Photos de l'église paroissiale Saint-Arbogast de Surbourg




Photo des façades Ouest et Nord de l'ancienne abbatiale Saint-Arbogast de Surbourg au soleil couchant, dans le coeur du village au printemps; un édifice roman élevé en grès des Vosges au XIe siècle. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo la tour-clocher carrée qui surplombe la croisée du transept de l'église de Surbourg dédiée à Saint Arbogast; construite en grès rose, elle est percée de triples baies géminées et surmontées d'une flèche polygonale.



Photo de la porte principale en bois de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec ses belles pentures en fer forgé qui renforcent les ventaux.



Photo en gros plan d'une penture décorative et de renforcement en fer forgé, sur le ventail droit du portail principal de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de la seconde porte en bois de l'église romane de Surbourg dédiée à Saint Arbogast, elle est surmontée d'un très beau linteau roman; un village situé au Nord de la Route Romane d'Alsace. Histoire et description de la Route Romane d'Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest de l'Alsace la Route Romane est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman d'Alsace comprend plus de 120 sites répartis dans toute la Région, de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo des vestiges romans encastrés dans le mur, dont une colonne à écailles, sur la façade Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de la nef centrale de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, séparée des collatérales par des arcades reposant sur des colonnes circulaires et des piliers carrés à damiers colorés. Histoire et description de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.


L'église romane de Surbourg est une ancienne abbatiale dédiée à Saint Arbogast. Ses origines remontent à l'époque mérovingienne, au VIe siècle, lorsque Saint Arbogast était évêque de Strasbourg. C'est à Surbourg qu'il fonde le premier couvent d'Alsace placé sous le patronage de Sainte Marie et de Saint Martin. Situé sur la route romane d'Alsace, au coeur du village de Surbourg, l'édifice actuel date principalement du XIe siècle, où on y déposa les reliques de saint Arbogast. L'église est un des plus anciens sanctuaires romans d'Alsace. Bâtie en grès des Vosges sur un plan cruciforme, elle se compose de trois nefs plafonnées de poutres en bois comblés par des planches. La nef centrale est séparée des collatérales par de vastes arcades reposant sur des colonnes circulaires et de puissants piliers carrés à damiers colorés. Le transept du XIe siècle a été vouté sur croisée d'ogives au XVe siècle, il est décoré côté Nord de la statue de la Vierge Marie du XIXe siècle et par une très belle fresque gothique du XVe qui illustre le calvaire de Jésus, côté Sud se trouve des statues du Sacré-Coeur de Jésus et de Saint Arbogast, au-dessus des fonts baptismaux de 1720. Le transept donne accès aux absidioles Nord et Sud voutées en cul-de-four et ceinturées de boiseries. L'absidiole Nord et ornée de la statue polychrome de la Pietà, et l'absidiole Sud par la statue polychrome représentant la mort de Saint Joseph aux pieds de Jésus. Le choeur vouté sur croisée d'ogives est flanqué d'une abside en cul-de-four du XIIe siècle. Il renferme un autel et un superbe maître-autel sculpté du XIXe siècle. L'ensemble est ceinturé de boiseries et de stalles du XVIIIe siècle, illuminées par une vaste verrière gothique à deux lancettes et d'un vitrail illustrant le Christ en Croix. À noter la porte en bois ornée de magnifiques ferronneries qui donne accès à la sacristie du XVe siècle. L'orgue Stiehr-Kriess trône sur la tribune située au-dessus du narthex, il a été réalisé en 1840. Le narthex qui apparaît comme un second transept a été rajouté en 1935. Il est décoré notamment des statues de Sainte Thérèse de Lisieux, de Saint Antoine de Padoue et de l'Archange Saint Michel terrassant le dragon, mais également d'un Christ sur une croix en forme de tau dit: << Croix de Saint-Antoine >>, probablement du XVe siècle. Le narthex est illuminé par une série de très belles verrières réalisées par la maison Ott Frère ( peintres-verriers strasbourgeois de 1852-1945 ), elles illustrant: l'Immaculée Conception de Marie, Sainte Marie-Madeleine, Sainte Lucie, Sainte Cécile, Sainte Adelaïs, Saint Joseph, Saint Bernard, Saint François d'Assise, et de l'abréviation du nom de Jésus en grec JHS au-dessus de la porte principale. À l'extérieur, la porte principale est décorée de belles ferronneries, elle est surmontée d'un gros linteau rectangulaire surmonté d'une verrière. Quant à la porte secondaire, elle est surmontée d'un très beau linteau roman. Entre les deux portails se trouvent des vestiges romans encastrés dans le mur, dont une colonne à écailles. La tour-clocher carrée surplombe la croisée du transept, elle est percée de triples baies géminées surmontées d'une flèche polygonale. L'édifice est couvert d'une toiture à deux pans. L'église romane de Surbourg est classée aux Monuments Historiques depuis 1874.


Photo de la nef centrale de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, face à la croisée du transept voûté sur croisée d'ogives, avec en fond, l'abside en cul-de-four ornée d'un maître-autel surmonté d'une verrière illustrant le Christ en croix.



Photo de la nef centrale de l'église Saint-Arbogast de Surbourg plafonnées de poutres en bois comblées par des planches, avec ses arcades en plein cintre qui reposent sur des colonnes circulaires et des piliers carrés à damiers colorés.



Photo de l'église romane Saint-Arbogast de Surbourg, avec sa nef à trois vaisseaux plafonnés et le transept du XIe siècle, en fond, l'abside centrale en cul-de-four reconstruite à la fin du XIIe siècle. Description de la Route Romane d'Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest de l'Alsace la Route Romane est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman d'Alsace comprend plus de 120 sites répartis dans toute la Région, de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo de la nef collatérale Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg plafonnées de poutres en bois comblées par des planches, avec son chemin de croix, et en fond, l'absidiole en cul-de-four ornée de la Pietà.



Photo d'une des belles baies qui illuminent la nef collatérale Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo du transept Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec une très belle fresque gothique du XVe siècle qui illustre le calvaire de Jésus, et la grande arcade en plein cintre qui donne dans l'absidiole en cul-de-four ornée de la Pietà.



Photo de l'absidiole Nord en cul-de-four de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec ses boiseries du XVIIIe siècle et son autel surmonté de la statue polychrome de la Pietà.



Photo de la très belle statue polychrome de la Pietà du XIXe siècle, dans l'absidiole Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de la Pietà.


La Pietà, la Vierge de Pitié ou la Vierge Douloureuse, est un thème artistique de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie pleurant son enfant Jésus qu'elle tient sur ses genoux, descendu mort sur la croix avant sa mise au tombeau.


Photo de la fresque du XVe siècle illustrant le calvaire de Jésus, dans le transept Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg; le Christ en croix et le plus souvent représenté avec Marie, Marie Madeleine et Saint Jean l'évangéliste.



Photo de la statue dorée de la Vierge Marie, avec les mains jointes, dans le transept Nord de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de la Vierge Marie.


Marie est née en Judée, elle est la fille de Joachim et Anne et la mère de Jésus de Nazareth, l'épouse de Joseph. C'est l'ange Gabriel envoyé par Dieu qui lui annonça que le Seigneur était en elle et qu'elle est bénie entre toutes les femmes. Dès les premiers temps de l'église apparut la croyance en la conception virginale de Jésus en Marie. Le développement de la foi chrétienne a mis en valeur le rôle de la Vierge, et le concile d'Éphèse en 431 proclama Marie "Mère de Dieu". Le Moyen Âge donna un grand essor à la piété mariale. Malgré la contestation de la Réforme au XVIe siècle, une théologie de la Vierge, la mariologie se constitua. Pie IX définit le dogme de l'immaculée Conception en 1854, et Pie XII, le dogme de l'Assomption en 1950, où trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie Notre-Dame, la Mère de Dieu vers le ciel. La Vierge Marie est vénérée dans le monde entier et elle est sollicitée pour toutes les maladies ainsi que tous les problèmes existentiels.


Photo d'une des stations du chemin de croix, dans les collatérales de l'église Saint-Arbogast de Surbourg; une des scènes de la Passion du Christ qui retracent les évènements ayant précédé la mort de Jésus de Nazareth. Histoire du chemin de croix.


Dans la tradition catholique, le chemin de croix est le chemin que Jésus a parcouru durant les heures qui ont précédé sa mort. Dans chaque église on retrouve sur les murs une série de quatorze tableaux, appelée "chemin de croix", relatant les derniers moments de la vie de Jésus. Chaque année pendant la Semaine Sainte, les chrétiens, à travers le monde, rappellent et revivent l'évènement de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ. Les stations du chemin de Croix traditionnelle sont: I Jésus est condamné à être crucifié, II Jésus est chargé de sa croix, III Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix, IV Jésus rencontre sa mère, V Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix, VI Sainte Véronique essuie le visage de Jésus, VII Jésus tombe pour la deuxième fois, VIII Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent, IX Jésus tombe pour la troisième fois, X Jésus est dépouillé de ses vêtements, XI Jésus est cloué sur la croix, XII Jésus meurt sur la croix, XIII Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère, XIV Jésus est mis au tombeau. Les stations du chemin de Croix instauré en 1991 sont: I Jésus au jardin de Gethsémani, II Jésus trahi par Judas et arrêté, III Jésus est condamné par le Sanhédrin, IV Jésus est renié par Pierre, V Jésus est jugé par Pilate, VI Jésus est couronné d'épines, VII Jésus prend sa croix, VIII Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix, IX Jésus rencontre les femmes de Jérusalem, X Jésus est cloué sur la croix, XI Jésus promet son royaume au bon larron, XII Jésus confie sa mère à Jean, XIII Jésus meurt sur la croix, XIV Jésus est mis au tombeau.


Photo de la collatérale Sud de l'église Saint-Arbogast de Surbourg plafonnées de poutres comblées par des planches, avec son chemin de croix, et en fond, l'absidiole en cul-de-four ornée de la statue de la mort de Saint Joseph aux pieds de Jésus.



Photo d'une des belles baies en plein cintre qui illuminent la nef collatérale Sud de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de l'absidiole Sud en cul-de-four de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec ses boiseries du XVIIIe siècle et son autel surmonté de la statue polychrome de la mort de Saint Joseph aux pieds de Jésus.



Photo des belles boiseries du XVIIIe siècle qui ceinturent l'autel et la statue polychrome de la mort de Saint Joseph aux pieds de Jésus, dans l'absidiole Sud en cul-de-four de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de la très belle statue polychrome du XIXe siècle représentant la mort de Saint Joseph couché aux pieds de Jésus, dans l'absidiole Sud de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de la très belle statue polychrome du Sacré-Coeur de Jésus qui symbolise l'amour divin, dans le transept Sud de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire du Sacré-Coeur de Jésus.


Le Sacré-Coeur de Jésus est une dévotion au coeur de Jésus-Christ qui symbolise l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la forme humaine pour sauver en donnant sa vie aux hommes. Cette grande piété est très représentée au sein de l'Église catholique romaine, elle nous invite à fixer notre attention sur ce coeur aimant, compatissant et miséricordieux qui révèle le coeur de Dieu. La dévotion du Sacré-Coeur a été instaurée en 1765 par le pape Clément XIII, elle s'est répandue dans l'Église occidentale suite aux révélations de Sainte Marguerite-Marie Alacoque vers la fin du XVIIe siècle, ainsi que par le pape Pie IX en 1856. Le Sacré-Coeur de Jésus représente l'amour du Christ, la tendresse, la sollicitude et le sacrifice pour les hommes. La fête qui célèbre cet évènement a lieu 19 jours après le dimanche de la Pentecôte.


Photo de la statue dorée de Saint Arbogast en évêque bénissant, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et sa crosse, dans le transept Sud de l'église de Surbourg qui lui est consacrée. Histoire de Saint Arbogast.


Saint Arbogast est né au VIe siècle, selon les uns en Écosse et selon les autres en Aquitaine, il avait décidé de quitter le monde pour rechercher la paix intérieure, pour ce faire, il gagna l'Alsace où il se retira en ermite dans la forêt sainte de Haguenau. Arbogast s'installa à l'ombre d'un gros chêne et se consacra à la prière et à la méditation. La réputation de grande sainteté de l'ermite Arbogast est parvenue très vite aux oreilles du roi qui l'aurait alors appelé à l'épiscopat de Strasbourg. Saint Arbogast fut évêque de Strasbourg en 550, il a fondé le premier monastère en Alsace, à Surbourg, ainsi que la première cathédrale de Strasbourg, qu'il consacra à Notre-Dame. Saint Arbogast a été enterré sur la colline Saint-Michel, (aujourd'hui chapelle de la clinique Sainte-Barbe), ses reliques ont été partagées entre le couvent Saint Arbogast de Strasbourg et celui de Surbourg (devenu l'abbatiale Saint Arbogast), des pèlerinages pour célébrer son ermitage ont également lieu à la chapelle érigée au vieux chêne, dans la forêt sainte "Silva sancta" de Haguenau. Saint Arbogast est le plus souvent représenté en évêque, avec sa mitre symbolisant la dignité épiscopale et la crosse, symbole de la houlette du pasteur qui veille son troupeau.


Photo de la cuve baptismale et du cierge pascal, symboles de Pâques, avec la grande arcade en plein cintre qui donne accès au choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg voûté sur croisée d'ogives et à l'abside en cul-de-four.



Photo de la cuve baptismale et du cierge pascal, à l'entrée du choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg à Pâques, avec l'autel et le maître-autel surmonté de la verrière illustrant le Christ en croix, dans l'abside en cul-de-four.



Photo de la cuve baptismale et du cierge pascal qui symbolisent Pâques, à l'entrée du choeur de l'église romane dédiée à Saint Arbogast, dans le centre du village alsacien de Surbourg. Histoire et description de Pâques en Alsace.


Pâques est la fête la plus importante avec Noël, pour tous les chrétiens. Elle est célébrée le dimanche après la première pleine lune de printemps. En Alsace, elle se déroule comme nulle part ailleurs, où bien des traditions marquent cette fête. Ainsi par exemple le Vendredi Saint des enfants agitent des crécelles à l'heure de l'Angelus et des offices, pour remplacer les cloches des églises qui d'après la légende " se sont envolées à Rome " pour revenir à Pâques. De nombreux calvaires bordent les rues des villages et les chemins des champs, ils symbolisent également le Vendredi Saint. Les villes et les villages d'Alsace se parent de décors: arbres de Pâques, fleurs, lapins, poules, oeufs... sans oublier les marchés de Pâques qui accueillent les visiteurs, comme à Colmar et à Sélestat. Après le Vendredi Saint qui commémore la mort de Jésus (jour férié en Alsace-Moselle), les chrétiens célèbrent Pâques: la résurrection du Christ. Cet événement majeur pour les chrétiens est célébré 50 jours durant: jusqu'à la Pentecôte. Les églises pendant ces jours de fête mettent en avant la cuve baptismale et le cierge pascal qui symbolise la présence du Christ-Ressuscité. Pâques marque également le début du printemps, où la nature s'éveille, les cerisiers et les prunelliers sont en fleurs, les cigognes sont de retour et paradent sous les chants mélodieux des merles, des rouges-gorges et autres fauvettes. Les « lamele » ou « Lämmele » (agneaux de Pâques) confectionnés dans nos maisons alsaciennes, sont dégustés au matin de Pâques, ils sont une tradition qui reste bien vivante dans la région. Pâques est une période idéale pour découvrir l'Alsace, une région accueillante et festive.


Photo de l'autel du choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec en fond, le maître-autel dans l'abside en cul-de-four illuminée par la verrière gothique à deux lancettes et par le vitrail illustrant le Christ en croix.



Photo du très beau maître-autel néo-roman polychrome et doré du XIXe siècle, dans l'abside en cul-de-four de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec la verrière illustrant le Christ en croix.



Photo en gros plan de la partie basse du maître-autel de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec les statues polychromes et dorées de Jésus-Christ au centre, et des Saints Jean, Pierre, Gabriel, Raphaël, Paule et Benoît.



Photo en gros plan de la statue polychrome et dorée de Jésus-Christ, avec de part et d'autre, les statues des archanges Gabriel et Raphaël, sur la partie basse du maître-autel de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo en gros plan de Jésus-Christ au Mont des Oliviers, avec un ange qui lui offre un calice à boire, des sculptures polychromes et dorées situées à gauche de la partie haute du maître-autel de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo en gros plan des statues polychromes et dorées qui représentent la résurrection de Jésus-Christ le matin de Pâques, à droite de la partie haute du maître-autel de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo du très beau vitrail du choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, il illustre le Christ en croix, avec la Vierge Marie à gauche et Saint Arbogast en évêque à droite.



Photo des boiseries et de la porte en bois ornée de magnifiques pentures en fer forgé, dans le choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, elle donne accès à la sacristie du XVe siècle.



Photo en gros plan des très belles stalles sculptées et des boiseries du XVIIIe siècle, dans le choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo des très belles stalles sculptées et des boiseries du XVIIIe siècle, de part et d'autre du choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec en fond, la croisée du transept et la nef centrale surmontée de l'orgue de tribune Stiehr-Kriess.



Photo des stalles et des boiseries de part et d'autre du choeur de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, avec en fond, la croisée du transept et la nef centrale surmontée de l'orgue de tribune Stiehr-Kriess. Histoire et description de Surbourg.


Le village de Surbourg se situe dans le département du Bas-Rhin en Alsace, il fait partie de la région naturelle de l'Outre-Forêt, dans le canton de Wissembourg et l'arrondissement de Haguenau-Wissembourg. Le site de Surbourg fut occupé dès le Ier millénaire avant notre ère. Des " villae " romaines dont on a retrouvé les vestiges, existaient aux abords de Surbourg au début de l'ère chrétienne. Vers 570 l'évêque de Strasbourg Saint Arbogast, implante à Surbourg une abbaye, le premier couvent d'Alsace. L'abbaye est reconstruite au XIe siècle où on y déposa les reliques de saint Arbogast, elle sera remaniée aux XIIe et XVe siècles. C'est autour de l'abbaye que s'est développé le village, qui vit essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. Surbourg a subi plusieurs destructions: en 1525 au cours de la Révolte des Paysans, mais surtout lors de la guerre de Trente Ans qui s'achève avec le traité de Westphalie en 1648. La paix revenue, le village se reconstruit progressivement, mais il subira à nouveau des brimades et pillages par les prussiens de 1813 à 1816. Comme dans toutes les communes d'Alsace, à partir de 1942, les jeunes surbourgeois sont enrôlés de force dans l'armée allemande, les Malgré-Nous. Aujourd'hui Surbourg est un beau village rural de l'Outre-Forêt, l'église paroissiale Saint-Arbogast en est le principal édifice, elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1874. Le village comprend de très belles maisons alsaciennes, comme la maison de chanoines de 1572 ou de belles fermes à pans de bois des XVIIe et XVIIIe siècles. Dans le coeur du bourg a été implanté un oratoire de 1608 qui renferme la statue de Saint Arbogast. Sur la route départementale D264, à la sortie du village se trouvent également un très beau calvaire et la chapelle Notre-Dame-des-Tilleuls du XXe siècle.


Photo de l'orgue de tribune de l'église Saint-Arbogast de Surbourg; construit par Joseph Stiehr en 1840, l'instrument a été reconstruit en 1936 par Franz Heinrich Kriess, et été remanié en 1958 par Ernest Muhleisen.



Photo de l'orgue Stiehr-Kriess de 1840 qui trône sur la tribune située au-dessus du narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg; un second transept rajouté en 1935, avec la grande verrière illustrant Marie et la statue de l'archange Saint Michel.



Photo de la grande verrière du XXe siècle illustrant l'Immaculée Conception, la conception de la Vierge Marie, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg rajouté en 1935. Histoire de l'Immaculée conception.


Le Coeur Immaculé de Marie également appelé l'Immaculée Conception ou la Conception de Marie représente une fête chrétienne depuis le Moyen Âge, elle signifie que Marie, la mère de Jésus est née préservée du péché originel. Après avoir consulté l'ensemble des évêques catholiques qui marquèrent leur agrément à une très large majorité, le dogme de l'Immaculée Conception a été proclamé par Pie IX en 1854, la bulle dit: << Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu'ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles. >> La fête de l'Immaculée conception est célébrée le 8 décembre.


Photo de la verrière de 1935 illustrant Sainte Adélaïde de Bourgogne en impératrice coiffée de sa couronne et tenant une croix en main, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de Sainte Adélaïde.


Sainte Adélaïde ou Adélaïde de Bourgogne, appelée également Alice, elle est née vers l'an 931 à Orbe, elle était la fille du roi Rodolphe II de Bourgogne et de Berthe de Souabe. Adélaïde était mariée à Lothaire, roi d'Italie qui a été empoisonné en 950. Suite à quoi, c'est Bérenger II qui prend le pouvoir, il fait emprisonner la reine Adélaïde qui fait appel au roi des Germains, Otton Ier qui va venir à son secours et détrôner Bérenger en septembre 951. Adélaïde se Marie alors avec Othon Ier et elle devient impératrice du Saint Empire-Romain Germanique, ils auront quatre enfants. Devenue veuve, elle assure la régence de l'empire pendant cinq ans dans la justice et avec une profonde charité chrétienne. Durant les trois dernières années de sa vie, Adélaïde se consacre à l'Église et aux pauvres, elle fonde le monastère saint-Martin de Tours et une abbaye à Seltz, où elle meurt le 16 décembre 999. Sainte Adélaïde a été canonisée par Urbain II en 1097. Elle est la patronne des victimes d'abus, des mariées, des exilés, des problèmes en droit, de la parentalité, des familles nombreuses, des princesses, des prisonniers, des seconds mariages, des beaux-parents, des veuves et elle est implorée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille et pour la guérison des fièvres.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Sainte Cécile, la sainte patronne des musiciens, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, le second transept rajouté en 1935. Histoire de Sainte Cécile.


Sainte Cécile est une sainte vierge chrétienne qui a vécu à Rome aux premiers temps du christianisme, elle est la patronne des musiciens. La légende de Sainte Cécile raconte qu'elle aurait converti son époux païen Valérien au christianisme; le soir de ses noces elle obtient de garder sa virginité. Le couple est alors martyrisé, la légende affirme qu'en allant au martyre elle entendit une musique céleste, ce qui en a fait la patronne des musiciens.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Sainte Lucie de Syracuse, avec la palme de martyre en main, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, le second transept rajouté en 1935. Histoire de Sainte Lucie.


Sainte Lucie de Syracuse est une vierge martyre de l'an 303 dont le nom est illustre dans l'histoire de l'Église. Sainte Lucie décida de consacrer sa vie aux pauvres, mais contre sa volonté, elle fut promise à un homme qui était fasciné par ses yeux, afin de poursuivre sa quête, elle s'arracha les yeux et lui offrit. Mais l'homme la dénonça aux autorités pour sa foi chrétienne, arrêtée, Lucie est torturée et mise à mort. Sainte Lucie est souvent représentée avec les yeux sur un plateau ou avec la palme du martyre. Selon une légende, le Christkindel serait l'Enfant Jésus personnifié par une jeune fille, mais une autre version affirme que ce serait Sainte Lucie vêtue de blanc avec une couronne de bougies sur la tête, elle apparaîtrait le soir de Noël. Sainte Lucie de Syracuse est invoquée contre les maladies des yeux et les hémorragies, elle est la patronne des aveugles, des électriciens et des oculistes.


Photo en gros plan de la verrière illustrant Sainte Marie de Magdala, la fidèle disciple de Jésus tenant le parfum, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, le second transept rajouté en 1935. Histoire de Sainte Marie-Madeleine.


Sainte Madeleine, Marie de Magdala ou Sainte Marie-Madeleine est née au Ier siècle avant Jésus-Christ à Magdala, sur la rive occidentale du lac de Tibériade. Elle était une fidèle disciple de Jésus depuis que par miracle il lui avait chassé sept démons. Dès lors elle le suivit jusqu'à sa mort. Sainte Marie Madeleine est le premier témoin de la Résurrection de Jésus-Christ, elle fut chargée d'en prévenir les apôtres. Les Pères de l'Église soulignent son rôle de premier témoin de la Résurrection. Sainte Madeleine est également désignée comme l'"Apôtre des Apôtres" par le célèbre théologien Hippolyte de Rome. Le culte de Marie Madeleine connut un grand développement en France notamment à la Sainte Baume où une légende provençale raconte qu'elle aurait vécu ses dernières années dans une grotte. Cette grotte de la Sainte-Baume fut un haut lieu de pèlerinage.


Photo de la verrière illustrant Saint François d'Assise en bure marron, fondateur de l'ordre des soeurs Clarisses et des ordres franciscains, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de Saint François d'Assise.


François d'Assise ou Francesco d'Assisi est né en 1182 à Assise, en Italie, il est le fils de Pietro Bernadone dei Moriconi, un riche drapier et de Dona Joanna Pica Issu d'une riche famille. François d'Assise né Giovanni di Pietro Bernardone rêve d'être chevalier, il intègre l'armée en 1202 et rentre en guerre contre la noblesse d'Assise et de Pérouse, il est fait prisonnier et passe un an en prison. De retour à Assise, il abandonne peu à peu sa manière de vivre et se met à fréquenter les chapelles. En 1206, François d'Assise renonce à son héritage, il se place sous la protection de l'évêque, prend l'habit du pauvre, se consacre à la prédication et vit du travail et de l'aumône. François s'engage à aider les pauvres et se consacre à la reconstruction des chapelles en ruine. Il rencontre le pape Innocent III en 1209 à Rome qui valide la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante. En 1212 François accueille Claire Offreduccio parmi les siens et fonde avec elle l'Ordre des pauvres dames (aujourd'hui les soeurs Clarisses). François d'Assise est également le fondateur de l'ordre des frères mineurs, couramment appelé l'ordre franciscain. Ses mots d'ordre : prière, joie, pauvreté, évangélisation et respect de la création. Saint François d'Assise meurt le 3 octobre 1226, dans la chapelle du Transito, il a été canonisé en 1228 par le pape Grégoire IX et en 1979 par le pape Jean-Paul II qui l'a déclaré patron de l'écologie.


Photo en gros plan de la verrière du narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, elle illustre Saint Bernard, en abbé, il a été déclaré docteur de l'Église par le pape Pie VIII en 1930. Histoire de Saint Bernard de Clairvaux.


Saint Bernard de Fontaine est né à Fontaine-lès-Dijon en 1090 dans une famille de la noblesse bourguignonne. À l'âge de neuf ans il entre à l'école canoniale de Châtillon-sur-Seine, et à 22 ans à l'abbaye de Cîteaux. Bernard fonde en 1115, avec un groupe de moines, l'abbaye de Clairvaux sous le nom de "Claire Vallée" où il est élu père-abbé. Infatigable, Bernard de Clairvaux parcoure l'Europe et y fonde des monastères et abbayes cisterciennes en France, en Espagne en Italie en Suède, en Hongrie, en Flandre, en Angleterre et en Irlande. Il défendra auprès du pape Innocent III la moniale Hildegarde de Bingen pour ses visions, elle sera béatifiée en 1244 par le pape Innocent IV et canonisée par le pape Benoît XVI le 10 mai 2012. Bernard de Clairvaux est sollicité par son ami le pape Eugène III en 1146 afin qu'il convainc les seigneurs hostiles à une seconde croisade. Saint Bernard de Clairvaux est mort en 1153, il a été canonisé par le pape Alexandre III en 1174, et en 1830 il est déclaré docteur de l'Église par le pape Pie VIII.


Photo de la verrière illustrant Saint Joseph tenant des fleurs de lys et ses outils de charpentier, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg, un vitrail réalisé par la maison Ott Frères en 1935. Histoire de Saint Joseph.


Saint Joseph était artisan charpentier à Nazareth, il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte, il prit peur et songea à la congédier en secret lorsque l'Archange Gabriel lui apparut et dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas d'admettre près de toi Marie ton épouse, car celui qu'elle enfantera est issu du Saint-Esprit. On l'appellera Jésus. C'est lui qui fera paître tous les peuples avec un sceptre de fer.» il épouse donc Marie, accepte l'enfant et devient le père nourricier de Jésus qui appartient donc à la lignée du roi David. Saint Joseph est le patron de la vie, des familles, des enfants, des artisans, des travailleurs et des mourants, il est souvent représenté tenant l'Enfant Jésus ou des fleurs de lys.


Photo de la très belle verrière au-dessus de la porte principale, elle illustre les rayons du soleil qui ceinturent les lettres JHS, l'abréviation du nom de Jésus en Grec, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg.



Photo de la statue de l'archange Saint Michel avec son épée écrasant le dragon avec son pied, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de Saint Michel.


Saint Michel est un des trois archanges, il représente le chef des Anges avec Gabriel et Raphaël. Saint Michel est un saint chrétien, saint patron du catholicisme, il est principalement représenté en chevalier ailé qui terrasse le dragon (diable), il est également représenté avec la balance du jugement dernier, juge et guide du salut des âmes pour l'enfer ou le paradis. L'Archange Saint Michel est le grand défenseur de Dieu, de l'église, de Jésus-Christ et du peuple chrétien; il est le protecteur de la Sainte-Croix, des évangiles et il est l'Ange de Dieu. Saint Michel est invoqué pour l'accompagnement à la mort, contre les maladies contagieuses et contre les orages.


Photo de la statue de Saint Antoine de Padoue qui porte l'Enfant Jésus avec un pain dans sa main, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de Saint Antoine de Padoue.


Fernando Martim de Bulhôes e Taveira Azevedo est né à Lisbonne vers 1195, dans une famille noble, il opte pour une vie de pauvreté et devient très tôt chanoine et rentra plus tard chez les franciscains où il prit le nom de frère Antoine. Grand orateur, prédicateur et érudit Antoine est envoyé par les franciscains en mission au Maroc, puis il débarque en Sicile où il passe près d'un an au couvent de Montepaolo. Durant sa vie Antoine va prêcher contre les cathares et les albigeois, il va convertir et guérir dans tous les pays, villes où il passe. François d'Assise envoie également Antoine prêcher en France où il va s'établir à Toulouse, et Montpellier, il fonde un monastère à Brive, en 1231 il est envoyé pour prêcher à Padoue où il meurt le 13 juin 1231. En raison de ses nombreuses guérisons Antoine est canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX et il est déclaré docteur de l'Église en 1946. Saint Antoine de Padoue est invoqué notamment contre les maladies de peau et le retour des objets perdus. Il est souvent représenté en ermite ou tenant un livre sur lequel repose l'Enfant Jésus.


Photo de la statue de Sainte Thérèse de Lisieux représentée avec un bouquet de roses et la Sainte-Croix du Christ en mains, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg. Histoire de Sainte Thérèse de Lisieux.


Sainte Thérèse de Lisieux ou Marie-Françoise Thérèse Martin dite "Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus" est née le 2 janvier 1873 à Alençon. Issue d'une famille aisée, "la petite Thérèse" rentre comme religieuse carmélite en 1888 et devient soeur Thérèse de l'Enfant Jésus. En 1895 Thérèse rédige son premier manuscrit "L'histoire d'une âme" qui sera publié après sa mort. En 1897, alors que sa fin est proche, elle déclare à l'une des nonnes qui la veillent: "Dieu ne m'a jamais donné que de l'amour et je répandrai en retour cet amour. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Soeur Thérèse meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans. Après neuf ans de vie religieuse, sa théologie de la "petite voie" propose de rechercher la sainteté, non pas dans les grandes actions, mais dans les actes du quotidien même les plus insignifiants, à condition de les accomplir pour l'amour de Dieu. Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée puis canonisée en 1925, elle est également proclamée Patronne Secondaire de la France avec Jeanne d'Arc et Sainte Radegonde. En 1997 elle est proclamée Docteur de l'Église par Jean-Paul II. Sainte Thérèse de Lisieux est le plus souvent représentée avec un bouquet de roses et la Sainte-Croix du Christ contre elle ou rédigeant ses souvenirs d'enfance.


Photo du Christ sur une croix en tau dit: << Croix de Saint-Antoine >>, probablement du XVe siècle, dans le narthex de l'église Saint-Arbogast de Surbourg; signe des religieux et chevaliers Antonins, elle est également le symbole des franciscains.



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