luthérien jusqu'en 1687, ou Louis XIV instaure le droit de culte au catholique. L'église Saint-Jacques-le-Majeur passe alors au simultaneum, où encore aujourd'hui, l'édifice se partage entre protestants et catholiques. De nos jours le village de Hunawihr vit essentiellement de la vigne et du tourisme; classé parmi les plus beaux villages de France, il bénéficie d'une exceptionnelle situation géographique sur la Route des Vins d'Alsace.


Photo en contre-plongée du choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec le maître-autel néogothique, le tableau de l'Assomption de la Vierge et les verrières à 2 et 3 lancettes surmontées du magnifique plafond voûté.



Photo du magnifique plafond voûté du choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr, avec des fresques et des clefs de voûtes représentant des armoiries. Description du choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.


Le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur date de 1524, il possède un très beau plafond peint de motifs floraux et voûté dont les clefs de voûte représentent les armoiries du Duché de Wurtemberg-Montbéliard, l'aigle bicéphale du Saint Empire romain Germanique des Habsbourg et un blason des possessions espagnoles des Habsbourg. Le choeur est également muni d'un très beau maître-autel néogothique, d'un tableau illustrant l'Assomption de la Vierge Marie, d'une statue dorée de Marie et de trois verrières à deux et trois lancettes munies de très beaux vitraux du XIXe siècle.


Photo en gros plan des peintures aux motifs floraux et des clés de voûtes représentant des armoiries, dans le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo du maître-autel néogothique et des trois verrières à deux et trois lancettes munies de très beaux vitraux du XIXe siècle qui illustrent les vies de Saint Jacques le Majeur, Sainte Huna et Saint Déodat, dans le choeur de l'église de Hunawihr.



Photo du maître-autel néogothique du choeur de l'église de Hunawihr, avec des statues d'anges et de Sainte Odile, Saint Léon IX, Saint Déodat et Sainte Richarde.



Photo de la statue de Sainte Odile coiffée d'une couronne, avec la crosse et le livre de la ''Règle'' sur lequel sont disposés 2 yeux ouverts, sur le maître-autel du choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Sainte Odile.


Odile est née vers 662 sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona (le Mont Sainte-Odile). Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon-Adalric règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans le couvent de Palme, elle y reçoit le baptême par Saint Erhard évêque de Ratisbonne, au moment où l'huile sainte touche les yeux de l'enfant, celle-ci retrouve la vue. C'est à ce moment qu'elle reçoit le nom d'Odile, qui signifie « fille de la lumière ». Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg et y érige un monastère vers 700. Ce monastère devient très vite florissant, alors Odile en fait construire un second appelé "Niedermünster" ce qui signifie << le monastère d'en bas >>. Environ 20 ans plus tard Odile meurt et un important pèlerinage se développe autour de son tombeau. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Lieu de pèlerinage accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, le Mont Sainte-Odile domine la plaine d'Alsace et surplombe le Mur Païen. Sainte Odile est notamment sollicitée pour les maladies des yeux et pour la délivrance des âmes du Purgatoire. Elle est le plus souvent représentée en robe d'abbesse avec la crosse et le livre de la "Règle" des moines et des moniales sur lequel sont disposés deux yeux ouverts, symbole de la cécité dont elle a été guérie.


Photo de la statue du pape alsacien Saint Léon IX coiffé de sa mitre, avec sa férule papale et les Saintes Écritures dans les mains, sur le maître-autel du choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Saint Léon IX.


Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg est né le 21 juin 1002 à Eguisheim, son père, Hugues IV est seigneur d'Eguisheim et sa mère est la fille du comte de Dabo. Après avoir suivi dès l'âge de 5 ans ses études à Toul, il devient chapelain de l'Empereur Conrad II, puis évêque de Toul en 1026. Il est couronné pape le 12 février 1049 sous le nom de Léon IX. Le pape Léon IX a lutté pour la paix en Europe où il voyagea beaucoup, son pontificat est marqué par le début de la réforme grégorienne et la lutte contre les hérésies. Le pape Léon IX est mort le 19 avril 1054 à Rome, il a été canonisé par le pape Victor III en 1087.


Photo de la statue polychrome de Saint Déodat en évêque coiffé de sa mitre, avec son bâton épiscopal et les Saintes Écritures dans les mains, sur le maître-autel du choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Saint Déodat.


Saint Déodat (Deodatus) ou Saint Dié, Didier ou encore Dieudonné est né à la fin du VIe siècle; natif d'Irlande ou de Trève, il fut évêque de Nevers entre 665 et 668. Il se retire ensuite dans les Vosges pour une vie d'ermite. Tout en restant fidèle à ce mode de vie, Saint Déodat fonde le monastère d'Ebermunster, puis celui de Junturae dans le Val de Galilée, aujourd'hui Saint-Dié, dans le département des Vosges en Lorraine. Saint Déodat est mort le 19 juin 679, il est le patron de la ville de Saint-Dié 88. Saint Déodat est invoqué pour stopper les épizooties désastreuses, contre les goitres et il protège des intempéries.


Photo en gros plan de la statue polychrome et dorée de Sainte Richarde en impératrice, avec une croix et les Saintes Écritures dans les mains, sur le maître-autel du choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Sainte Richarde.


Richarde de Souabe est née en 843, elle est la fille du comte Erchanger de Souabe. Elle épousa en 862 le jeune prince carolingien Charles III dit "le Gros" qui devient roi des Francs de Rhénanie puis empereur d'Occident en 881. Charles le Gros fit cadeaux à son épouse Richarde qui était chrétienne de nombreuses abbayes dont celle d'Étival. Richarde était une très belle femme, très pieuse et engagée en politique auprès de son mari qu'elle conseille. Mais l'empereur veut répudier son épouse pour cause d'adultère, Richarde propose de prouver sa fidélité et sa virginité par l'épreuve du feu. C'est à partir de là que la légende raconte que Richarde pour prouver son innocence, se soumet au jugement de Dieu; pour ce faire, elle marche sur un bûcher et traverse les flammes sous le regard de son mari et d'un évêque, elle sort de cette épreuve sans la moindre brûlure et pleinement justifiée. Mais meurtrie de cette humiliation, Richarde quitte Charles le Gros pour vivre retirée dans la montagne. Sur le chemin, elle voit un ange qui lui dit: << là où tu verras un ours creuser la terre, tu établiras la demeure de Dieu >>. Ce fut chose faite à l'entrée d'une vallée, à côté d'une rivière, Richarde vit un ours gratter le sol et c'est là qu'elle fonda son monastère qui deviendra l'abbaye Sainte Richarde d'Andlau. Richarde mourut le 18 septembre 896; quand le pape Léon IX vint en Alsace, il plaça les restes de la première abbesse d'Andlau sur des autels, lui rendit hommage et la canonisa en 1049 sous le nom de Sainte Richarde d'Andlau. Aujourd'hui, l'église Saint-Pierre-et-Paul, ancienne abbaye Sainte-Richarde d'Andlau et un haut lieu d'énergie en Alsace, de très nombreux visiteurs et pèlerins y viennent se ressourcer et trouver le réconfort. L'ancienne abbaye Sainte Richarde d'Andlau fut témoin de nombreuses guérisons inexpliquées, encore aujourd'hui des pèlerins souffrant de maux de tête, de douleurs articulaires, de problème de dos... y ressortent soulagés.


Photo du tableau illustrant l'Assomption de la Vierge Marie, dans le choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr: l'élévation de Marie dans la gloire du ciel ou la Dormition de la Mère de Dieu. Histoire de l'Assomption de la Vierge Marie.


L'Assomption de la Vierge Marie, élévation de Marie dans la gloire du Ciel ou la Dormition de la Mère de Dieu, représente la fin de la vie terrestre de la Mère de Jésus. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent corps et âme ressuscité de Sainte Marie pour l'emmener dans la gloire du ciel. Très ancienne dans l'Église, la Dormition de la Mère de Dieu et fêtée dès le VIe siècle, cette croyance fut définie comme vérité de la foi de l'Église catholique en 1950 par le pape Pie XII qui définit: "Solennité de l'Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, qui, au terme de sa vie terrestre, fut élevée en son corps et en son âme à la gloire du ciel". L'Assomption de la Vierge Marie est une fête célébrée le 15 août par l'Église catholique.


Photo de la statue polychrome et dorée de la Vierge Marie représentée sur un nuage, avec de anges à ses pieds, dans le choeur de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de la Vierge Marie.


Marie est née en Judée au 1er siècle, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant le baptême de Saint Déodat, sur la grande verrière gauche à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Saint Déodat nommé abbé mitré, sur la grande verrière gauche à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église mixte d'Hunawihr. Photo de Saint Déodat, Saint Dié ou saint Dieudonné, Sanctus Deodatus.



Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Saint Déodat bienfaiteur, sur la grande verrière gauche à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église mixte d'Hunawihr. Photo de Saint Déodat, Saint Dié ou saint Dieudonné, Sanctus Deodatus.



Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Saint Déodat qui punit le parjure, sur la grande verrière gauche à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église de Hunawihr. Photo de Saint Déodat, Saint Dié ou saint Dieudonné, Sanctus Deodatus.



Photo du vitrail central du XIXe siècle illustrant Saint Jacques le Majeur tenant son bâton de pèlerin ou bourdon, dans le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Saint Jacques le Majeur.


Jacques de Zébédée ou Saint Jacques le Majeur est né au premier siècle à Bethsaïde en Galilée, fils de Zébédée il est pêcheur comme son frère Saint Jean l'Évangesliste, tous deux suivent Jésus et deviennent 2 des 12 apôtres de Jésus-Christ. Saint Jacques le Majeur est témoin, avec Pierre et Jean, de miracles et de la Transfiguration ainsi que la prière de Jésus au Mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade, lors de la pêche miraculeuse rapportée par saint Jean. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44 par le roi Hérode Agrippa 1er, la légende à fait de lui l'apôtre de l'Espagne. Ses reliques vénérées à Compostelle sont le but, à partir du Xe siècle, du célèbre pèlerinage. À partir du XIIIe siècle, sous l'influence du pèlerinage de Compostelle, Saint Jacques le Majeur est représenté en tenue traditionnelle du jacquet, avec le bâton de pèlerin, la besace, la gourde, une grande cape et un chapeau à larges bords orné d'une coquille Saint-Jacques. Saint Jacques le Majeur est invoqué contre les rhumatismes, pour les moissons et pour une belle mort, ainsi que par les pèlerins et les randonneurs dont il est le saint patron.


Photo de deux anges qui tiennent chacun une couronne, au-dessus de la verrière centrale à trois lancettes du XIXe siècle consacrée à Saint Jacques le Majeur, dans le choeur gothique de l'église de Hunawihr. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent êtres achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Sainte Huna ou Sainte Hune qui raconte son rêve, sur la grande verrière droite à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr. Histoire de Sainte Huna.


Sainte Huna ou Hune est née au VIIe siècle, elle est l'épouse de Hunon seigneur d'une d'une contrée munie d'une villa Gallo-Romaine qui est devenue Hunawihr en Alsace, un des plus beaux villages de France. Hunon et Hune offrent leurs terres à l'ancien évêque de Nevers Saint Déodat, fondateur de l'abbaye de Saint-Dié qui administrera Hunawihr jusqu'au XIIIe siècle. Huna était une femme très charitable, elle se met au service des pauvres et des malheureux, elle les soigne, lave leurs linges et les loge. Hune fut nommée la "Sainte Lavandière". Une légende raconte qu'une année de mauvaise récolte Huna aurait changée l'eau de la fontaine en vin. Sainte Huna mourut en 679 et fut canonisée par le pape Léon X le 15 avril 1520, suite à quoi la fontaine Sainte-Huna et l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr devinrent un lieu de pèlerinage.


Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Saint Déodat ou Sainte Dié retrouvé en ermite dans la forêt, sur la grande verrière droite à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Hunawihr.



Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant le miracle de Saint Déodat à la source, sur la grande verrière droite à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église de Hunawihr. Photo de Saint Déodat, Saint Dié ou saint Dieudonné, Sanctus Deodatus.



Photo du vitrail du XIXe siècle illustrant Saint Déodat qui fait ses adieux à Sainte Huna; sur la grande verrière droite à deux lancettes, dans le choeur gothique de l'église de Hunawihr. Photo de Sainte Huna ou Sainte Hune.



© 2010