Photos du camp central, Grossmatt, dans le circuit du Mur Païen Nord




Photo du chemin le long de l'enceinte mégalithique du camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile. Description du camp central du Mur Païen.


Le camp central dans le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile, est également très bien préservé. Il comprend la Porte des Rochers ou Poterne Felsentor, le rocher Saint-Nicolas, le rocher Robert Forrer, de nombreuses cupules, la carrière Saint-Nicolas, la Porte Koeberlé via le château du Dreistein. Le camp central comprend de vastes étendues d'enceintes qui contournent le couvent de Sainte-Odile jusqu'au Beckenfelsen et au mur transversal Sud du Mur Païen.


Photo au-dessus du Mur Païen qui ceinture le camp central ''Grosmatt'', au Mont Sainte-Odile dans une douce lumière d'été; construit en blocs de grès, il est l'un des plus grands monuments mégalithiques d'Europe. Histoire et description du Mur Païen.


C'est le pape alsacien Léon IX qui a donné le nom de Mur Païen à cette enceinte mégalithique construite probablement à l'âge de la Tène, entre le VIIe et le IIe siècle avant Jésus-Christ. Le Mur Païen se compose d'environ 300 000 blocs cyclopéens qui contourne sur plus de dix kilomètres le Mont Sainte-Odile. Le Mur Païen peut mesurer jusqu'à 3m de haut pour atteindre 2m de large, il se compose de blocs de pierres assemblés avec des tenons en bois qui se terminent en queue d'aronde. Le Mur Païen au Mont Sainte-Odile (Altitona) a été occupé par les romains de 58 ans avant Jésus-Christ à 451 après Jésus-Christ où il a subi de fort aménagement aux IIIe et IVe siècles. Le Mur Païen est classé aux Monuments Historiques depuis 1840 et déclaré site archéologique d'intérêt national en 1987. Il est l'un des plus grands monuments mégalithiques d'Europe. Le Mur Païen du Mont Sainte-Odile se divise en deux sentiers, un côté Nord et l'autre au Sud. Le sentier Nord se divise en trois parties: le camp Sud, le camp central et le camp Nord, ils permettent de découvrir la partie la mieux préservée du mur, avec entre autres des tombes mérovingiennes, la porte Zumstein, la Porte des Rochers, la porte Koberle, des cupules, la carrière Saint-Nicolas et les vestiges des châteaux du Hagelschloss et de Dreistein. Le sentier Sud offre également de beaux restes du mur, il ceinture le plateau de la Bloss qui accueille la Grotte des Druides, le rocher du Wachstein à 760m d'altitude, le rocher du Schafstein à 800m d'altitude ou encore le rocher du Maennelstein à 817m d'altitude qui offre un magnifique panorama sur la plaine d'Alsace et sur la Forêt Noir en Allemagne.


Photo dans une douce lumière d'été d'un rocher et d'un passage dans le camp central, sur le circuit Nord du Mur Païen au Mont Sainte-Odile.



Photo du Mur Païen ceinturant le camp central ''Grossmatt'' au mois de juillet, sur le circuit Nord, au Mont Sainte-Odile, sur le ban communal d'Ottrott, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Histoire et description de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Situé au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim classé village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroque de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo d'un rayon de soleil qui se pose sur une partie du Mur Païen; un jeux d'ombre et de lumière réalisé au mois de janvier sur le du circuit Nord, dans le camp central ''Grossmatt'', au pied du Mont Sainte-Odile.



Photo au mois de janvier des blocs de pierres du Mur Païen, dans le camp central ''Grossmatt'' au Mont Sainte-Odile.



Photo sous un beau ciel bleu d'hiver de l'enceinte mégalithique du camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo d'une belle lumière rasante qui se pose sur l'enceinte mégalithique du camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen au mois de janvier, au Mont Sainte-Odile, à Ottrott.



Photo en été sur l'enceinte mégalithique qui ceinture le camp central, dans le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo au mois de juillet des fougères qui bordent l'enceinte mégalithique du camp central, dans le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile. Photos du Mur Païen au Mont Sainte-Odile.



Photo des blocs de pierres avec l'emplacement des tenons de bois de l'enceinte mégalithique, au camp central du Mur Païen dans une douce lumière d'été, au Mont Sainte-Odile, haut-lieu touristique d'Alsace. Description de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieux à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo du Mur Païen qui se compose d'environ 300 000 blocs cyclopéens qui ceinture sur plus de dix kilomètres le Mont Sainte-Odile, il peut atteindre jusqu'à 3 mètres de haut pour 2 mètres de large.



Photo de mortaises d'emboîtement des tenons de bois, sur les blocs de pierres du camp central ''Grossmatt'', le long du circuit nord du Mur Païen baigné par une belle lumière rasante, au pied du Mont Sainte-Odile à Ottrott.



Photo au-dessus de deux mortaises d'emboîtement d'un tenon de bois qui se terminé en queue d'aronde, il maintenait les deux blocs de grès du Mur Païen, sur le sentier Nord, dans le camp central ''Grossmatt'', au Mont Sainte-Odile.



Photo de la carrière préhistorique du rocher Robert Forrer découverte lors des fouilles de 1898, dans le camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo à contre-jour du soleil qui transperce un pin et vient illuminé une cupule du rocher Robert Forrer, dans le camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo de la cupule du rocher Robert Forrer dans le camp central ''Grossmatt'', sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo du soleil qui se reflète sur l'eau qui stagne dans la cupule du rocher Robert Forrer, dans le camp central du Mur Païen.



Photo au mois de novembre sur le tronçon du Mur Païen du camp central, à hauteur du rocher Robert Forrer, sur le circuit Nord, au Mont Sainte-Odile.



Photo de la Porte des Rochers ou Poterne Felsentor, dans le camp central ''Grossmatt'', sur le circuit nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile; un passage naturel étroit et difficile d'accès, il est surmonté par un gros bloc de pierre.



Photo de la Porte des rochers ou Poterne Felsentor au mois de juin, elle devait être une passage donnant accès au camp central, au Nord du Mur Païen sur la ''Montagne Haute'' soit Altitona, aujourd'hui Mont Sainte-Odile.



Photo de la Porte des Rochers du Mur Païen, un nom donné au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX à cette enceinte mégalithique construite sur l'Altitona (Mont Sainte-Odile) probablement entre le VIIe et le IIe siècle avant Jésus Christ.



Photo panoramique d'un groupe de randonneurs à la Porte des Rochers ou Poterne Felsentor au printemps, dans le camp central du circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile, à Ottrott, dans le département du Bas-Rhin en Alsace.



Photo d'un groupe de marcheurs à la découverte de la carrière Saint-Nicolas, dans le camp central du circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile, sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle. Histoire du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.


Saint Jacques le Majeur est l'un des douze apôtres, le fils de Zébédée et de Salomé, c'est le frère de Saint Jean avec qui il pêchait sur le lac de Tibériade. Il est témoin, avec Pierre et Jean, des miracles et de la Transfiguration ainsi que de la prière de Jésus au mont des Oliviers. Après la mort de Jésus, Saint Jacques le Majeur est témoin de la troisième apparition du Christ, sur les bords du lac de Tibériade lors de la pêche miraculeuse. Saint Jacques le Majeur fut décapité à Jérusalem en l'an 44, la légende a fait de lui l'apôtre de l'Espagne. La tradition veut que les compagnons de Saint Jacques aient pris un bateau avec ses reliques pour les enterrer en Espagne. Ils arrivèrent sur une plage de Galice, près de la ville d'Iria Flavia, son corps fut mis en terre dans un "compostum" un cimetière. En 813 un ermite du nom de Pelayo fut guidé par une étoile surnaturelle jusqu'à l'endroit de la sépulture, appelé "campus stellaee" champ de l'étoile, ce qui a donné le mot Compostelle. Le roi Alphonse II sous l'épiscopat de l'évêque Teodemir fit construire une église à côté du tombeau, c'est ainsi que naquit Saint-Jacques-de-Compostelle. Le culte de Saint Jacques le Majeur est très local au IXe siècle, mais la ville de Compostelle va prendre de l'ampleur où une cathédrale y est érigée. Au Xe siècle la réputation du culte dépasse les frontières, et l'évêque Godescalc du Puy-en-Velay se rend à Compostelle en 950, à la suite de quoi, en 1079, la première voie sur le chemin de Compostelle est née en France. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle sont composés aujourd'hui de plusieurs itinéraires en Espagne et en France, ils ont été déclarés en 1987 "Premier itinéraire culturel" par le Conseil de l'Europe. En 1989 le pape Jean-Paul II rassembla 500 000 jeunes aux Journées Mondiales de la Jeunesse à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Alsace part de Wissembourg et traverse notamment les villes, villages et sites de: Hunspach, Surbourg, Walbourg et Haguenau au Nord, la ville de Strasbourg et la route des vins d'Alsace avec Avolsheim, Molsheim, Rosheim, Obernai, le Mont Sainte-Odile, Barr, Andlau, Epfig, Dambach-la-Ville, Scherwiller, Châtenois, Kintzheim, Saint-Hippolyte, Bergheim, Ribeauvillé, Hunawihr, Riquewihr, Kaysersberg, Niedermorschwihr, Turckheim, Eguisheim, Rouffach, Soultzmatt, Guebwiller, Jungholtz, Thann, Leimbach, Bellemagny et Feldbach dans le Sundgau.


Photo de la carrière Saint-Nicolas avec ses traces d'extractions, dans le camp central du circuit Nord, au Mur Païen qui ceinture le Mont Sainte-Odile où de nombreuses carrières étaient disposées tout le long pour la construction de l'enceinte.



Photo de la carrière Saint-Nicolas du Mur Païen, elles servaient à extraire une partie des 300 000 blocs de pierres qui ont été nécessaires pour la construction du Mur Païen autour du Mont Sainte-Odile.



Photo du soleil qui pénètre au petit matin sur l'enceinte mégalithique du camp central ''Grossmatt'', une belle ambiance d'automne à contre-jour, sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo d'une belle ambiance automnale au circuit Nord du Mur Païen, sur l'enceinte fortifiée du camp central ''Grossmatt'', au Mont Sainte-Odile. Histoire des châteaux et fortifications d'Alsace.


Derrière les clichés habituels l'Alsace cache de nombreuses merveilles et trésors à découvrir, du Sundgau à la plaine d'Alsace, de l'Alsace du Nord aux Vosges du Nord en passant par la route des vins et en rentrant dans les Vosges, l'Alsace et une terre de châteaux. On y comptait près de 500 châteaux et fortifications, environ 300 en plaine et 200 dans les Vosges et Vosges du nord. Pour la plupart, ils sont construits en grès des Vosges ou en granite par la noblesse au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle pour les châteaux forts et du XVIe au XVIIIe siècle pour les châteaux du type palais. Aujourd'hui les châteaux et fortifications d'Alsace racontent une grande histoire de notre région, de la période romane au Moyen Âge, de la Renaissance à nos jours, ils sont les témoins de notre passé. Castrum romain, châteaux forts des Vosges ou de la plaine d'Alsace, fortifications, forteresses, villes ou villages fortifiés, citadelles, maisons fortes, ruines, vestiges... hier habités, ils sont aujourd'hui restaurés, mis en valeur et font partie du patrimoine historique et culturel cher aux alsaciens. Barbacane, tours, donjons, chemins de ronde, mâchicoulis, courtines, meurtrières, oriels, hourds, logis, palais seigneurial... de nombreuses associations de bénévoles se sont créées en Alsace travaillant sans relâche et par tous les temps à la sauvegarde de nos châteaux.


Photo panoramique verticale dans le couloir de la porte Koeberlé découverte en 1877 par le professeur Eugène Koeberlé, à l'entrée Nord du camp central du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo de la porte Koeberlé à 620 mètres d'altitude, dans le camp central, sur le circuit Nord du Mur Païen, au-dessus des trois châteaux de Dreistein, au Mont Sainte-Odile.



Photo au coucher du soleil de l'intérieur de la pièce voûtée du châteaux occidental de Dreistein du XIVe siècle, face au donjon primitif, en contre-bas du circuit Nord du Mur Païen. Histoire des châteaux de Dreistein de Ottrott.


Le château de Dreistein ou plutôt des "Drei stein" qui se traduit "trois châteaux" car c'est de cela dont il s'agit, trois châteaux construits sur trois promontoires rocheux côte à côte. Les châteaux forts du Dreistein sont situés sur le sentier du Mur Païen, à 628 mètres d'altitude, au Nord-Ouest du Mont Sainte-Odile, sur la commune d'Ottrott. Le Dreistein oriental a été construit du côté de la montagne et le Dreistein occidental qui était lui-même divisé en deux châteaux, du côté de la vallée de l'Ehn. Le château occidental est le premier burg construit sur le site, il fut élevé entre 1220 et 1240 par Woelfeflin au nom de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen afin de protéger les possessions impériales et le domaine forestier du Mont Sainte-Odile. Le château de Dreistein occidental a été divisé en deux parties au XIVe siècle; séparé par un haut mur, la partie Nord est flanquée d'un donjon cylindrique et la partie Est, d'un puissant mur-bouclier. Le château de Dreistein oriental a été construit au XIVe siècle, à la demande de l'évêque de Strasbourg, il est doté d'un mur bouclier qui fait face aux deux autres forteresses. Les trois châteaux de Dreistein deviennent en 1442 la possession de la famille de Rathsamhausen-Ehenweier selon un document rédigé par l'empereur Frédéric III, il est confirmé par l'empereur Charles Quint en 1550 qui est en faveur de ces derniers et plus précisément pour Jean-Georges de Rathsamhausen et ses frères. Les causes de destructions de ces châteaux n'est pas clairement définit, il est supposé qu'il pourrait s'agir de l'incendie de 1546 ou de leurs destructions lors de la guerre de Trente Ans. Les châteaux de Dreistein sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 6 mars 1990.


Photo à contre-jour de l'ensemble de la Porte Koeberlé dans le camp central, sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile, à Ottrott, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Histoire et description d'Ottrott.


Le village d'Ottrott se situe sur la Route des Vins, dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Il fait partie du canton de Rosheim, dans l'arrondissement de Molsheim. La première mention écrite d'Ottrott remonte à 1059, il s'agit d'un document qui cite la "Villa Otonis"; à cette époque il se trouve sur la voie romaine qui mène au Mont Sainte-Odile. Dès le XIIIe siècle le village est divisé en deux parties, Ottrott-le-Haut et Ottott-le-Bas. Ottrott-le-Haut était la propriété du monastère de Sainte Odile, puis de l'évêché de Strasbourg pour être ensuite rattaché au bailliage de Schirmeck. Ottott-le-Bas était la propriété des châteaux de Lutzelbourg et de Rathsamhausen. La fusion des deux communes c'est faite en 1858, leurs armoiries sont représentées sur la porte de la mairie construite en 1861. Le village d'Ottrott est d'une richesse patrimoniale exceptionnelle, pensez donc, sur le ban communal se trouve le Mont Sainte-Odile, un des plus hauts lieux touristiques d'Alsace. De plus, il comprend une grande partie du Mur Païen, une enceinte mégalithique construite probablement à l'âge de la Tène. 8 châteaux sont répartis sur le ban communal d'Ottrott: Le château du Birkenfels XIIIe siècle, le château de Dreistein XIIIe siècle, le château Hagelschoss XIIIe siècle, le château de Kagenfels XIIIe siècle, le château de Koepfel Xe ou XIe siècle, le château de Rathsamhausen XIIIe siècle, le château de Lutzelbourg XIIIe siècle et le château de Windeck des XIIe et XIXe siècles. Le village d'Ottrott possède également une chapelle romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Nicolas, une belle fontaine Renaissance en grès des Vosges du XVIe siècle, une maison dîmière de 1728 et de belles maisons alsaciennes à colombages. Quant à l'église Saint-Simon-et-Jude de 1771, elle renferme un orgue Silbermann du XVIIIe siècle. Mais le village est également réputé pour son exceptionnelle rouge d'Ottrott, son accueille et son hôtellerie florissante; un joli petit village touristique incontournable du piémont des Vosges.


Photo de l'imposant couloir de la porte Koeberlé dans le camp central, sur le circuit Nord du Mur Païen, au pied du Mont Sainte-Odile en Alsace. Histoire de la Porte Koeberlé du Mur Païen.


La Porte Koeberlé a été découverte en 1877 par le professeur Eugène Koeberlé, elle se situe à 620 mètres d'altitude, dans le camp central du circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile. La Porte Koeberlé est un magnifique vestige Celte puis Romain qui a survécu au temps. L'étroit couloir de la porte Koeberlé était facilement défendable car il ne laissait passer qu'un homme à la fois. Le professeur Eugène Koeberlé était un chirurgien alsacien passionné d'archéologie, notamment du Mur Païen.


Photo du circuit Nord du Mur Païen au Mont Sainte-Odile, au-dessus du long et étroit couloir de la porte Koeberlé, cette ouverture dans le camp central était facilement défendable car elle ne laissé passer qu'un homme à la fois.



Photo de l'entrée dans le camp central par la porte Koeberlé, sur le circuit Nord du Mur Païen, au Mont Sainte-Odile.



Photo de l'ensemble de la porte Koeberlé avec ses panneaux de signalisations, dans le camp central, sur le circuit Nord du Mur Païen, au pied du monastère du Mont Sainte-Odile. Histoire et description du monastère du Mont Sainte-Odile.


Le monastère du Mont Sainte-Odile a vu le jour sur un site occupé dès l'époque celtique, l'Altitona. Au VIIe siècle le duc mérovingien Etichon règne sur l'Alsace, sa femme, Bereswinde lui donne un enfant premier-né, une fille aveugle, Odile. Rejetée par son père, la fillette est élevée dans un couvent, elle y reçoit le baptême et y guéri de sa cécité. Odile revient en Alsace, elle reçoit de son père le Hohenbourg où elle y érige un monastère qui devient très florissant. Après la mort d'Odile et sa canonisation, l'abbaye de Hohenbourg va se développer et deviendra le principal pèlerinage alsacien. Il atteint sont plus grand rayonnement au XIIe siècle, sous la direction des abbesses Relinde et Herrade. L'Abbesse Herrade de Landsberg y compose vers 1195 le "Hortus Deliciarum" soit le "jardin des délices", une sorte de florilège; il s'agit d'un des plus beaux manuscrits de l'occident chrétien dont l'original sera malheureusement la proie des flammes au siège de Strasbourg en 1870. Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle par le pape alsacien Léon IX et déclarée Sainte Patronne de l'Alsace par le pape Pie XII en 1946. Le Mont Sainte-Odile est ceinturé par l'enceinte mégalithique du Mur Païen et il domine la plaine d'Alsace à 753 mètres d'altitude. Le monastère de Sainte Odile est un haut-lieu de pèlerinage en Alsace accueillant près de 2 000 000 de visiteurs par an, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1840. Le Mont Sainte-Odile accueille visiteurs et pèlerins dans un merveilleux cadre monastique, offrant sur ses terrasses un panorama extraordinaire sur la plaine d'Alsace et les Vosges. L'entrée se fait par le double parking qui donne accès au kiosque et au sentier qui descend à la source miraculeuse à l'Est ou au bâtiment Saint-Léon des XVIIIe et XIXe siècles. C'est de ce dernier que l'on franchi le passage voûté pour accéder dans la grande cour. À noter au-dessus du portail la statue de Sainte Odile avec le bandeau sculpté de la phrase en latin ''Hic Sta Floruit Odilia praesul et semper regnat alsatia mater'' qui pourrait se traduire par "ici fleurit jadis la sainte Abbesse Odile Sainte Odile, elle règne en mère de l'Alsace". Une fois passé ce portail le visiteur est accueilli par la stèle qui rend hommage à la venue du Pape Jean-Paul II le 11 octobre 1988. Sur la gauche s'étend le grand bâtiment de l'hôtellerie. Le visiteur fait face à un autre bâtiment qui renferme la salle du restaurant des visiteurs et du restaurant Saint-Léon IX. L'ensemble de la cour est dominée par la chapelle Notre-Dame de l'Assomption. Un portail en arc plein cintre donne accès à la cour Sainte-Odile, de là, le visiteur pénètre dans le couloir du cloître qui mène à la chapelle de la Croix et à la chapelle qui renferme le tombeau de Sainte Odile. Le belvédère arboré de la grande cour offre un merveilleux panorama sur la basilique et la statue de Sainte Odile qui surplombe le massif des Vosges et la plaine d'Alsace. De là, un passage longe le mur Est pour rejoindre la grande terrasse. Ce vaste plateau pavé offre aussi un beau panorama sur la plaine d'Alsace, le massif de la Bloss et la Route des Vins d'Alsace, il accueille un beau cadran solaire du XVIIIe siècle ainsi que les chapelles des Larmes et des Anges. De plus, de nombreux chemins balisés au départ du monastère permettent également de découvrir un environnement naturel et archéologique exceptionnel. Le Mont Sainte-Odile c'est avant tout un lieu de prière, de méditation, de rencontre, de partage où on peut séjourner seul ou en groupe, le monastère est doté de chambres, d'un restaurant et de salles de séminaires.


Photo du circuit Nord du Mur Païen dans une douce lumière d'été, au camp central ''Grossmatt'', dans le massif forestier des Vosges, au Mont Sainte-Odile. Description du massif des Vosges en Alsace.


De la Petite Suisse d'Alsace à la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin, au Piémont vosgien avec ses collines calcaires à la flore exceptionnelle ou couvertes de vignes qui s'étendent jusqu'à Thann, en montant dans les étages boisés jusqu'aux crêtes subalpines, le massif des Vosges occupe en grande partie le territoire alsacien. Le Piémont des Vosges dans le Bas-Rhin est surmonté par les Vosges moyennes et ses sommets: le Donon 1008 m, le Climont 965 m ou le Champ de Feu 1099 m qui donne sur le Val de Villé le pays de la cerise. Les Vosges moyennes bas-rhinoises offrent de nombreux atouts aux promeneurs, avec ses collines calcaires recouvertes de prairies en fleurs ou de vignes qui s'étendent jusqu'à Orschwiller. De nombreux sites d'exception occupent cet espace naturel comme le Mont Sainte-Odile et le Mur Païen, les nombreux châteaux médiévaux dont le Haut-Koenigsbourg, le Frankenbourg, le Bernstein ou le château d'Andlau, de Guirbaden... mais aussi des cascades et des tourbières et de vastes forêts couvertes de hêtraies-sapinières. Les Vosges haut-rhinoises partent du Val d'Argent et remontent le Piémont vosgien qui poursuit la Route des Vins d'Alsace jusqu'aux portes du Sundgau, ceinturant la partie Nord, Est et Sud des Hautes-Vosges. Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges créé en 1989, englobe cette partie du massif jusqu'aux Hautes-Vosges. Dominées par la Route des Crêtes, les Hautes-Vosges sont le paradis des marcheurs avec ses cirques glaciaires, ses hautes chaumes et leurs sommets qui dominent le Pays de Belfort, la Lorraine et l'Alsace. Le Grand Ballon en est le plus élevé 1 424 m, il est suivi entre autres par, le Hohneck 1 363 m, le Gazon du Faing 1 306 m, le Petit Ballon 1 272 m, le Grand Ventron 1 204 m... En plus de ces sommets et ces chaumes balayés par les vents, il y a les plus beaux lacs du massif, de superbes tourbières mais également de très belles vallées comme le val d'Argent, la vallée de Munster, de la Wormsa, du Florival, de la Doller ou de la Thur.


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