Photos de la Vipérine vulgaire, Echium vulgare




Photo d'un tapis de Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'', dans une friche du port au pétrole de Strasbourg, le long du Rhin, à la robertsau à la fin du mois de juin. Description du Rhin.


Le Rhin prend sa source dans les Alpes en Suisse et va se jeter dans la mer du Nord en Hollande, d'une longueur de 1 233 km il est l'un des plus grands fleuves d'Europe. Le Rhin traverse la Suisse, l'Autriche, l'Allemagne et les Pays-Bas, il sert de frontière au Liechtenstein et à la France. Le Rhin, cet ancien torrent glaciaire en quittant sa partie alpine, arrive dans une gigantesque "cuvette" le Rhin supérieur qu'il a progressivement rempli de ses alluvions, formant ainsi une longue plaine alluviale de 300 km. Victor Hugo disait du Rhin qu'il était: "royal comme le Danube, mystérieux comme le Nil, pailleté d'or comme un fleuve d'Amérique". Ce fleuve majestueux et légendaire, faisait vivre des pêcheurs, calfats, orpailleurs... aujourd'hui le Rhin est l'un des fleuves navigables les plus fréquentés du monde.


Photo d'un bouquet de Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'' sur un plateau de garrigue qui surplombe le lac d'Esparron, à Esparron-de-Verdon à la fin du printemps. Description de la garrigue.


La garrigue, mot d'origine provençale désignant un terrain pierreux et aride constitué d'une formation végétale basse. Caractéristique des régions méditerranéennes, la garrigue se développe sur un sol calcaire, sec et filtrant. Un milieu qui se compose essentiellement d'arbrisseaux résistant à la sécheresse, comme les genévriers, le chêne kermès et des ligneux de petite taille comme le ciste, la lavande, le thym, le romarin, la bruyère... La flore diversifiée constitue une des richesses de la garrigue, elle abrite également une grande variété de mammifères, d'oiseaux, de reptiles et d'insectes. La garrigue occupe une surface de 400 000 ha en Provence et Languedoc, elle est la résultante de la dégradation de la forêt méditerranéenne composée à l'origine de chênes verts et de chênes-lièges, cette forêt primaire a été plus ou moins fortement détruite par les défrichements excessifs, les pâturages intensifs ou les incendies successifs.


Photo d'une touffe de Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'' dans la garrigue, à Esparron-de-Verdon au début du mois de juin, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.



Photo d'une Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'', avec ses feuilles basales lancéolées, ses longues tiges dressées et ses fleurs de couleur bleu-mauve, dans la garrigue au début du mois de juin.



Photo des Vipérines vulgaires en fin de floraison ''Echium vulgare'', dans la garrigue, sur les auteurs du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au coeur de l'été. Description du lac de Sainte-Croix.


Le lac de Sainte-Croix est une retenue d'eau artificielle d'une superficie de plus de 2 000 ha, pour 760 millions de m³ d'eau. Il se situe en amont du lac de d'Esparron, aux portes des gorges du Verdon et du plateau de Valensole, dans les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Créé en 1973 avec le barrage EDF, le lac artificiel de Sainte-Croix est l'un des plus vastes de France. Il est ceinturé de forêts de chênes, de garrigues et bordé par les charmants villages de Bauduen, de Sainte-Croix-du-Verdon, des Salles-sur-Verdon, d'Aiguines et de Moustiers-Sainte-Marie. Haut lieu touristique du Parc Naturel Régional du Verdon, le lac de Sainte-Croix offre de nombreuses activités: randonnée pédestre, baignade, kayak, canoë, planche à voile, bateau à voile, électrique ou pédalos (la navigation des bateaux à moteur à essence étant interdite). De par sa surface, le lac est également utilisé par les canadairs pour l'entrainement ou lors des incendies dans la région. Au Nord du lac se trouve le Pont du Galetas, sur le ban communal d'Aiguines, il est la porte d'accès dans les célèbres gorges du Verdon.


Photo des fleurs bleues disposées en épi le long de la tige d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', au bord de la forêt rhénane de la Robertsau, à Strasbourg au début de l'été. Description de la Vipérine vulgaire.


La Vipérine commune ou Vipérine vulgaire "Echium vulgare" est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Boraginacacées "Boraginaceae". Les fleurs en forme d'entonnoir de couleur rougeâtre à bleue, sont disposées en épi le long de la tige. Les longues étamines rouge écarlate et blanchâtres dépassent de la corole, elles font penser à la langue d'un serpent. Les fruits sont des nucules de couleur brune. Les feuilles vertes sont pétiolées et lancéolées à la base avec une nervure centrale, les supérieures sont sessiles et aigües. La tige dressée est très poilue. Sa taille varie de 40 à 110 cm. La Vipérine vulgaire aime les sols légers et caillouteux, elle fleurit de mai à août, dans les garrigues, les remblais, les friches ou au bord des chemins. Elle est toxique, notamment pour le bétail, du fait de la présence d'alcaloïdes pyrrolizidiniques.


Photo d'une Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'', dans une prairie humide du Ried Blond, le long du Rhin, au Nord-Est de Strasbourg, à la Robertsau à la fin du mois de juin. Description du Ried Blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo d'une Vipérine vulgaire en fleur ''Echium vulgare'', dans la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau au mois de juin; une plante toxique, notamment pour le bétail.



Photo des fleurs bleues en épi d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', à Esparron-de-Verdon à la fin du mois de mai, dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Description du Parc Naturel Régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc Naturel Régional du Verdon se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc Naturel Régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes de Digne et de Castellane ou les hautes et basses gorges du Verdon, avec les lacs de Sainte-Croix et d'Esparron. Des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoient les chênes truffiers et les oliveraies, de vastes espaces parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane, avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc Naturel Régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résultent des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie. L'économie du Parc Naturel Régional du Verdon est tournée vers le tourisme vert, mais également l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. Surnommé le château d'eau de la Provence, le Verdon et son parc accueillent chaque année environ 1,5 million de visiteurs.


Photo des fleurs bleu-mauve d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans la garrigue au-dessus du village de la Treille, à Allauch au mois de mai, dans le massif du Garlaban. Description du massif du Garlaban.


D'une superficie d'environ 8000 hectares, le massif du Garlaban s'étend au Sud-Est du massif de l'Étoile sur les communes d'Aubagne, de Marseille à la Treille, d'Allauch et de Roquevaire. Si les essences arbustives se composent principalement de Pin d'Alep, de Chêne pubescent et de Chêne vert, ce terrain calcaire est recouvert en majorité de garrigue, résultante des incendies répétés qu'a subi le massif du Garlaban. La garrigue est dominée par le Chênes kermès, les Genévriers, le Ciste, le Thym, le Romarin... Les principaux sommets du massif du Garlaban sont: la Butte des Pinsots 719 m, le Garlaban 714 m, le Pic du Taoumé 669 m, les Escaouprés 569m, Bau des Gouttes 554 m, la Grande Tête Rouge 520 m, le Ruissatel 448 m, la Tête Ronde 432 m, le Bec Cornu 419 m et les Barres Rocheuses du Saint-Esprit 385 m. De magnifiques vallons sont nés aux pieds de ces roches calcaires, comme les vallons de Passe-Temps, de Précatori, des Piches ou des Escaouprès, ils sont surmontés de grottes, les plus célèbres étant la grotte de Manon et la grotte du Grosibou. Tous ces noms évocateurs faisaient partie du terrain de jeux des vacances de Marcel Pagnol, qui écrivit: « Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers ».


Photo des fleurs mauves d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', sur un plateau de garrigue qui surplombe le lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au mois de juillet, dans le département du Var, en région PACA.



Photo des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'' dans une clairière humide de la forêt du Rhin de la Robertsau, à Strasbourg à la fin du mois de juin. Description de la forêt du Rhin.


Le Rhin, "Royale comme le Danube, mystérieux comme le Nil, pailleté d'or comme un fleuve d'Amérique" disait Victor Hugo. Mais ce fleuve majestueux et légendaire borde bien l'Alsace et forme la frontière avec l'Allemagne. Avec ses 1 233 km de long, il est l'un des plus grands fleuves d'Europe. Durant des millénaires il a façonné une plaine alluviale de 300 km de long, le Rhin supérieur. De Bâle à Lauterbourg, les 7000 hectares de forêts alluviales rhénanes côté alsacien abritent une flore et une faune absolument exceptionnelle. Forêt primaire, cette jungle subtropicale rhénane comprend 3 zones principales: la partie basse "Grûnde", le long des méandres du Rhin, les "Brunnenwasser" et les "Giessen" qui se compose d'espèces d'arbres à bois tendre; "Le Ried blond", des prairies alluviales bordées de saules et de roseaux et la partie haute "Kôpfe" où se développe la jungle rhénane avec ses 55 espèces d'arbres, d'arbustes et de lianes arborescentes. Une formation végétale arborée ruisselante de lianes entremêlées qui s'élance haut dans le ciel cherchant la lumière. La forêt du Rhin comprend les milieux naturels les plus riches d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo des fleurs mauves d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''; une plante médicinale plus trop utilisée de nos jours, pour cause de toxicité.



Photo des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire au mois de juillet ''Echium vulgare''; une ancienne plante médicinale qui était utilisée pour luter contre les migraines et les maladies cutanées.



Photo en gros plan d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', avec ses feuilles sessiles et étroites sous les fleurs bleues en forme d'entonnoir, dans une prairie humide qui borde le Rhin, à la Robertsau au début de l'été.



Photo à contre-jour des belles fleurs roses d'une Vipérine commune ou Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', également appelée Herbe aux vipères ou Herbe aux serpents.



Photo des fleurs mauves d'une Vipérine commune au début du mois de juillet ''Echium vulgare''; une plante très commune dans toute la France, elle aime les lieux secs et ensoleillés.



Photo des fleurs bleues d'une Vipérine commune ou Vipérine vulgaire 'Echium vulgare', avec ses longues étamines écarlates qui rappellent la langue d'un serpent, d'où son nom, Herbe aux serpents.



Photo en gros plan des anthères noirâtres au bout des étamines écarlates d'une fleur de Vipérine commune ''Echium vulgare''.



Photo en gros plan de la fleur en forme d'entonnoir d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', avec ses longues étamines écarlates à anthères noirâtres.



Photo en gros plan de la panicule oblongue et velue d'une Vipérine commune ''Echium vulgare'', avec ses fleurs en forme d'entonnoir et ses longues étamines écarlates à anthères noirâtres.



Photo macro d'une panicule velue d'une Vipérine vulgaire au mois de mai ''Echium vulgare'', avec une fleur bleue en forme d'entonnoir d'où sortent les étamines écarlates à anthères grisâtres.



Photo en gros plan des étamines écarlates à anthères noires qui sortent d'une fleur mauve de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans la garrigue qui borde le lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon à la fin du printemps.



Photo d'une Abeille européenne ou Abeille à miel ''Apis melifera' en plein vol qui va se poser sur les fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', à la Robertsau au mois de juillet. Description de l'Abeille à miel.


L'Abeille européenne ou Abeille à miel "Apis mellifera" est un insecte Hyménoptère "Hymenoptera" de la famille des apidés "Apidae". Sa couleur de base est brune, le thorax est recouvert de poils jaunâtres qui apparaissent également sur les anneaux de l'abdomen. Les antennes sont 2 fois plus longues que les yeux. L'espèce comporte 3 castes: la reine, les faux-bourdons et les ouvrières. Les ouvrières ont une grande langue servant à récolter le nectar et leurs pattes postérieures à recueillir le pollen. La reine mesure de 15 à 20 mm de long et les ouvrières de 11 à 13 mm. Présente dans toute l'Europe, l'Abeille à miel peut se rencontrer en colonie dense dans tous les endroits fleuris. Son rôle est très important dans l'équilibre naturel puisqu'elle pollinise les fleurs en cherchant le pollen.


Photo d'un papillon Citron en vole ''Gonepteryx rhamni'' qui va se poser sur les fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', sur une prairie humide qui borde le Rhin, à la Robertsau au mois de juillet. Description du Citron.


Le Citron "Gonepteryx rhamni" est un papillon diurne de la famille des Piéridés "Pieridae". Ce Lépidoptère est un des plus communs, il présente également une longévité exceptionnelle puisqu'il peut vivre un an à l'état adulte. Ses ailes veinées sont en forme de feuille verte pâle, avec un point roux cerclé de brun au centre. Le mâle a le dessus des ailes jaune citron, la femelle verdâtre. Leurs abdomens noirâtres sont ornés de fines lignes de poils blanchâtres. Le thorax est également couvert de poils blancs. Les antennes sont en forme de massue et la longue trompe est enroulée en vol. Son envergure est de 55 à 60 mm. La chenille mesure de 25 à 30 mm, elle est verte avec une fine bande claire longitudinale de chaque côté. Le Citron se rencontre très tôt, après son hivernage, dès le mois de février et jusqu'au mois d'octobre, dans les prairies, les garrigues, les sous-bois, les friches, les lisières de forêts ou les clairières et les jardins.


Photo des fleurs bleues d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'' survolées par un papillon Citron, sur une prairie humide du Ried Blond, le long du Rhin, à la Wantzenau au début du mois de juillet. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.


Photo d'un papillon Citron ''Gonepteryx rhamni'' posé sur une fleur bleu de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'' au bord de la route du Glaserswoerth, le long du Rhin, à la Robertsau au coeur de l'été. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo d'un papillon Citron ''Gonepteryx rhamni'' posé sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', sur une prairie humide qui borde le Rhin, dans la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau.



Photo d'une Piéride du navet ''Pieris napi'' posée sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans une prairie humide qui borde le Rhin, à la Robertsau au début du mois de juillet. Description de la Piéride du navet.


La Piéride du navet ''Pieris napi'' est un insecte lépidoptère diurne de la famille des Pieridées "Pieridae". Ce papillon a le dessus des ailes antérieures de couleur blanche avec l'apex gris sombre, elles sont ornées parfois d'un point noir chez le mâle et deux chez la femelle. Le dessous des ailes est blanc à verdâtre pâle avec des nervures caractéristiques grisâtres très marquées. Sa taille varie de 20 à 26 mm pour une envergure de 50mm. La chenille de 20 à 25 mm est verte avec des points jaunes sur les côtés. Elle peut avoir 2 à 3 générations du printemps à l'automne. Très commune, la Piéride du navet se rencontre du mois de mars au mois d'octobre, dans les jardins, au bord des chemins, dans les prairies et les champs de fleurs.


Photo d'une Thomise enflée ''Thomisus onustus'' à l'affût sur une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans le Parc Naturel Régional du Verdon au début du mois de juillet. Description de la Thomise enflée.


La Thomise enflée "Thomisus onustus" est une araignée crabe de la famille des Thomisidées "Thomisidae". La femelle a des couleurs variables: rouge, orange, rose, jaune ou blanc, elle peut même avoir un mélange de ses teintes en fonction de la plante sur laquelle elle chasse, son céphalothorax à une bande médiane plus claire. Le mâle est brun avec une bande médiane également plus claire sur le céphalothorax, il a les pattes brunâtres avec les 2 derniers segments noirâtres sur les I et II. L'abdomen triangulaire des deux sexes est orné de tubercules en pointes sur les coins arrière, leurs yeux latéraux sont portés par des sortes de cornes. Le mâle mesure de 2 à 4 mm et la femelle de 7 à 10 mm. La Thomise enflée se rencontre de mai à août, dans les zones ensoleillées, sur les fleurs des champs, des prairies, des garrigues ou des jardins. Comme toutes les araignées-crabes, elle chasse à l'affût; redoutable par la variabilité des couleurs de son corps, elle se confond à la teinte des fleurs sur lesquelles elle est en attente de proies, ce qui lui permet de surprendre les pollinisateurs et la protège des prédateurs.


Photo à contre-jour des fleurs en épi d'une Vipérine vulgaire ''Echium vulgare''; une plante herbacée bisannuelle de la famille des Boraginacacées qui fleurit de mai à août, dans les garrigues, les remblais, les friches ou au bord des chemins.



© 2010