Photos et visite du château du châteu du Haut Koenigsbourg




Photo du palais seigneurial et du donjon du château du Haut-Koenigsbourg au lever du soleil, avec la mer de nuages qui recouvre la route des vins et la plaine d'Alsace au mois de novembre. Histoire du château du Haut-Koenigsbourg.


Situé sur son promontoire rocheux au centre de l'Alsace qu'il domine du haut de ses 757 mètres d'altitude, le château du Haut-Koenigsbourg a été construit au XIIe siècle sur le Staufenberg par Frédéric de Hauhenstaufen, comte de Souabe et duc d'Alsace. Détruit et démantelé en 1462, il est rebâti à partir de 1479 par Guillaume et Oswald de Tierstein qui le reçoivent de Frédéric III. La reconstruction du Haut-Koenigsbourg se fera en réutilisant les vestiges romans et il sera adapté à l'artillerie du XVe siècle. En 1633, après 8 jours de bombardement intensif et un siège de 53 jours, le château du Haut-Koenigsbourg tombe aux mains des Suédois lors de la Guerre de 30 ans; pillé et brulé, il restera inhabité et en ruine jusqu'à l'annexion de l'Alsace en 1870-71 par l'Allemagne. La ville de Sélestat, alors propriétaire des lieux, en fait cadeaux à Guillaume II en 1899 qui va faire restaurer le château du Haut-Koenigsbourg par l'architecte Bodo Ebhart en 1901, il est inauguré en 1908 par Guillaume II. Malgré les critiques de l'époque (plutôt politique) tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que le château du Haut-Koenigsbourg a été restauré quasiment aussi proche que le château des Tierstein. En 1918 au retour de l'Alsace à la France, le Haut-Koenigsbourg devient Palais national, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1862. Situé sur le ban communal d'Orschwiller, le Hat-Koenigsbourg est aujourd'hui un des sites touristiques les plus visités de France.


Photo des visiteurs attablés sur la terrasse du pavillon du château du Haut-Koenigsbourg en pleine saison estivale; une plate-forme située au pied de la forteresse qui offre une vue magnifique sur la plaine d'Alsace.



Photo du moulin à vent du château du Haut-Koenigsbourg dominé par le donjon; une vue prise de la terrasse Est par une belle journée d'été. Photos des châteaux forts d'Alsace.



Photo au pied du ''bastion de l'étoile'' du château du Haut-Koenigsbourg; un ouvrage défensif rajouté ultérieurement aux Tierstein qui protégé l'entrée Est par des canonnières munies de fauconneaux et surmontées de hourds en bois.



Photo de l'entrée Est du château du Haut-Koenigsbourg sous la neige, au pied du bastion de l'étoile, avec la porte protégée par une tourelle de flanquement circulaire surmontée par le petit bastion. Histoire des châteaux forts d'Alsace.


Derrière les clichés habituels l'Alsace cache de nombreuses merveilles et trésors à découvrir, du Sundgau à la plaine d'Alsace, de l'Alsace du Nord aux Vosges du Nord en passant par la route des vins et en rentrant dans les Vosges, l'Alsace et une terre de châteaux. On y comptait près de 500 châteaux et fortifications, environ 300 en plaine et 200 dans les Vosges et Vosges du nord. Pour la plupart, ils sont construits en grès des Vosges ou en granite par la noblesse au Moyen Âge, entre le XIe et le XVe siècle pour les châteaux forts et du XVIe au XVIIIe siècle pour les châteaux du type palais. Aujourd'hui les châteaux et fortifications d'Alsace racontent une grande histoire de notre région, de la période romane au Moyen Âge, de la Renaissance à nos jours, ils sont les témoins de notre passé. Castrum romain, châteaux forts des Vosges ou de la plaine d'Alsace, fortifications, forteresses, villes ou villages fortifiés, citadelles, maisons fortes, ruines, vestiges... hier habités, ils sont aujourd'hui restaurés, mis en valeur et font partie du patrimoine historique et culturel cher aux alsaciens. Barbacane, tours, donjons, chemins de ronde, mâchicoulis, courtines, meurtrières, oriels, hourds, logis, palais seigneurial... de nombreuses associations de bénévoles se sont créées en Alsace travaillant sans relâche et par tous les temps à la sauvegarde de nos châteaux.


Photo de la façade Est du château du Haut-Koenigsbourg au mois de juillet, avec le petit bastion et le donjon illuminés à la tombée de la nuit.



Photo au pied du château du Haut-Koenigsbourg au mois de juillet, face à l'entrée du bastion de l'étoile, avec le petit bastion surmonté du donjon carré qui domine la plaine d'Alsace. Histoire et description de l'Alsace.


L'Alsace est la plus petite des régions de France, elle se divise en deux départements, le Haut-Rhin au Sud et le Bas-Rhin au Nord. L'Alsace se situe au coeur de l'Europe, en bordure des frontières de la Suisse et de l'Allemagne, elle est délimitée à l'Est par le Rhin et à l'Ouest par les Vosges. Au Nord, le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord est un espace naturel très diversifié qui s'étend sur 83 000 hectares, il renferme de nombreux trésors architecturaux dans les villes de Saverne Bouxwiller ou Wissembourg, de plus, la ligne Maginot témoigne de l'architecture militaire défensive de 39-40. Le Parc Naturel Régional des Vosges du Nord comprend également de nombreux châteaux forts, des villages pittoresques ainsi que de très belles églises romanes et gothiques. Plus au Sud, le Kochersberg, pays du houblon, renferme de petits villages de charme et de beaux sites romans. Les Vosges sont un paradis pour les marcheurs, de la vallée de la Bruche au champ du Feu en passant par le Mont Sainte-Odile, le Val de Villé, le Val d'Argent jusqu'au château du Haut-Koenigsbourg, les découvertes de l'Histoire de l'Alsace s'enchaînent dans des paysages d'exceptions. En montant aux lacs blanc et noir, les Hautes Vosges offrent des panoramas de toutes beautés avec la route des crêtes et les nombreux sommets dont le plus haut est le Grand Ballon qui culmine à 1424m. En descendant par la vallée de Munster ou par la vallée de la Thur on débouche sur le département du Haut-Rhin, à l'extrême Sud se trouve l'Alsace méridionale du Sundgau et du Jura Alsacien, un pays vallonné où l'authenticité et les traditions ont gardé toutes leurs saveurs. En remontant vers le Nord, la ville de Mulhouse qui est la deuxième agglomération d'Alsace, dévoile son histoire et ses musées, son centre ville historique est de toute beauté avec son Hôtel de Ville de style Renaissance rhénane ou le Temple Saint-Etienne. Vient alors le coeur de la plaine d'Alsace, avec l'écomusée d'Ungersheim, l'un des plus importants d'Europe, une reconstitution d'un vieux village alsacien regroupant un patrimoine du XVe siècle au XXe siècle. Situé au coeur du vignoble, la ville de Colmar est le chef-lieu du département du Haut-Rhin, elle possède un patrimoine architectural extraordinaire, avec ses vieux quartiers et ses maisons alsaciennes colorées. La Route des Vins d'Alsace est prisée par des millions de touristes, elle s'étend depuis les villes de Thann et Guebwiller dans le Haut-Rhin jusqu'à Marlenheim dans le Bas-Rhin. Elle passe par Rouffach ou Eguisheim classé village préféré des Français le vendredi 7 juin 2013. Eguisheim est également classé dans les plus beaux villages de France comme Riquewihr, Hunawihr et Mittelbergheim. La Route des Vins d'Alsace s'étire aux pieds des Vosges où une grande quantité de châteaux médiévaux sont à visiter comme les châteaux d'Husseren, de Ribeauvillé la cité des ménétriers, de Kaysersberg l'impériale, ou d'Andlau qui possède également une magnifique abbaye. Sans oublier le mur païen au-dessus de la superbe ville d'Obernai, ou plus au Nord, la cité romane de Rosheim qui débouche sur Molsheim pour franchir une jolie vallée viticole qui va jusqu'à Marlenheim. Mais revenons du côté du Rhin, où la remarquable cité Vauban de Neuf Brisach avec ses fortifications de 1699 à 1709, nous fait arriver dans le grand Ried Centre Alsace, aux prairies magnifiquement fleuries sur les bords de l'Ill. La rivière de l'Ill nous porte à Sélestat, la ville humaniste où est né le sapin de Noël. Sélestat est la capitale du Ried Centre Alsace, Ried qui accueille une des plus belles églises baroque de France, la prestigieuse abbatiale d'Ebersmunster des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce voyage initiatique à travers l'Alsace nous amène à Strasbourg, capitale de l'Alsace et capitale de l'Europe, elle accueille les grandes institutions européennes, Conseil de l'Europe, Parlement européen, Observatoire Européen de l'Audiovisuel, Fonds Eurimages, Pharmacopée européenne, Cour européenne des Droits de l'Homme... et la chaîne franco-allemande ARTE. Outre la majestueuse Cathédrale Notre-Dame, la ville de Strasbourg possède de remarquables maisons alsaciennes, palais, fortifications... dans les différents secteurs de l'Ellipse Insulaire classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988. Strasbourg est la capitale mondiale de Noël, et possède un quartier allemand des plus remarquables, la "Neustadt" également inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 09 juillet 2017. En quittant cette ville majestueuse, vers le Nord s'ouvre la ville impériale de Haguenau avec ses impressionnants monuments classés et sa forêt indivise, ou forêt sainte, où de nombreux ermites y ont élu domicile comme le très célèbre Saint Arbogast qui fut évêque de Strasbourg VIIe siècle. Cette région du Nord de l'Alsace se nomme l'Outre-forêt, elle possède de magnifiques villages alsaciens typiques comme Seebach, Kuhlendorf ou Hunspach qui est classé dans les plus beaux villages de France. Mais cette région est également à découvrir pour ses deux villages de potiers traditionnels, Betschdorf et Soufflenheim qui accueillent chaque année de nombreux visiteurs dans leurs ateliers. Cette visite prend fin le long du Rhin avec le delta de la Sauer, un paradis de méandres des forêts rhénanes, qui, du Nord au Sud, représentent les milieux naturels les plus riches d'Europe. Cette découverte virtuelle et sommaire de l'Alsace vous a montré une partie des trésors que renferme cette région qui a été classée par le guide de voyages Lonely Planet dans les 10 plus belles régions incontournables du monde. Avec une moyenne de 20 millions de visiteurs par an, l'Alsace est également la deuxième région touristique de France.


Photo au pied du château du Haut-Koenigsbourg au coeur de l'été, avec la lice sud et ses tourelles de flanquement circulaires surmontées du petit bastion, du grand bastion et du donjon carré. Description et visite du château du Haut-Koenigsbourg.


Bâti sur le sommet du Staufenberg à 757 mètres d'altitude, le château du Haut-Koenigsbourg domine la plaine d'Alsace et les vallées de Lièvre et de Villé. Une position stratégique à l'époque qui permettait de surveiller toutes les routes principales d'Alsace Centrale, avec en plus, une vue sur la route du sel et la route du Val d'Argent, deux voies d'accès à la Lorraine. Avec ses 265 mètres de long, le château du Haut-Koenigsbourg et le plus vaste d'Alsace. La visite du château débute par la pointe Est, au pied du "bastion de l'étoile", un ouvrage défensif protégé par des canonnières munies de fauconneaux, il est surmonté d'un hourd en bois. En longeant la lice Sud on arrive devant le petit bastion, de là, une très belle vue s'offre aux visiteurs, avec les tours de flanquements circulaires dominées par le haut-château et le donjon carré. L'entrée principale du château se fait par le portail en plein-cintre surmonté d'une bretèche sculptée des armoiries des Tierstein. Passé cette première porte, on arrive au pied de la face Sud du palais seigneurial et de l'escalier de la Grande Illusion où se trouve le portail d'honneur. Il est surmonté de l'aigle des Habsbourg et des Hohenzollern sculptés, avec au-dessus, une bretèche à deux angles munie d'archères canonnières à visée cruciforme, et deux canonnières. Après cette deuxième porte, la rampe d'accès mène à la basse-cour où se trouve une belle fontaine Renaissance en grès, au pied de la tour du moulin à vent conçu par Bodo Ebhardt. C'est à gauche de la forge que se trouve la tour de contrôle, avec la porte d'entrée du logis surmontée par les armoiries des Tierstein et des Bollwiller. Là, on accède au grand escalier avec une succession de portes défensives, dont la spectaculaire porte des lions, avec son pont-levis surmonté d'un linteau roman aux armes des Hohenstaufen et d'une poivrière. Passé ces obstacles défensifs, on accède à la "tour du puits creusé au XIIe ou XIIIe siècle, il atteint une profondeur de 62,50 m. Quelques marches plus haut, on pénètre dans la cour intérieure du logis, avec le cellier voûté du XIIe siècle, la cuisine médiévale et la grande citerne carrée. La cour est surmontée côté Sud, d'une vaste galerie en bois décorée de peintures murales. Pour accéder aux étages on franchit la magnifique tour néogothique hexagonale de l'escalier d'honneur, il donne accès aux étages et au donjon. La visite se fait à partir du deuxième étage où l'on pénètre dans l'antichambre de l'impératrice, avec sa cheminée en grès qui porte sur la hotte l'arbre généalogique des Rathsamhausen; une pièce isolée et décorée de lambris aux ornements polychromes sculptés, des décorations très appréciées au XVe siècle. C'est à côté que se trouve la chambre de l'impératrice, elle est composée d'un poêle en fonte, de coffres à rangement, de tables et chaises dans un décor et une isolation faite également de lambris. L'une des pièces les plus appréciées des visiteurs est la salle des fêtes, une grande salle d'apparat qui se veut gigantesque à l'image de Guillaume II et de l'Empire allemand. Elle est décorée de magnifiques fresques de Léo Schnug réalisées de 1912 à 1914, comme l'aigle des Hohenzollern sur le plafond ou un tournoi des Rathsamhausen et un chevalier des Thierstein sur le mur. Cette salle impériale est éclairée par 3 lustres au-dessus de la grande table, elle comprend également un superbe poêle en faïence et une grande cheminée décorée d'une fresque de Saint Georges terrassant le dragon. Des statuettes et des armoiries des rois de France et de Napoléon en bois polychrome ornent les lambris, elles sont surmontées des bannières des villes libres et impériales d'Alsace. À côté de la salle des fêtes se trouve la chambre Lorraine, dont le dragon au plafond dit le ''Graoully'' se rapporte à la légende de Saint-Clément, évêque de Metz. Le mobilier et la cheminée de cette pièce proviennent exclusivement de dons de la Région Lorraine pour le Kaiser Guillaume II d'Allemagne. Le premier étage mène également à la chapelle castrale et à la première chambre des dames où se trouve un très beau lit à baldaquin, une cheminée et des latrines. La seconde chambre des dames est la pièce la plus claire du château du fait de son oriel. Elle renferme une armoire qui se compose de deux coffres superposés où ont été percées quatre portes à l'avant. Dans la pièce suivante se trouve un beau poêle en faïence et une armoire à sept colonnes réalisée par les compagnons menuisiers de Strasbourg, la porte qui fait face donne dans le cabinet de travail de Guillaume II (hors circuit). C'est à partir de là qu'un escalier à vis accède au donjon (également hors circuit) et au premier étage dans la chambre des chevaliers où l'on trouve également une armoire à sept colonnes et un poêle en céramique. La seconde chambre des chevaliers donne sur le rez-de-chaussée de la chapelle, puis dans la salle des trophées qui est également décorée de fresques de Léo Schnug et possède un très beau poêle en céramique. De là, on accède à la salle d'armes du château, spécialement appréciée des jeunes visiteurs, avec ses épées, armures, hallebardes, arbalètes, arquebuses et armes d'hast. Après cette visite du logis on passe le pont-levis qui surplombe la fosse des ours et qui donne sur le haut-jardin ou jardin supérieur, il fait le lien entre le logis et le grand bastion. On y trouve sous les grands arbres, un banc en pierre et la reconstitution d'une citerne à filtration de style Renaissance. Un escalier et un troisième pont-levis mènent à l'intérieur du grand bastion, c'est la partie la plus vulnérable du château, aussi il fut renforcé pour la défense par deux plates-formes d'artillerie dans les deux tours rondes. Le grand bastion possède toute la panoplie de l'architecture de défense: meurtrières, mâchicoulis, archères..., de plus, il dispose de toutes sortes de canons des XVIe et XVIIe siècles. Le grand bastion offre également un magnifique panorama sur la plaine d'Alsace et les Vosges, voir les Alpes quand le temps est très clair. La découverte du château du Haut-Koenigsbourg se termine par la visite de la lice Nord qui nous ramène dans la basse-cour.


Photo en pleine saison estivale d'une tourelle de flanquement circulaire de la lice sud du château de Haut-Koenigsourg, elle est dominée par la grosse tour ronde du grand bastion qui protégeait la partie Ouest de la forteresse.



Photo des visiteurs à l'entrée principale du château du Haut-Koenigsourg par une belle journée d'automne; une vaste forteresse des XIIe, XVe et XXe siècles qui accueille chaque année près de deux millions de touristes. Description de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieux à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo de l'entrée principale du château du Haut-Koenigsourg au soleil couchant, avec sa tour d'angle circulaire et son portail en plein cintre surmonté des armoiries des Tierstein qui ornent la bretèche. Photos des châteaux forts d'Alsace.



Photo en contre-plongée du château du Haut-Koenigsbourg, au pied de l'escalier de la Grande Illusion, face au portail d'honneur et à la face Sud du logis seigneurial dominée par le haut du donjon. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


Photo de la façade Sud du palais seigneurial du Haut-Koenigsourg, avec la base du château qui épouse la forme du rocher.



Photo du portail d'honneur du château du Haut-Koenigsbourg, avec l'aigle des Habsbourg et l'aigle des Hohenzollern sculptés au-dessus de la porte protégée par 2 canonnières et une bretèche à 2 angles munie d'archères canonnières à visée cruciforme.



Photo en gros plan de la bretèche à deux angles munie d'archères canonnières à visée cruciforme et des deux canonnières, au-dessus du portail d'honneur du château du Haut-Koenigsbourg au soleil couchant.



Photo des armoiries de l'empereur Charles Quint, des insignes de la Toison d'Or, de l'aigle des Habsbourg et de l'aigle des Hohenzollern, sur le portail d'honneur du château du Haut-Koenigsbourg. Photos du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo au-dessus de la rampe d'accès à la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg, avec les colombages de l'hostellerie du château; une ruelle médiévale qui mène à la belle fontaine Renaissance en grès, au pied de la tour du moulin.



Photo de la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg, avec la fontaine néo-renaissance au pied de la tour en pierre de grès et pans de bois du moulin à vent conçu par Bodo Ebhardt qui a pris la place du moulin à bras ou à traction animale.



Photo d'un groupe d'enfants lors d'une animation médiévale, à la fontaine néo-renaissance de la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg, en pleine période scolaire. Description de la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg.


La basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg est une restitution du XXe siècle des bâtiments nécessaires à l'autarcie du château mentionnés dans les inventaires du XVIe siècle. Elle comprend la reproduction d'une fontaine en grès inspirée d'un modèle Renaissance conservé à Éguisheim. Le vaste bâtiment à pans de bois et une reconstitution d'une maison alsacienne du XVIe siècle, elle abritait vraisemblablement la garnison et les hôtes de passage. En dessous se trouvait l'écurie dont le linteau de la porte est sculpté d'un fer à cheval et de la date de 1479. Autre élément indispensable en cas de siège, le moulin, ici, la tour en pierre de grès et pans de bois du moulin à vent a été conçu par Bodo Ebhardt, elle a pris la place d'un moulin à bras ou à traction animale qui devait existé à l'époque. La forge au pied du logis permettait de fabriquer et de réparer les armures, les armes de la garnison, les outils ou les serrures et autres garnitures de portes. Au-dessus de la porte d'entrée a été sculpté la tête du diable, symbole du feu d'enfer entretenu en permanence par le forgeron. Juste à côté, la tour de contrôle du château du Haut-Koenigsbourg donne accès à l'intérieur du logis. La porte d'entrée est surmontée d'un linteau sculpté des armoiries des Tierstein représentées par un cerf, avec la date de 1479 gravée. Plus haut, la grande dalle est sculptée des armoiries des seigneurs de Bollwiller, landvogt de Haute-Alsace, avec la date de 1606, un portrait de Bodo Ebbardt a également été sculpté sur le montant droit.


Photo de la porte d'entrée de la forge où se fabriquaient les armes de la garnison, elle se trouve dans la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de l'intérieur de la forge, dans la basse-cour du château du Haut-Koenigsbourg; c'est là que se fabriquaient et se réparaient entre autres les armures, les armes de la garnison, les outils ou les serrures et autres garnitures de portes.



Photo de la tour de contrôle du Haut-Koenigsbourg, avec la porte d'entrée du logis surmontée par les armoiries des Tierstein et plus haut, des seigneurs de Bollwiller avec le portrait de Bodo Ebbardt, à côté de la porte de la forge.



Photo du grand escalier d'accès à l'entrée du logis, la ''Kernburg'', avec sa succession de six portes défensives, dans le château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de la porte des lions du château du Haut-Koenigsbourg, avec son pont-levis surmonté d'un linteau roman sculpté de deux lions en accolade, les armoiries des Hohenstaufen surmontées d'une poivrière.


La quatrième porte d'accès au logis du château dite "porte des lions", avec son pont-levis, est surmontée d'un linteau roman aux armes des Hohenstaufen, bâtisseurs du château du Haut-Koenigsbourg au XIIe siècle, au-dessus, une poivrière sur corbeaux y protégeait l'accès.


Photo de l'intérieur de la ''tour du puits'' du XVIe siècle, dans le château du Haut-Koenigsbourg; ce puits creusé au Moyen Âge atteint une profondeur de 62,50 mètres. Description de la tour du puits du château du Haut-Koenigsbourg.


La cinquième porte d'accès au logis du Haut-Koenigsbourg mène à la "tour du puits". Ce puits fut creusé probablement entre le XIIe et le XIIIe siècle par des mineurs de Sainte-Marie-aux-Mines. D'une profondeur de 62,50 mètres à travers la roche, il atteignait une poche d'eau qui ne tarissait jamais. Ce puits était vital en cas de long siège du château, le développement de l'artillerie ayant rendu l'endroit vulnérable, une tour fortifiée fut construite après 1569 pour le protéger.


Photo du cellier du Haut-Koenigsbourg, dans l'aile Ouest, vestige du château des Hohenstaufen du XIIe siècle; une vaste salle voûtée toujours fraîche qui servait de garde-mangé et permettait de stocker une grande quantité de nourriture.



Photo de la cuisine médiévale du château du Haut-Koenigsbourg, avec sa table, son évier et ses deux cheminées, une porte donne accès à une seconde pièce en contrebas, elle renferme un tonneau à vin de 1670 provenant de Dambach-la-Ville.



Photo de la citerne située dans la cour intérieure du château du Haut-Koenigsbourg, avec ses piliers sculptés qui portent une toiture recouverte de tuiles vernissées et surmontée de la statue d'une sirène à 2 queues.



Photo de la tour néo-gothique hexagonale de l'escalier d'honneur, dans la cour intérieure du château du Haut-Koenigsbourg; un escalier à vis mène aux étages ainsi qu'à l'escalier du donjon.



Photo de la porte d'entrée de l'escalier d'honneur dans la cour intérieure du château du Haut-Koenigsbourg; une entrée surmontée des armoiries des Tierstein, des Habsbourg et des Hohenstaufen, avec de part et d'autre 2 soldats ligotés.



Photo de l'intérieur de l'escalier d'honneur du château de Haut-Koenigsbourg; une tour polygonale en grès rose flanquée d'un escalier à vis qui donne accès aux étages et au donjon.



Photo de l'angelot porteur d'armoiries sculpté sur la rampe en grès des Vosges, à l'intérieure de l'escalier à vis, dans le château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de la galerie en bois au Sud du logis, elle donne sur la cour intérieure du château du Haut-Koenigsbourg, cette galerie est décorée de peintures murales qui représentent les ''Neuf Preux'', héros de l'Antiquité. Photos du Haut-Koenigbourg.



Photo de l'entrée dans l'antichambre de l'impératrice, au deuxième étage du château du Haut-Koenigsbourg, avec la cheminée en grès qui porte sur la hotte l'arbre généalogique des Rathsamhausen.



Photo de l'antichambre dite ''de l'impératrice'', dans le logis seigneurial du château du Haut-Koenigsbourg; une pièce entièrement isolée par des lambris aux décors polychromes sculptés, une décoration très appréciée au XVe siècle.


Dans l'antichambre de l'impératrice le sol est couvert de carreaux en terre cuite, quant aux mobiliers, il se limite d'une table et de coffres faisant offices d'armoires à l'époque médiévale.


Photo de la fenêtre à banquette avec ses lambris décorés, dans l'antichambre de l'impératrice, elle donne sur la cour intérieure du château du Haut-Koenigsbourg. Photos des châteaux forts d'Alsace.



Photo du mobilier de la chambre de l'impératrice du château du Haut-Koenigsbourg, elle est composée de coffres à rangement, de tables et chaises, dans un décor et une isolation faite de lambris; un ornement courant au XVe siècle.



Photo du poêle en fonte de la chambre de l'impératrice du château du Haut-Koenigsbourg; un poêle constitué de deux plaques de fonte trouvées lors des fouilles minutieuses dirigées par l'architecte Bodo Ebhardt avant les travaux de 1901.



Photo de la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg, au deuxième étage du palais seigneurial; cette grande salle d'apparat au plafond et mur recouverts de fresques se veut gigantesque à l'image de Guillaume II et de l'Empire allemand.



Photo des spectaculaires fresques de Léo Schnug dont l'aigle des Hohenzollern, sur le plafond de la salle des fêtes, au deuxième étage du logis du château du Haut-Koenigsbourg. Description de la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.


La salle des fêtes du Haut-Koenigsbourg est une grande salle d'apparat qui n'a rien de médiéval, elle se veut à l'image de l'empire allemand de Guillaume II. Afin de grandir cette salle, la pièce supérieure a était supprimée (reste des corbeaux de soutien sur les deux côtés de la salle). Bordée de lambris sculptés et de statuettes à l'effigie des grands empereurs du Moyen-Age, la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg est surmontée de fresques réalisées de 1912 à 1914 par l'artiste alsacien de Lampertheim Léo Schnug. Cette salle impériale ornée d'une grande table massive est éclairée par 3 lustres, elle comprend un très beau poêle en faïence et une grande cheminée décorée d'une fresque de Saint Georges terrassant le dragon, l'ensemble est surmonté d'une tribune à l'étage destinée à des musiciens.


Photo de la fresque de Léo Schnug illustrant un tournoi des Rathsamhausen, sur le mur de la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de la fresque de Léo Schnug illustrant un chevalier des Thierstein lors d'un tournoi contre les Rathsamhausen, dans la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de l'alignement des bannières qui représentent les villes libres et impériales d'Alsace, dans la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo des statuettes en bois polychrome ornant les lambris de la salle des fêtes, au château du Haut-Koenigsbourg.



Photo des statuettes et des armoiries des rois de France et de l'aigle impérial de Napoléon en bois polychrome, dans la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de la grande cheminée ornée d'une fresque de Saint Georges terrassant le dragon, dans la salle des fêtes, au château du Haut-Koenigsbourg.



Photo du très beau poêle en céramique de la salle des fêtes du Haut-Koenigsbourg, ce poêle a été reconstitué en fonction des fragments trouvés sur place afin d'être le plus proche possible du poêle d'origine.



Photo de la chambre Lorraine du château du Haut-Koenigsbourg, dans le logis seigneurial, avec le dragon fixé au plafond; le ''Graoully'' est une légende se rapportant à un dragon qui aurait dévasté Metz avant d'être chassé par l'évêque saint Clément.



Photo de la cheminée de la chambre Lorraine du château du Haut-Koenigsbourg, le mobilier de cette pièce provient exclusivement de dons en provenance de la région Lorraine pour le Kaiser Guillaume II d'Allemagne.



Photo de la chambre des dames du château du Haut-Koenigsbourg, au deuxième étage du logis seigneurial, avec son lit à baldaquin, une très belle cheminée et des latrines. Description de la chambre des dames du château du Haut-Koenigsbourg.


La chambre des dames, la "Kemenate" (ou chambre ayant une cheminée), comprend l'unique lit du château, ce lit à baldaquin date du XVe siècle, à ses cotés un berceau, deux coffres, un buffet à trois colonnes du XVIIe siècle et une cheminée composent cette belle pièce qui dispose également de latrines.


Photo de l'armoire à deux corps dans la seconde chambre des dames du château du Haut-Koenigsbourg, elle se compose de deux coffres superposés où ont été percées quatre portes à l'avant. Photos du château du Haut-Koenigsbourg.


Le mobilier et les armes du château furent en grande partie récoltés par l'Association du Château du Haut-Koenigsbourg 1904-1918, cette collection est unique en France, elle comprend: 26 coffres (meuble principal du Moyen Age et jusqu'au XVe-XVIe siècle), des armoires à sept colonnes typiques de l'Alsace du XVIIe siècle, ou armoires à deux corps et à une porte.


Photo de la pièce suivante où se trouve un beau poêle en faïence et une armoire à sept colonnes réalisée par les compagnons menuisiers de Strasbourg, la porte qui fait face donne dans le cabinet de travail de Guillaume II (hors circuit).



Photo de la salle des trophées du château du Haut-Koenigsbourg, elle rassemble la collection de chasse de Guillaume II; décorée des fresques de Léo Schnug peintes en 1914, cette pièce possède également un très beau poêle en céramique.



Photo de l'entrée de la chapelle castrale du château du Haut-Koenigsbourg, à partir de la salle des trophées de chasse de Guillaume II, au premier étage du palais seigneurial.



Photo des vitraux de 1908 dans la chapelle castrale du palais seigneurial du château du Haut-Koenigsbourg à Orchwiller.



Photo de la salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg, avec ses épées, armures, hallebardes, arbalètes, arquebuses ou armes d'hast, au premier étage du logis seigneurial. Description de la salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg.


La salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg, ou salle des arcs en raison des arcades en plein-cintre qui soutiennent la voûte, accueille une magnifique collection d'armes: épées d'attaque, épées à deux mains, armures, cottes de mailles, hallebardes, armes d'hast, arbalètes, arquebuses... Le grand poêle en faïence possède un banc qui en accroit le confort, il provient de la forteresse Hohensalzbourg. Le mobilier et les armes du château furent en grande partie récoltés par l'Association du Château du Haut-Koenigsbourg entre 1904 et 1918. Cette collection est unique en France, elle comprend notamment: 26 coffres (un meuble principal au Moyen Age et jusqu'au XVe-XVIe siècle), des armoires à sept colonnes typiques de l'Alsace du XVIIe siècle, ou des armoires à deux corps.


Photo des armes d'hast exposées dans la salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo d'un pommeau d'épée dans la salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo d'une arbalète à étrier exposée dans la salle d'armes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo du plus grand poêle en faïence du château du Haut-Koenigsbourg, il se situe dans la salle d'armes et possède un banc qui en accroît le confort, il provient de la forteresse Hohensalzbourg.



Photo du pont-levis qui repose sur un pont dormant, à la sortie du logis donnant sur le haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg, au-dessus de la fosse aux ours qui est surmontée d'une tourelle en encorbellement et d'un masque grimaçant.



Photo du masque grimaçant sculpté dans le grès des Vosges, sur la façade du logis, au-dessus de la fosse aux ours, dans le haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo du haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg au mois d'août, entre le logis seigeurial et le grand bastion, avec ses beaux arbres et sa citerne à filtration en grès. Description du Haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg.


Le haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg ou jardin supérieur, fait le lien entre le logis seigneurial et le grand bastion, on y trouve sous les grands arbres, un banc en pierre et la reconstitution d'une citerne à filtration de style Renaissance, elle est surmontée d'une statue en grès de Bodo Ebhardt en chevalier. Les côtés Nord est Sud du haut-jardin sont dominés par de puissants murs surmontés de chemins de ronde couverts.


Photo de la margelle néo-renaissance de la citerne à filtration au coeur du haut-jardin du château du Haut-Koenigsbourg; restaurée par Bodo Ebhardt, la margelle est inspirée d'un puits Renaissance du XVIe siècle de Kaysersberg.



Photo du haut-jardin ou jardin supérieur, au château du Haut-Koenigsbourg, un endroit arboré paisible et reposant au coeur de la forteresse médiévale, avec sa verdure, ses balustrades et son banc à l'ombre des arbres.



Photo à travers une archère du logis Sud, face aux remparts et au grand bastion qui protège la partie Ouest du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo de la façade Ouest du grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg; bâtit en pierre à bossage, il comprend deux grosses tours munies de systèmes de défense. Description du grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg.


La façade Ouest du château du Haut-Koenigsbourg était la partie la plus vulnérable de la forteresse, aussi le grand bastion fut renforcé pour la défense de deux plates-formes d'artillerie dans les deux tours rondes. Le grand bastion possède toute la panoplie de l'architecture de défense: meurtrières, mâchicoulis, archères..., de plus, il dispose de toutes sortes de canons des XVIe et XVIIe siècles. Le grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg offre également un magnifique panorama sur la plaine d'Alsace et les Vosges, voir les Alpes quand le temps est très clair.


Photo du couloir voûté entre les deux plates-formes d'artilleries, dans le grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg, avec 3 copies de canons de remparts montés sur roues qui étaient fabriqués à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle.



Photo d'un petit canon de rempart, dans le grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg où est rassemblée une partie des pièces d'artillerie; ce petit canon de rempart avait une portée de 250 à 350 mètres.



Photo d'un canon de rempart exposé dans le grand bastion du château médiéval du Haut-Koenigsbourg.



Photo du grand canon de siège, dans le grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg; ce gros canon est une copie d'un exemplaire du XVIIe siècle qui tirait des boulets de 12 kilos.


Le grand canon de siège est une réplique qui donne une idée de ce que pouvaient être les canons des Suédois lors du siège en 1633, il est exposé dans le grand bastion où est rassemblée la grande partie des pièces d'artillerie.


Photo de deux fauconneaux, sur la plate-forme d'artillerie du grand bastion, au château du Haut-Koenigsbourg; les fauconneaux sont des canons du XVIe siècle qui tiraient des boulets de fer ou de plomb, ils avaient une portée d'environ 200 mètres.



Photo en gros plan à la tombée de la nuit de l'échauguette à pans de bois surmontée de la lune, au grand bastion du château du Haut-Koenigsbourg au coeur de l'automne.



Photo prise du grand bastion dans une douce lumière du soleil couchant, face à la façade Nord du château du Haut-Koenigsbourg dominée par son donjon carré. Photos des châteaux forts d'Alsace.



Photo de la façade Sud du château du Haut-Koenigsbourg une journée orageuse du mois de juillet, au-dessus de l'entrée dominée par le logis et le donjon, avec vue sur la route des vins et la plaine d'Alsace. Histoire de la route des vins d'Alsace.


La Route des Vins d'Alsace s'étend de Marlenheim dans le Bas-Rhin jusqu'à Thann au Sud du Haut-Rhin, sans oublier le Pays Viticole de Cleebourg au Nord de l'Alsace qui vaut le déplacement. Parcourue par des millions de visiteurs chaque année, la Route des Vins d'Alsace est la plus vieille route des vins de France. Créée en 1953, elle comprend une centaine de villes et villages de charme blottis sur les contreforts Vosgiens. Le vignoble alsacien est dominé sur ses 170 km par des châteaux médiévaux aussi illustres que remarquables. Une longue voie qui accueille de nombreux musées du patrimoine comme l'Ecomusée d'Ungersheim, le Musée du Pain d'épices Lips à Gertwiller, le Musée Régional du Vignoble et des Vins d'Alsace à Kientzheim, le Musée Westercamp à Wissembourg qui est consacré en grande partie à l'histoire du vin, ou le Musée de la Folie Marco à Barr... De plus, la Route des Vins d'Alsace possède de très beaux chemins de découvertes tant sur le patrimoine culturel que naturel sur les pentes des collines calcaires. Forte de ses grands crues classés, ses vendanges tardives, son Crémant d'Alsace et ses 7 cépages réputées: le Sylvaner, le Pinot Blanc, Le Riesling, le Muscat d'Alsace, le Pinot Gris (ancien Tokay Pinot Gris), le Gewurtztraminer et le Pinot noir, la Route des Vins d'Alsace est une invitation à la dégustation, dans ses caves à vins historiques ou lors des fêtes folkloriques animées tout au long de l'année.


Photo au soleil couchant du château du Haut-Koenigsbourg qui domine la plaine d'Alsace sur le sommet vosgien du Staufenberg, à 757 mètres d'altitude, avec en fond, les premiers contreforts de la Forêt Noir en Allemagne.



Photo prise au grand bastion à la tombée de la nuit, face à la façade Sud dominée par le logis et le donjon du château du Haut-Koenigsbourg, avec vue sur le village d'Orchwiller et sur la plaine d'Alsace au mois de juillet. Histoire d'Orschwiller.


Situé sur la route des vins, dans le centre de l'Alsace au pied du château du Haut-Koenigsbourg, le village d'Orschwiller a été de tout temps un haut lieu de la viticulture. Les prélats de l'abbaye d'Ebersmunster avaient déjà une cour colongère dans le bourg et exploitaient un important vignoble au "Prelatenberg". Le bourg est cité pour la première fois en 748, sous le nom "d'Andaldovillare" dans une donation de l'Empereur Charlemagne à son chapelain Fulrad. L'histoire du village d'Orschwiller est liée au château du Haut-Koenigsbourg dès 1147, date de sa construction par Frédéric de Hauhenstaufen, comte de Souabe et duc d'Alsace. Ce furent ses seigneurs qui assurèrent la tutelle du village et qui en font leur fief. De ce fait, Orschwiller passa jusqu'à la Révolution Française dans les mains des plus illustres seigneurs de Lorraine, de Suisse, d'Autriche, d'Allemagne, de France et d'Alsace. Après la destruction de la forteresse par les Suédois au XVIIe siècle, le château du Haut-Koenigsbourg restera en ruine jusqu'à l'annexion de l'allemagne. La reconstruction du château par l'empereur Guillaume II est réalisée par l'architecte Bodo Ebhart en 1901, et la forteresse resta sur le ban de la commune d'Orschwiller. Aujourd'hui, Orschwiller et un charmant petit village sur la route des vins d'Alsace, il possède de très beaux atouts, comme la cour dîmière du XVIe siècle ou l'église Saint-Maurice du XVIIIe siècle qui renferme la Vierge du Langenberg. D'autres monuments sont à découvrir comme la chapelle Saint-Joseph et de très belles maisons vigneronnes à colombages ou des calvaires et fontaines. Un village de charme au pied d'un château d'exception.


Photo des signes lapidaires sur un rocher à la base du château du Haut-Koenigsbourg, ils représentent les 8 grandes étapes des travaux de reconstruction de la forteresse de 1901 à 1908. Description des signes lapidaires du Haut-Koenigsbourg.


Les signes lapidaires imaginés par Bodo Ebhardt sur la base d'un rocher du château du Haut-Koenigsbourg représentent les 8 grandes étapes des travaux de reconstruction du château de 1901 à 1908. Les signes lapidaires sont les marques qu'on trouve sur les pierres des édifices du Moyen Âge, les maîtres tailleurs de pierre et même les ouvriers avaient l'habitude d'appliquer sur les pierres qu'ils taillaient une espèce de monogramme, chiffre ou signe, chacun avait sa marque, une sorte de signature prouvant la réalité du travail effectué.


Photo d'un signe lapidaire, sur la façade du château du Haut-Koenigsbourg, il représente les travaux de reconstruction du château en 1904.



Photo d'un diner lors d'une soirée médiévale dans l'auberge du château du Haut-Koenigsbourg, avec chants, danses et théatres.


Les soirées médiévales au château du Haut-Koenigsbourg sont l'occasion de se plonger dans l'ambiance du Moyen Age, avec diner d'époque servi dans des bols en croûtes d'épeautres avec des couverts du Moyen-Âge, le tout accompagné de spectacles réalisés avec talent par des comédiens en costumes d'époque.


Photo en gros plan d'une serrure dans le château du Haut-Koenigsbourg, avec la représetation de l'aigle des Hohenzollern.



Photo d'une sculpture en bois polychrome sur les lambris de la salle des fêtes du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo au mois de novembre de l'ouvrage défensif oriental du château du Haut-Koenigsbourg réalisé ultérieurement aux Tierstein, avec ses canonnières munies de fauconneaux surmontés d'un hourd en bois.



Photo en gros plan de la tour d'angle circulaire surmontée du moulin à ailes du château du Haut-Koenigsbourg au mois de novembre.



Photo du chemin de ronde couvert un matin d'automne, dans la basse-cour Est du château du Haut-Koenigsbourg.



Photo du brouillard qui recouvre la plaine d'Alsace au coeur de l'automne, dans le massif des Vosges, avec en fond, le château du Haut-Koenigsbourg situé sur son promontoire rocheux à 757 mètres d'altitude. Description du massif des Vosges en Alsace.


De la Petite Suisse d'Alsace à la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin, au Piémont vosgien avec ses collines calcaires à la flore exceptionnelle ou couvertes de vignes qui s'étendent jusqu'à Thann, en montant dans les étages boisés jusqu'aux crêtes subalpines, le massif des Vosges occupe en grande partie le territoire alsacien. Le Piémont des Vosges dans le Bas-Rhin est surmonté par les Vosges moyennes et ses sommets: le Donon 1008 m, le Climont 965 m ou le Champ de Feu 1099 m qui donne sur le Val de Villé le pays de la cerise. Les Vosges moyennes bas-rhinoises offrent de nombreux atouts aux promeneurs, avec ses collines calcaires recouvertes de prairies en fleurs ou de vignes qui s'étendent jusqu'à Orschwiller. De nombreux sites d'exception occupent cet espace naturel comme le Mont Sainte-Odile et le Mur Païen, les nombreux châteaux médiévaux dont le Haut-Koenigsbourg, le Frankenbourg, le Bernstein ou le château d'Andlau, de Guirbaden... mais aussi des cascades et des tourbières et de vastes forêts couvertes de hêtraies-sapinières. Les Vosges haut-rhinoises partent du Val d'Argent et remontent le Piémont vosgien qui poursuit la Route des Vins d'Alsace jusqu'aux portes du Sundgau, ceinturant la partie Nord, Est et Sud des Hautes-Vosges. Le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges créé en 1989, englobe cette partie du massif jusqu'aux Hautes-Vosges. Dominées par la Route des Crêtes, les Hautes-Vosges sont le paradis des marcheurs avec ses cirques glaciaires, ses hautes chaumes et leurs sommets qui dominent le Pays de Belfort, la Lorraine et l'Alsace. Le Grand Ballon en est le plus élevé 1 424 m, il est suivi entre autres par, le Hohneck 1 363 m, le Gazon du Faing 1 306 m, le Petit Ballon 1 272 m, le Grand Ventron 1 204 m... En plus de ces sommets et ces chaumes balayés par les vents, il y a les plus beaux lacs du massif, de superbes tourbières mais également de très belles vallées comme le val d'Argent, la vallée de Munster, de la Wormsa, du Florival, de la Doller ou de la Thur.


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