Photos des parcs et jardins




Photo des narcisses en fleur qui bordent le plan d'eau du Parc de l'Orangerie de Strasbourg au début du printemps, avec une promeneuse sur la passerelle qui surplombe le bras qui relie les deux parties du lac.



Photo des promeneurs qui parcourent les allées fleuries de tulipes au mois d'avril, au bord des remparts Vauban du XVIIe siècle, dans le Parc de la Citadelle Vauban, à Strasbourg. Histoire du parc de la Citadelle de Strasbourg.


Le parc de la Citadelle est situé dans le quartier de l'Esplanade, sur le site de l'ancienne place forte érigée à partir de 1681 par Sébastien Le Pestre, marquis de Vauban et Jacques Tarade. Il reste aujourd'hui deux bastions de chaque côté du rempart de 350m de long, un mur d'escarpe, une porte de secours ainsi que des anciens fossés, le reste fut détruit lors du conflit de 1870 et du démantèlement qui s'en est suivi. Le parc de la Citadelle a été créé en 1967 sur des dessins du paysagiste Robert Joffet; d'une surface de 11 hectares, il intègre harmonieusement cet espace magnifiquement arboré et fleuri. Les sentiers permettent de découvrir un jardin unique au coeur d'une forteresse militaire réhabilitée. Que ce soit sur les bastions avec ses belles vues sur le quartier de l'Esplanade et le parc, ou le long des fossés en eau qui abritent une faune diversifiée, le parc de la Citadelle est une merveille, arboré de nombreuses espèces qui embellissent le lieu en fonction des saisons. On y recense une quarantaine d'espèces d'arbres: Frêne, Robinier, Ginkgo biloba, Cerisiers du Japon, Marronnier, Platane ou Saule... et de nombreux arbustes, un ensemble végétal offrant aux promeneurs une profusion de couleurs et de parfums. De plus, le parc de la Citadelle comprend plusieurs aires de jeux pour enfants et adultes: aire de jeux d'eau, footing, basket-ball, fitness, pétanque... les activités ne manquent pas.


Photo de 2 jeunes filles qui parcourent les allées fleuries du Parc de la Citadelle de Strasbourg au mois de mars; un magnifique lieu de promenade qui comprend également des aires de jeux pour les enfants, un terrain de pétanque et de basket.



Photo du fleurissement au pied de la statue du Petit Jeteur de Pierre tout nu au printemps, dans le beau parc qui borde le Boulevard Poincaré, à Metz; une oeuvre réalisée par le sculpteur-statuaire Henri Legendre. Histoire de Metz.


Metz est une ville située au coeur de la Lorraine, c'est la préfecture du département de la Moselle, en région Grand Est. Une ville au passé prestigieux, elle doit son essor à sa situation au confluent des rivières de la Moselle et de la Seille. C'est au IVe siècle avant Jésus-Christ qu'une tribu celtique les Médiomatriques s'y installent et y fondent une ville du nom de Mediomatrices, qui deviendra Mettis, puis Metz. Les Romains occupent la ville en 58 avant Jésus-Christ et en font une cité administrative et militaire, il la dote de somptueuses demeures, de thermes de temples et d'un vaste amphithéâtre, un aqueduc l'alimente en eau depuis Gorze. Détruite par les Huns d'Attila en 451, Metz devient la capitale du royaume franc de l'Austrasie. Elle fut également le berceau des Carolingiens. la femme, les soeurs et le fils de Charlemagne ont été inhumés dans l'abbaye bénédictine Saint-Arnould. Avec l'éclatement de l'empire de Charlemagne, Metz intègre le Saint-Empire-Romain-Germanique au Xe siècle, la ville est gouvernée par les évêques. Au XIIIe siècle les bourgeois s'émancipent de la tutelle de l'évêque et créent une république indépendante; elle bas monnaie et s'entoure de deux enceintes flanquées de 60 tours au XIIIe siècle et au XVe siècle, dont subsiste encore aujourd'hui la Porte des Allemand. En 1552, le roi de France Henri II s'empare des Trois-Évêchés Metz, Toul et Verdun. Suite aux traités de Westphalie, en 1648, la ville intègre le royaume de France, elle devient alors une place forte militaire renforcée d'une citadelle construite par Cormontaigne au XVIIIe siècle sur les anciens plans de Vauban. Aux XVIIIe et XIXe siècles la ville prospère et s'embellit jusqu'à l'annexion à l'Allemagne de 1871 à 1918. Les Allemands entreprennent alors de vastes travaux de fortifications et un nouveau quartier est construit autour de la gare. Metz retourne à la France le 19 décembre 1918, puis subit une seconde annexion à l'Allemagne de 1940 à 1944 avant d'être libérée définitivement le 21 novembre 1944 par les troupes du général Patton. De 1982 à 2015 Metz était la capitale de la région Lorraine. Depuis la fusion des régions effectuées le 1er janvier 2016, elle accueille les assemblées plénières de la région administrative Grand Est dont la capitale est Strasbourg.


Photo des allées arborées et fleuries du parc qui borde le plan d'eau de Metz dans une douce lumière printanière; un poumon vert de 5,4 hectares en plein coeur de ville où il fait bon flâner et faire du canoë-kayak ou de l'aviron.



Photo des promeneurs et des amoureux qui occupent le Parc Sainte-Marie de Nancy aux premiers jours du printemps; un vaste espace vert d'une superficie de 7,5 ha fondé en 1909 pour l'Exposition Internationale de l'Est de la France.



Photo du parc Borély de Marseille au mois de mai, au pied du château construit au XVIIIe siècle et classé aux Monuments Historiques depuis 1936, avec ses jets d'eau et son bassin. Description du parc Borely de Marseille.


Le parc Borely a été aménagé par l'ingénieur des ponts et chaussées parisien Jean-Charles Alphand entre 1860 et 1880. Situé dans les quartiers Sud de Marseille à côté de l'avenue du Prado au bord de l'Huveaune, le parc Borely occupe une surface de 17 hectares. Il comprend un vaste étang muni d'un embarcadère, avec au bord une buvette, un restaurant et deux aires de jeux pour les enfants. La roseraie a été créée en 1923 par Auguste Bonifay, elle compte 120 variétés de rosiers. Dans l'allée centrale, le vaste jardin à la française avec ses bassins et jets d'eau donne sur le château Borély élevé au XVIIIe siècle. Il abrite actuellement le Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode. Le château Borély est classé aux Monuments Historiques depuis 1936.


Photo d'un couple se promenant dans le parc arboré et fleuri de l'Orangerie de Strasbourg baigné par une douce lumière de la fin du printemps, à côté de la ''Gänseliesel'' ou statue de Lisel aux oies.



Photo du fleurissement dans le parc public du Jardin des Deux Rives à Strasbourg au coeur de l'été, face à la Passerelle Mimram qui relie la ville de Strasbourg en France à la ville de Kehl en Allemagne. Description du Jardin des Deux Rives.


Créé en 2004, le jardin des Deux Rives (Garten der Zwei Ufer) a été réalisé par le paysagiste Rüdiger Brosk, il symbolise l'amitié franco-allemande et s'étend sur 150 hectares de part et d'autre du Rhin. Le Jardin des Deux Rives forme un ensemble harmonieux où un échange peut se faire grâce à la magnifique passerelle Mimram. Piétonne et cyclable avec accès aux handicapés, cette passerelle a été conçu par l'architecte Marc Mimram. De type pont suspendu, elle relie les deux rives du Rhin sur 387 mètres, constituant ainsi un lieu de rencontre où sont régulièrement organisées des manifestations culturelles. Le jardin des Deux Rives a accueilli les chefs d'État lors du 21e sommet de l'Otan en avril 2009 à Strasbourg-Kehl. Jardins éphémères, statues, jets d'eau, fleurissements... un lieu merveilleux à découvrir au travers une unité franco-allemande des plus réussies. Le jardin des Deux Rives offre avec la passerelle Mimram un panorama unique sur le Rhin.


Photo du superbe parc de la roseraie de Schiltigheim au coeur de l'été, avec son banc à tonnelle couvert de Rose Maria Lisa, une splendeur pour les yeux. Description de la roseraie de Schiltigheim.


La roseraie de Schiltigheim a été crée en 1926 par un groupe de cheminots, dessinée par le jardinier en chef de l'orangerie, elle a été inaugurée en 1929. D'une surface de 30 ares, la roserai de Schiltigheim comprend plus de 4000 rosiers avec près de 400 variétés différentes, elle est gérée par l'Association des Amis des Roses avec le soutien de la commune. La roserai de Schiltidheim est ouverte au public du début du mois de juin à la fin septembre: du lundi au jeudi de 13 h 30 à 16 h, les samedis, dimanches et jours fériés de 14 h 00 à 18 h 00.


Photo du très beau paon géant en fleurs au mois de juillet, sur le rond-point à l'entrée de la ville de Sarreguemines, la cité des faïences. Histoire de Sarreguemines.


Sarreguemines est une belle petite ville qui fait la frontière avec l'Allemagne, elle est située en Lorraine, dans le département de la Moselle, en région Grand Est. C'est autour d'une ferme au confluent de la Sarre et de la Blies que c'est progressivement formée, à partir du VIIIe siècle, une cité fortifiée du nom de Gaimundia. Ancienne possession des Deux-Ponts, la ville passe au duché de Lorraine en 1297 et va le rester durant 5 siècles. C'est le duc de Lorraine, Thiébault 1er qui fit construire sur les hauteurs de la ville un château-fort au XIIIe siècle. Fortement remanié au XVIe siècle, il sera démantelé sur ordre de Richelieu avec les fortifications de la ville en 1634. En 1698 Sarreguemines devient chef-lieu du bailliage d'Allemagne. À la mort du dernier duc de Lorraine Stanislas Leszczynski, en 1766, la ville intègre le royaume de France. C'est en 1790 que les Strasbourgeois Joseph Fabry et les frères Nicolas et Augustin Jacoby vont installer la première manufacture de faïences dans un moulin à huile de Sarreguemines. Très vite l'industrie faïencière va se développer avec Paul Utzschneider puis Paul Geiger qui feront de Sarreguemines la capitale de la faïence, avec la création de vases, de services de table, carrelages, cheminées, statues... La commune a été annexée comme l'Alsace et le reste de la Moselle à l'Empire allemand de 1871 jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, où ces régions redeviennent française. La Seconde Guerre mondiale sera une période noire pour la ville, avec une nouvelle annexion dans le Troisième Reich suivie en 1942 de l'incorporation de force des jeunes conscrits dans les armées allemandes, les "Malgré-nous". La ville subira également les violents bombardements américains pour sa libération, lors des combats de 1944. En 1979 la manufacture de faïence est rachetée par le groupe Lunéville-Badonviller-St-Clément. Ce dernier délocalisa une partie de la production, ceux qui aura pour effet, la mort progressive de la société, et c'est le 1er février 2007 que le tribunal ordonna sa liquidation judiciaire et la cession d'activité. Aujourd'hui la ville retrace son histoire avec 2 circuits touristiques: le circuit historique qui fait découvrir Sarreguemines du Moyen-Âge jusqu'en 1950 et le circuit des fleurs qui permet de découvrir les plus beaux parcs et jardins de la ville, qui est depuis 2009 labellisé 4 fleurs au concours national des villes et villages Fleuris.


Photo du magnifique kiosque à musique du parc de la Pépinière au mois de juillet, dans la ''Ville Royale'', un poumon vert en plein centre de la ville de Nancy. Histoire et description de Nancy.


Nancy est une ville située au coeur de la Lorraine, c'est la préfecture du département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Fondée au XIe siècle par le Duc de Lorraine Gérard d'Alsace, Nancy est à l'origine un village fortifié. Petit à petit il va s'agrandir, une nouvelle enceinte fortifiée est construite au XIIe siècle ainsi que l'église Saint-Epvre. Au XIVe siècle les ducs de Lorraine en font leur capital, la Ville-Vieille est alors un grand quadrilatère ceinturé de fortifications et de tours, dont les portes de la Craffe au Nord et Saint-Nicolas au Sud qui s'ouvrent sur la ville. En 1476 et 1477 la ville est assiégée par les Bourguignons, elle est reconstruite après la victoire de René II sur Charles-le-Téméraire. Le XVIe siècle va voir s'agrandir la ville avec la création d'un nouveau quartier sous Charles III, la Ville Neuve. Le XVIIe siècle marque une période noire avec la guerre de 30 ans, la ville va sombrer dans les épidémies et les malheurs jusqu'à la venue du duc de Lorraine Léopold Ier qui va relancer l'économie et développer la ville. L'arrivée du dernier duc de Lorraine, Stanislas Leszczinski va donner naissance à un nouveau quartier au XVIIIe siècle, la Ville Royale, sans suit une période faste. Au XIXe siècle, avec l'annexion de l'Alsace-Moselle à l'Allemagne, Nancy va connaitre un développement économique sans précédent avec la venue des alsaciens-mosellans qui vont faire naître l'École de Nancy ou Alliance Provinciale des Industries d'Art, la ville devient la capitale de l'art nouveau. Aujourd'hui Nancy possède 259 édifices protégés au titre des monuments historiques, et, depuis 1983, les 3 places construites par Stanislas Leszczynski sont classées au patrimoine mondial par l'UNESCO. Piétonne depuis 2005, la place Stanislas est une des plus belles places au monde.


Photo du parc du Cours d'Épinal au mois de juin; un vaste espace vert situé le long de la rive droite la Moselle, en plein centre-ville, il s'étend sur 3,80 ha et offre aux visiteurs un lieu de détente magnifiquement arboré. Histoire d'Épinal.


Épinal est le chef-lieu du département des Vosges, une ville de Lorraine traversée par la Moselle, elle est située au coeur du département, en région Grand Est. Ses origines remontent au Ier siècle de notre ère, mais c'est l'évêque de Metz Thierry 1er de Hamelan qu'y y installe au Xe siècle un monastère Bénédictin dédié à Saint Goëry. Il est transformé au XIIIe siècle en chapitre de dames nobles à l'exemple de Remiremont. Un château fort est ensuite construit pour protéger l'ensemble. En lutte contre leurs suzerains, les évêques de Metz, les bourgeois spinaliens conquièrent bientôt leurs libertés communales, la ville devenant une véritable petite république de marchands spécialisés dans le commerce de la toile et des draps. Épinal est alors un centre économique au carrefour de la Lorraine, de la Bourgogne, de la Champagne et de l'Alsace. En 1444, pour échapper à l'emprise des évêques messins, Épinal passe sous protection française quelques années avant que le roi Louis XI ne cède la ville à Charles le Téméraire. Au lendemain de la bataille de Nancy, la ville passe aux mains des Lorrains. Dès lors, elle partage le destin des duchés de Lorraine et de Bar. Sous le règne de Louis XIV, les défenses, remparts et châteaux sont démantelés par les Français. Les faïenceries et l'Imagerie se développent au XVIIIe siècle. Au lendemain de la guerre de 1870, Épinal devient une ville frontière. Elle est hérissée de forts et reçoit une importante garnison militaire: on y compte près de 14 000 soldats en 1914. En parallèle, de nombreux émigrants alsaciens-mosellans apportent leur dynamisme dans une période de forte extension économique, notamment dans le domaine cotonnier. Épinal est aujourd'hui une ville de 40 000 habitants avec une communauté urbaine de 116 000 habitants.


Photo du beau fleurissement d'un clocher reconstitué, dans le parc du Cours au début de l'été, à Épinal; de style anglais, ce parc offre une grande variété d'arbres et de merveilleux massifs floraux. Description et visite d'Épinal.


Traversée par la rivière de la Moselle, Épinal offre aux visiteurs un patrimoine historique d'une grande richesse à l'image de son histoire. La ville se divise en 2 parties distinctes: la rive droite et la rive gauche. La rive droite est le berceau de la cité, elle est dominée par son château fort médiéval du XIIIe siècle classé aux Monuments Historiques en 1992. Les vestiges de cette forteresse comprennent un très beau parc à l'anglaise de 26 hectares inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques également en 1992. Sur la place Saint-Goëry se dresse la basilique Saint-Maurice reconstruite au XIIIe siècle sur la base d'une église romane du XIe siècle consacrée par le pape alsacien Léon IX; elle-même a pris la place d'un édifice du Xe siècle élevée par l'évêque de Metz Thierry. Des styles gothiques rhénan, champenois et bourguignon, la basilique est flanquée d'un impressionnant clocher-porche carré orné d'un des plus beaux portails de Lorraine dit "portail des bourgeois". Le tympan, détruit à la Révolution, était décoré du Christ et des 12 apôtres. L'intérieur de l'édifice comprend une vaste nef voutée d'inspiration bourguignonne, elle est séparée des bas-côtés par des arcades en arc brisé. Quant au choeur d'inspiration champenoise, il est illuminé de vastes baies à 2 lancettes et ceinturé de stalles incrustées dans le mur. L'église renferme une belle statue de la Vierge à la rose du XIVe siècle et une mise au tombeau polychrome du XVe siècle. La basilique Saint-Maurice est classée aux Monuments Historiques depuis 1846. Plus au Sud, la rue du Chapitre est bordée de beaux hôtels particuliers qui appartenaient aux nobles dames du chapitre Saint-Goëry, les façades colorées portes les noms des dernières chanoinesses à avoir occupé ces demeures pendant la Révolution. En remontant cette rue, on arrive au Musée Historique et Archéologique du Chapitre ainsi qu'aux anciennes fortifications d'Épinal; construites au XIIIe siècle, ces murailles s'étirent sur près de 2 kilomètres, ils sont toujours flanqués de 3 tours, dont celle de Bazoilles. Plus au Nord-Ouest se trouve la belle place des Vosges avec ses façades et arcades monumentales élevées entre le XVe et le XXe siècles, comme au n°5, la Maison Geninet de la Renaissance tardive, dite "du Bailly", elle a été bâtie de 1604 et 1607 et classée aux Monuments Historiques en 1986. Plus haut, au 9 rue du Général Leclerc se trouve l'Hôtel de Ville d'Épinal, un beau bâtiment du XVIIIe siècle. Autre site incontournable sur la rive droite, le Jardin à l'anglaise dit "le Cours", proche du Conseil Départemental des Vosges et de la Préfecture des Vosges. Ce beau parc arboré et fleuri qui borde la Moselle sur 28 hectares comprend un beau kiosque à musique de 1863. Toujours sur la rive droite, mais bien plus au Nord, au 42 quai de Dogneville, se trouve l'Imagerie d'Épinal créée en 1895, à l'origine une imprimerie fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin. Cette manufacture du XIXe siècle est toujours en activité, elle abrite un magnifique Musée de l'Image; un ensemble inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1986. À deux pas de là, sur le canal de l'Est qui borde la Moselle se trouve le port de plaisance d'Épinal, il possède 32 points d'amarrage avec bornes d'eau et d'électricité. Une belle façon de rejoindre la presqu'île de la rive gauche et d'emprunter le pont couvert du 171e RI, il relie la rue du 171e Régiment d'Infanterie à la rue de Léopold Bourg. En prenant le quai Louis Lapicque on rejoint le musée départemental d'Art ancien et contemporain créé au XIXe siècle pour présenter les collections des princes de Salmes. Il rassemble aujourd'hui environ 30 000 oeuvres d'art de toutes nature et d'époques, notamment des chefs-d'oeuvre de la peinture européenne, comme "Mater Dolorosa" de Rembrandt, "Embarquement de sainte Paule à Ostie" de Claude Gellée, "Job raillé par sa Femme" de Georges de La Tour ou une sculpture de "L'Enfant Jésus endormi sur la croix" de Corneille van Cleve. Plus au Nord, dans la rue des Minimes se trouve les "Doigts de César", une sculpture en bronze installée en 1989 pour le bicentenaire de la Révolution française. La place Jeanne d'Arc est ornée d'une belle fontaine circulaire avec une vasque en granit bleu et une colonne centrale surmontée d'une statue de la sainte, elle fait face face à la Chambre Régionale des Comptes de Lorraine. En traversant le bras de la Moselle, on quitte la presqu'île pour rejoindre la Maison Romaine et sa roseraie, une villa construite en 1892 par l'architecte J. Boussard pour Madame Leclerc-Morel. Une reproduction d'une maison du Sud de l'Italie inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1990, elle est bordée d'un beau bâtiment à colonnes et d'une roseraie du style Jardin à la Française d'une superficie de 3000 m² qui offre une collection de 500 variétés de rosiers.


Photo au-dessus du jardin botanique du Montet, à Villers-lès-Nancy au début de l'été; d'une surface de 27 hectares, il renferme plus de 12 000 espèces en culture, un monde végétal extraordinaire, renforcé par 2 500 m² de serres tropicales.



Photo de l'allée principale du parc de la Cour d'Appel de Colmar, joliment arboré et fleuri, il est dominé par un château d'eau monumental construit entre 1884 et 1886, dans le quartier allemand. Description du parc de la Cour d'Appel de Colmar.


Le parc de la cour d'appel ou parc du château est un très bel espace arboré de 13 990 m². Il accueille une très belle roseraie, un château d'eau construit en 1884 et la statue monumentale de Frédéric Auguste Bartholdi. Le parc du château se trouve à côté de la cour d'appel de Colmar, à l'angle des avenues Raymond Poincaré et Joffre.


Photo à contre-jour d'un ouvrier municipal qui arrose le beau parterre floral qui borde la fontaine, sur la place de la Comédie, aux pieds de l'opéra-théâtre et du temple protestant, dans le coeur historique de Metz. Description et visite de Metz.


Traversée par la rivière de la Moselle, Metz offre aux visiteurs la possibilité de découvrir un patrimoine historique des plus remarquables. Avec ses 3000 ans d'histoire, la ville possède 41 monuments classés et 58 monuments inscrits ainsi que 3 sites inscrits et 3 sites classés aux Monuments Historiques. Chef-lieu du département, Metz présente une importante diversité architecturale répartie par quartiers. La "Colline Sainte-Croix" en est le berceau, elle se situe dans le coeur historique de la ville où ont été découverts des vestiges datant de l'âge du bronze. Ce quartier aux ruelles tortueuses et étroites est dominé par l'église Sainte-Ségolène, un édifice du XIIIe siècle classé aux Monuments Historiques en 2014. Le grenier de Chèvremont a été édifié au XVe siècle, ce vaste bâtiment monumental classé en 1924 est couronné de créneaux, il fait partie des musées de Metz avec la Cour d'Or située dans l'ancienne abbaye des Petits-Carmes, au 2 Rue du Haut Poirier. Un ensemble qui retrace l'histoire de Metz et du pays messin de l'Antiquité gallo-romaine au XXe siècle. Le "quartier de l'Outre-Seille" s'ouvre par la porte des Allemands, un impressionnant système défensif des XIIIe et XVIe siècles formé de remparts et de tours qui font office de pont sur la Seille. Un vaste ensemble gothique et Renaissance classé aux Monuments Historiques depuis 1966. Un peu plus au Nord, toujours au bord de la Seille, se trouve la Tour Dex, une ancienne canonnière classée en 1932. Dans la rue Mazelle se trouve l'église Saint-Maximin, des XIIe et XVe siècles, elle a la particularité d'être ornée de vitraux illustrés par Jean Cocteau de 1962 à 1967. Autre monument classé incontournable de ce quartier, l'église Saint-Eucaire avec son clocher roman, l'intérieur est constitué d'une magnifique nef gothique séparée des bas-côtés par des arcades en arc brisé qui reposent sur de puissantes colonnes à chapiteaux végétaux. Le "Coeur de Ville" gravite autour de la cathédrale Saint-Etienne élevée entre le XIIIe et le XVIe siècles, sa nef d'une hauteur de 42 mètres est l'une des plus hautes de France. Surnommée la "Lanterne de Dieu", elle comprend 6500 mètres carrés de vitraux réalisés du XIIIe au XXe siècles dont certains sont de Marc Chagall. La cathédrale Saint-Etienne de Metz est classée aux Monuments Historiques depuis 1930. Face à elle, sur la place d'Armes se trouve l'Hôtel de Ville, un grand bâtiment monumental de style néoclassique construit entre 1761 et 1771 sur des plans de l'architecte Jacques-François Blondel comme à ses côtés, l'ancien corps de garde qui abrite l'Office de Tourisme de Metz. Deux immeubles classés en 1921 et 1922. Le coeur de ville est également un centre commercial, avec ses magasins, ses restaurants et ses belles places accueillantes où il fait bon de s'asseoir à une terrasse de café. Plus bas, le "quartier des Iles" borde les bras de la Moselle avec ses ponts qui donnent sur de beaux bâtiments du XVIIIe siècle comme l'opéra-théâtre ou la préfecture de Moselle sur la petite île. Le temple protestant domine cette île de la Moselle, construit entre 1901 et 1905 dans un style néoroman, il est classé aux Monuments Historiques depuis 1930. La Basilique Saint-Vincent se situe dans la rue Goussaud, il s'agit d'une ancienne église abbatiale gothique du XIIIe siècle. Un autre monument imposant domine le square du Luxembourg, rue Belle-Îsle, il s'agit de l'imposante tour du temple de Garnison d'une centaine de mètres de hauteur, elle est le vestige d'une église protestante construite au XIXe siècle qui fut en partie détruite lors des bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale. Plus au Nord, sur l'île Chambière se trouve le "quartier de Pontiffroy", un secteur administratif qui renferme l'hôtel de Police et la caisse d'allocations familiales. Quant à l'ancienne abbaye Saint-Clément de Metz construite entre 1683 et 1737 sur des plans de l'architecte Jean Spinga, elle est classée aux Monuments historiques depuis 1972. Elle accueillait depuis 1982 le Conseil Régional de Lorraine qui reçoit aujourd'hui les assemblées plénières de la région administrative du Grand Est, dont la capitale est Strasbourg. Non loin de là se trouvent les derniers vestiges de l'église Saint-Livier élevée au IXe siècle, elle a été reconstruite au XIIIe siècle et remaniée au XVe siècle avant d'être en grande partie détruite. Sur les hauteur de la ville se trouve le "quartier de la Citadelle", il gravite autour de l'arsenal construit entre 1860 et 1864 sous Napoléon III. À ses côtés se trouve la chapelle des templiers, dernier vestige roman d'une commanderie templière fondée au XIIe siècle. À proximité se trouve l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains élevée à la fin du IVe siècle, une des plus anciennes de France. Les travaux ont permis de conserver et de mettre en valeur des éléments architecturaux d'époque romaine, othonienne et gothique. L'édifice est classé aux Monuments Historiques depuis 1909. L'église Saint-Pierre-aux-Nonnains fut rattachée par un cloître à l'ancienne abbaye élevée au XIVe siècle par la communauté bénédictine des petites soeurs. Quant à l'ancien magasin aux vivres, il a été réhabilité en hôtel 4 étoiles. Plus au Sud se trouve le palais du gouverneur, il a été construit par les Allemands de 1902 à 1905 dans un style néo-renaissance. À l'angle de l'avenue Robert Schuman et de la rue du Général Gaston-Dupuis se trouve la Porte Serpenoise, de style néoclassique, elle a été élevée en 1852 et remaniée en 1892 et en 1902. En se dirigeant vers la gare, on rentre dans le quartier allemand de la "Nouvelle Ville" fondée entre 1904 et 1938 à l'emplacement des anciens remparts. Les rues, avenues et places sont dominées par de beaux immeubles de style néo-roman, néo-gothique, néo-renaissance, néo-baroque ou Art déco et Jugendstil. L'élément phare de ce quartier impérial est sans aucun doute la gare de Metz-Ville; de style néo-roman rhénan, elle a été construite en grès de Niderviller de 1905 à 1908 sur des plans de l'architecte Jürgen Kröger. Ce vaste bâtiment de 300 mètres de long est dominé par une tour de l'horloge. La façade Ouest est ornée de très belles sculptures et bas-reliefs. L'édifice est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1975; de plus, en 2017, elle a été élue "plus belle gare de France" par les internautes, à la suite d'un concours organisé sur Facebook par Gares & Connexions. Face à la gare, l'hôtel des Postes a été construit en grès rose de 1905 à 1911 également dans un style néo-roman par l'architecte Jürgen Kröger associé à Ludwig Bettcher. Sur la place Raymond-Mondon à l'angle de l'avenue Foch et de la rue Gambetta s'élève l'hôtel des Arts et Métiers, un immeuble en grès rose construit entre 1907 et 1909 sur des plans des architectes Gustave Oberthur et Ernst Priedat.


Photo à contre-jour d'une séance photographique d'un mariage, avec un groupe de personnages face aux mariés, au pied du jet d'eau du plan d'eau de l'orangerie de Strasbourg au début de l'été.



Photo des jardins familiaux, dans la rue de la Carpe-Haute, à la Robertsau; Strasbourg dispose de 4 800 jardins familiaux, dans ces espaces de nature, on cultive autant son potager qu'un véritable art de vivre. Histoire du quartier de la Robertsau.


Le quartier de la Robertsau est à l'origine un petit bourg de pêcheurs vivant sur les caprices du fleuve, traversé par des méandres du Rhin et de l'Ill, ceinturé par la forêt rhénane. Au XIXe siècle, après les différents travaux de domestication du Rhin, les maraîchers s'y implantent et à partir de là, la Robertsau va connaitre son développement immobilier. Progressivement l'urbanisation galopante prendra le pas sur les maraichers dont ne subsiste à ce jour plus que trois représentants de cette profession sur les 126 que compter le faubourg. Le quartier de la Robertsau se situe entre la forêt du Rhin, le port de Strasbourg, les institutions européennes et l'Ill. Aujourd'hui la Robertsau est un quartier résidentiel, on peut y découvrir en plus du château de Pourtalès construit aux XVIIIe et XIXe siècles, de belle maisons alsaciennes à colombages, l'église catholique Saint-Louis du XIXe siècle, l'église catholique Sainte-Bernadette du XXe siècle, l'église protestante Saint-Georges du XIXe siècle avec son tympan de l'édifice d'origine daté de 1339. Mais le quartier de la Robertsau comprend également la ferme Bussierre ou Bussière qui a été construite en 1876, le collège de la rue Boecklin de 1901 qui épouse un style néo-Renaissance et bien sûr la magnifique forêt du Rhin si appréciée par les strasbourgeois. Les institutions européennes implantées dans ce faubourg Nord-Est de la ville sont: l'École Européenne de Strasbourg, le Palais des Droits de l'Homme, le bâtiment des besoins généraux du Conseil de l'Europe, la Pharmacopée Européenne ainsi que l'école européenne de Strasbourg depuis 2015.


Photo dans de belles couleurs d'automne, du kiosque dit ''le Temple d'Amour'', au bord du plan d'eau, dans le Parc de l'Orangerie, à l'Est du quartier européen de Strasbourg. Description du Parc de l'Orangerie de Strasbourg.


Le parc de l'Orangerie est situé à côté des institutions européennes de Strasbourg, face au Conseil de l'Europe, dans le quartier de l'Orangerie. Il a été dessiné en 1692 par André Le Nôtre (créateur du Parc de Versailles) et voit le jour en 1804, avec la construction du Pavillon Joséphine en l'honneur de Joséphine de Beauhamais, impératrice de France et femme de Napoléon Bonaparte. Lors de la Révolution française, le parc de l'Orangerie s'enrichit de 138 orangés d'où sont non. Pour l'exposition industrielle de 1895 à Strasbourg, le lac a été creusé et le parc a été agrandi, doublant sa surface. Aujourd'hui, le parc de l'Orangerie est le lieu de promenade préféré des strasbourgeois; d'une surface de 26 hectares, il est le plus grand parc de Strasbourg. Ce grand jardin à l'anglaise fleuri et arboré, harmonieusement réparti autour du Pavillon Joséphine, est propice aux promenades et aux loisirs: jeux pour les enfants, skate-parc, mini-zoo, glaciers, restaurant, bowling, terrasses, balade en barque sur le lac... Ses allées sont entourées de verdure et bordées d'une roseraie ainsi que de massifs floraux dominés par des arbres centenaires. Le Parc de l'Orangerie est classé aux Monuments Historiques depuis 1993 et a obtenu le label « EcoJardin ».


Photo de la statue de Lison la gardienne aux oies ''Gänseliesel'' dans une douce lumière d'automne, sur son socle en grès des Vosges, dans le parc de l'Orangerie de Strasbourg. Histoire et description de Strasbourg.


À partir de la ville romaine d'Argentoratum vont se succéder 6 extensions de la ville, la première en 720 couvre la moitié Est de l'île et englobe le castrum romain; la seconde de 1202 à 1220 se situe à l'Ouest de l'île, elle clôt le centre de la ville. Viennent ensuite les agrandissements à l'extérieure de l'ILL, d'abord à l'Est, avec la 3ème extension de 1228 à 1344, d'où les fortifications partent des Ponts-Couverts à l'Hôpital jusqu'à la Krutenau; puis de 1374 à 1390 la 4ème à l'Ouest, des Portes de Schirmeck, de Cronenbourg et de Pierre pour aboutir à l'Ill; la 5ème extension de 1387 à 1441 comprend la petite partie Est de l'Ill jusqu'à la Citadelle Vauban qui sera construite de 1682-1684. Pour finir, une 6ème extension fortifiée va voir le jour sous l'occupation allemande de 1880 à 1904, elle va s'étendre sur toute la partie Ouest de Strasbourg incluant la gare (vestige toujours visible), la Porte de Shiltigheim jusqu'à l'entrée de la Robertsau au Nord et va rejoindre la Porte de Kehl jusqu'aux fortifications Vauban. Capitale de l'Europe et de l'Alsace, Strasbourg et ses 2000 ans d'histoire possède un centre-ville historique unique et exceptionnel, formant un ensemble architectural des plus diversifiés d'Europe; appelée "la Grande Île" ou "Ellipse insulaire", elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1988. Strasbourg est une ville accueillante et chaleureuse à découvrir, avec son histoire, son art de vivre et sa gastronomie. La cathédrale gothique au choeur roman, chef-d'oeuvre de l'architecture médiévale côtoie de son ombre des demeures remarquables de la Renaissance. Les églises romanes et gothiques témoignent d'un passé historique d'une grande richesse. Le quartier romantique de la Petite France est traversé par l'Ill et ses canaux, il comprend de très belles maisons alsaciennes à pans de bois et encorbellement. Côté Sud, les Ponts Couverts, vestiges des fortifications médiévales, offrent une vue imprenable sur la ville, sur l'ENA et sur la terrasse panoramique, un barrage renforcé par Vauban au XVIIe siècle. La cité européenne possède également des magnifiques places aux noms illustres et évocateurs tels Kléber, Gutenberg, Austerlitz, Broglie, Saint-Étienne... Le quartier allemand avec son architecture grandiose aux somptueux palais et aux immeubles et maisons art nouveau, s'étend de la gare jusqu'aux portes des instances européennes; un quartier impérial allemand dit "Neustadt" soit "Ville Nouvelle" construit à partir des années 1880 et en partie inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco le 9 juillet 2017. Strasbourg a vu naître l'Europe et a su développer les bâtiments de ces institutions, tous plus remarquables les uns que les autres. Du Palais de l'Europe et du Conseil de l'Europe au Parlement Européen ainsi que les Droits de l'Homme ou la Pharmacopée, ce quartier s'est développé face au somptueux parc de l'Orangerie. Plus à l'Est, au bord du Bassin des Remparts du Port Autonome et du Canal de la Marne au Rhin, vient de naître l'église orthodoxe de Tous les Saints. Construite de 2014 à 2018, cette magnifique église orthodoxe Russe couronnée de dômes dorés peut accueillir jusqu'à 300 fidèles.


Photo du parc de l'orangerie de Strasbourg au lever du soleil, avec le Temple d'Amour sous la neige et des arbres entièrement givrés qui se reflètent sur les eaux calmes de l'étang. Yves Noto Campanella photographe.


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