Photos de la Vipérine vulgaire, Echium vulgare




Photo d'un tapis de Vipérine vulgaire, Echium vulgare, dans une friche du port aux pétrole de la robertsau, à Strasbourg.



Photo au printemps dans la garrigue, d'un bouquet de Vipérine vulgaire, Echium vulgare, sur les auteurs du lac d'Esparron, à Esparron-de-Verdon. Description de la garrigue.


La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant, elle se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.


Photo au mois de juin, d'un bouquet de Vipérine vulgaire, Echium vulgare, dans la garrigue, à Esparron-de-Verdon.



Photo dans la garrigue, d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, avec ses feuilles basales lancéolées, ses longues tiges dressées et ses fleurs de couleur bleu-mauve.



Photo au printemps dans la garrigue, d'un bouquet de Vipérine vulgaire, Echium vulgare, sur les auteurs du lac de Sainte Croix, aux Salles-sur-Verdon. Description du lac de Sainte Croix.


Le lac de Sainte-Croix est une retenue d'eau artificielle d'une superficie de plus de 2 000 ha, pour 760 millions de m³ d'eau, il se situe en amont du lac de d'Esparron, aux portes des gorges du Verdon et du plateau de Valensole, dans les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Créé en 1973 avec le barrage EDF, le lac artificielle de Sainte-Croix est l'un des plus vaste de France. Il est ceinturé de forêts de chênes, de garrigues et bordé par les charmants villages de Bauduen, de Sainte-Croix-du-Verdon, des Salles-sur-Verdon, d'Aiguines et de Moustiers Sainte-Marie. Haut-lieu touristique du Parc Naturel Régional du Verdon, le lac de Sainte-Croix offre de nombreuses activités: randonnée pédestre, baignade, kayak, canoë, planche à voile, bateau à voile, électrique ou pédalos (la navigation des bateaux à moteur à essence étant interdite). De part sa surface le lac est également utilisé par les canadairs pour l'entrainement ou lors des incendies dans la région. Au Nord du lac se trouve le Pont du Galetas, sur le ban communal d'Aiguines, il est la porte d'accès dans les célèbres gorges du Verdon.


Photo au printemps, des fleurs de Vipérine vulgaire, Echium vulgare, au bord de la forêt rhénane de la Robertsau, à Strasbourg. Description de la Vipérine vulgaire.


La Vipérine commune ou Vipérine vulgaire également appelée Herbe aux vipères ou Herbe aux serpents "Echium vulgare", est une plante herbacée bisanuelle toxique de la famille des Boraginacacées, Boraginaceae. Les fleurs en forme d'entonnoir de couleur rougeâtre à bleue, sont disposées en épi le long de la tige. Les longues étamines rouges écarlates et blanchâtres dépassent de la corole, elles font penser à la langue d'un serpent. Les fruits sont des nucules de couleur brune. Les feuilles vertes, sont pétiolées et lancéolées à la base avec une nervure centrale, sessiles et aigües tout au long de la tige. La tige dressée est très poilue. La taille varie de 40 à 110 cm. La Vipérine vulgaire aime les sols légers et caillouteux, elle fleurit de mai à aout, dans les garrigues, les remblais, les friches ou au bord des chemins.


Photo au mois de juillet, d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, dans une prairie du Ried blond, à la Robertsau. Description du Ried blond.


Le Ried blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies alluviales se sont formées sur les alluvions légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le sud-est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ceinturées de roselières et de haies comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine des arbustes typiques du paysage riedien du Rhin. Le Ried blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo à contre-jour, des fleurs en épi d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare.



Photo d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, une plante toxique, notamment pour le bétail, du fait de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques.



Photo des fleurs en épi d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, à Esparron-de-Verdon, dans le Parc naturel régional du Verdon. Description du Parc naturel régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc naturel régional du Verdon se situe dans la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc naturel régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes ou les hautes et basses gorges du Verdon avec le lac de Sainte-Croix et d'Esparron... des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoie les chênes truffiers, les oliveraies parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc naturel régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résulte des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie.


Photo dans la garrigue des fleurs mauve d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, au-dessus du village de la Treille, à Allauch, dans le massif du Garlaban. Description du massif du Garlaban.


D'une superficie d'environ 8000 hectares, Le massif du Garlaban s'étend au sud-est du massif de l'Étoile sur les communes d'Aubagne, de Marseille à la Treille, d'Allauch et de Roquevaire. Si les essences arbustives se compose principalement de Pin d'Alep, de Chêne pubescent et de Chêne vert, ce terrain calcaire est recouvert en majorité de garrigue, résultante des incendies répété qu'a subit le massif du Garlaban. La garrigue est dominé par le Chênes kermès, les Genévriers, le Ciste, le thym, le romarin... Les principaux sommets du Massif du Garlaban sont: la Butte des Pinsots 719 m, le Garlaban 714 m, le Pic du Taoumé 667m, Bau des Gouttes 554m, la Grande Tête Rouge 512m, la Tête Ronde 432m, le Bec Cornu 419m et les Barres Rocheuses du Saint-Esprit 385m. De magnifiques vallons sont nés aux pieds de ces roches calcaires, comme les Vallons de Passe-Temps, de Précatori, des Piches ou des Escaouprès, ils sont surmontés de grottes, les plus célèbres étant la grottes de Manon et du Grosibou. Tous ces noms évocateurs faisaient partie du terrain de jeux des vacances de Marcel Pagnol, qui écrivit: « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers ».


Photo au mois de juillet dans la garrigue, des fleurs mauve d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, aux Salles-sur-Verdon.



Photo au mois de juin dans la forêt du Rhin, des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, à la Robertsau. Description de la forêt du Rhin.


Le Rhin, "Royal comme le Danube, mystérieux comme le Nil, pailleté d'or comme un fleuve d'Amérique" disait Victor Hugo, ce fleuve majestueux et légendaire, avec ses 1320km de long, est l'un des plus grands d'Europe, il a formé durant des millénaires une plaine alluviale de 300 km de long, le Rhin supérieur. De Bâle à Lauterbourg, les 7000 ha de la forêt alluviale rhénane alsacienne abritent une flore et une faune absolument exceptionnelles. Forêts primaires, cette jungle subtropicale rhénane comprend trois zones principales: la partie basse "Gründe" le long des méandres du Rhin, les "Brunnenwasser" et les "Giessen" qui se composent d'espèces d'arbres à bois tendre, "Le Ried blond" prairies alluviales bordées de saules et de roseaux et la partie haute "Köpfe" où se développe la jungle rhénane avec sa cinquantaine d'espèces d'arbres, arbustes et lianes arborescentes. La Forêt du Rhin comprend les milieux naturels les plus riches d'Europe avec la Forêt du Danube.


Photo des fleurs mauves d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, une plante médicinale plus trop utilisée de nos jours, pour cause de toxicité.



Photo des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare, une ancienne plante médicinale qui était utilisée pour luter contre les migraines et les maladies cutanées.



Photo en détail des feuilles sessiles et aigües sous les fleurs bleues, en forme d'entonnoir, d'une Vipérine vulgaire, Echium vulgare.



Photo des fleurs roses d'une Vipérine commune ou Vipérine vulgaire, également appelée Herbe aux vipères ou Herbe aux serpents ''Echium vulgare''.



Photo des fleurs mauves d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', une plante très commune dans toute la France, elle aime les lieux secs et ensoleillés.



Photo des fleurs bleues d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', avec ses longues étamines écarlates qui rappellent la langue d'un serpent, d'où son nom, Herbe aux serpents.



Photo en gros plan, des anthères noirâtres au bout des étamines écarlates d'une fleur de Vipérine commune ''Echium vulgare''.



Photo des fleurs d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', également appelée Herbe aux vipères pour sa toxicité.



Photo en gros plan, de la fleur en forme d'entonnoir d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', avec ses longues étamines écarlates.



Photo en gros plan, de la panicule oblongue et velue d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', avec ses fleurs en forme d'entonnoir.



Photo macro d'une panicule velue d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', avec une fleur bleue en forme d'entonnoir.



Photo en gros plan, des étamines écarlates qui sortes d'une fleur mauve de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''.



Photo au mois de juillet, d'une Abeille européenne, Apis melifera en plein vol qui va se poser sur les fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''. Description de l'Abeille à miel.


L'Abeille européenne ou Abeille à miel "Apis mellifera" est un hyménoptère de la famille des apidés, Apidae. Sa couleur de base est brune, le thorax est recouvert de poiles jaunâtres qui apparaissent également sur les anneaux de l'abdomen. Les antennes sont 2 fois plus longues que les yeux. L'espèce comporte 3 castes: la reine, les faux-bourdons et les ouvrières. Les ouvrières ont une grande langue servant à récolter le nectar et leurs pattes postérieures à recueillir le pollen. La reine mesure de 15 à 20 mm de long et les ouvrières de 11 à 13 mm. Présente dans toute l'Europe, l'Abeille européenne se rencontre en colonie denses dans tous les endroits fleuris.


Photo d'un papillon Citron en vole, Gonepteryx rhamni, qui va se poser sur les fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''. Description du Citron.


Le Citron "Gonepteryx rhamni" est un papillon diurne de la famille des Piéridés, Pieridae. Ce Lépidoptère est un des plus communs, il présente également une longévité exceptionnelle puisqu'il peut vivre un an à l'état adulte. Ses ailes veinées sont en forme de feuille vert pale, avec un point roux cerclé de brun au centre. Le mâle à le dessus des ailes jaune citron, la femelle verdâtre. Leurs abdomens noirâtres est ornés de fines lignes de poils blanchâtre, le thorax est également couvert de poils blancs, les antennes sont en forme de massue et la longue trompe est enroulée en vol. Son envergure et de 55 à 60 mm. La chenille mesure de 25 à 30 mm, elle est verte avec une fine bande clair longitudinale de chaque côté. Le Citron se rencontre très tôt, après son hivernage, dès le mois de février et jusqu'au mois d'octobre, dans les prairies, les garrigues, les sous-bois, les friches, les lisières de forêts ou les clairières et les jardins.


Photo des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'' survolées par un papillon Citron, dans une clairière de la forêt du Rhin.



Photo au coeur de l'été, d'un papillon Citron ''Gonepteryx rhamni'' posé sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''.



Photo d'un papillon Citron ''Gonepteryx rhamni'' posé sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', sur une prairie qui borde le Rhin.



Photo d'une Piéride du navet ''Pieris napi'' posée sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', sur une prairie qui borde le Rhin. Description de la Piéride du navet.


La Piéride du navet ''Pieris napi'' est un insecte lépidoptère diurne de la famille des Pieridées, Pieridae. Ce papillon a le dessus des ailles antérieurs de couleur blanc avec l'apex gris sombre, elles sont ornées parfois d'un point noir chez le mâle et deux chez la femelle. Le dessous des ailes est blancs à verdâtres pâle avec des nervures caractéristiques grisâtres très marquées. Sa taille varie de 20 à 26 mm pour une envergure de 50mm. La chenille de 20 à 25 mm est verte avec des points jaunes sur les côtés. Elle peut avoir 2 à 3 générations du printemps à l'automne. Très commune, la Piéride du navet se rencontre du mois de mars au mois d'octobre, dans les jardins, au bord des chemins, dans les prairies et les champs de fleurs.


Photo au mois de mai, d'une Thomise enflée ''Thomisus onustus'', à l'affût sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans le Parc naturel régional du Verdon. Description de la Thomise enflée.


La Thomise enflée, Thomisus onustus est une araignée crabe de la famille des Thomisidées, Thomisidae. La femelle a des couleurs variable: rouge, orange, rose, jaune ou blanc, elle peux même avoir un mélange de ses teintes en fonction de la plante sur laquelle elle chasse, sont céphalothorax à une bande médiane plus claire. Le mâle est brun avec une bande médiane également plus claire sur le céphalothorax, il a les pattes brunâtre avec les 2 derniers segments noirâtre sur les I et II. L'abdomen triangulaire des 2 est orné de tubercules en pointes sur les coins arrières, leurs yeux latéraux sont portés par des sortes de cornes. Le mâle mesure de 2 à 4 mm et la femelle de 7 à 10 mm. La Thomise enflée se rencontre de mai à aout, dans les zones ensoleillées, sur les fleurs des champs, des prairies, des garrigues ou des jardins. Comme toutes les araignées-crabes, elle chasse à l'affût; redoutable par la variabilité des couleurs de sont corps, elle se confond à la teinte des fleurs sur lesquelles elle est en attente de proies, ce qui lui permet de surprendre les pollinisateurs et la protège des prédateurs.


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