Photos de l'église Saint Trophyme de Bormes-les-Mimosas




Photo des visiteurs sur le parvis de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, avec le cadran solaire sur la façade Ouest, et le portail surmonté d'une baie en plein cintre et d'un oculus. Histoire et description de Bormes-les-Mimosas.


Bormes-les-Mimosas se situe au bord de la Méditerranée, au Sud du massif des Maures, dans le département du Var (83) en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). La commune compte 22 km de littoral, avec son port de plaisance, ses plages et ses criques qui font face aux Îles d'Or, du Levant et de Port-Cros. Perché à flanc de colline, le vieux village médiéval de Bormes-les-Mimosas a été construit avec les remparts au XIIe siècle, l'ancienne tour qui faisait partie des fortifications de la ville a été transformée en beffroi, c'est une tour carrée surmontée d'un campanile en fer forgé. Dominant le village, le château des Seigneurs de Fos a été élevé au XIIIe siècle, cette forteresse fut le témoignage du règne des comtes de Provence, elle est classée en partie aux Monuments Historiques depuis 1931. Autre trésor de Bormes, la Chapelle Saint-François-de-Paule, elle a été bâtie en 1560 dans un style roman en hommage au moine calabrais qui a délivré le village de la peste en 1481, elle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 11 avril 1963. Le vieux village, avec ses jardins, ses ruelles tortueuses et ses charmantes placettes, est embaumé par les senteurs de mimosa, du jasmin, de bougainvillée et de glycine. Un sentier botanique parcourt la cité médiévale qui a été primée au concours européen des villes et villages fleuris. Dans le coeur historique de Bormes-les-Mimosas se trouve l'église Saint-Trophyme construite au XVIIIe siècle, elle renferme des bustes reliquaires en bois et des retables des XVIIe et XVIIIe siècles. L'église est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 21 novembre 1973. Bormes-les-Mimosas accueille également un musée dédié à l'art et l'histoire, il se situe rue Carnots, dans une ancienne prison, un bâtiment du XVIIe siècle. Depuis 1926, il abrite des peintures des XIXe et XXe siècles ainsi que des expositions à thèmes. De nombreux points de vue offrent des panoramas exceptionnels sur la plaine et la côte méditerranéenne varoise, le plus spectaculaire se situant sur les hauteurs, à 324 mètres d'altitude, à la chapelle Notre-Dame-de-Constance. Bâtie au XIIIe siècle sur les souhaits de Constance de Provence, la chapelle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926. Le parvis comprend une table d'orientation qui domine le vieux village et la baie. Le chemin d'accès à partir de Bormes est parsemé d'oratoires. Autre trésor sur le territoire de la commune de Bormes-les-Mimosas, l'Îlot et le fort de Brégançon, ils sont tous deux classés aux Monuments Historiques depuis le 25 septembre 1968. Occupé dès le VIIe siècle avant Jésus Chris, l'Îlot accueille un fort depuis le XIe siècle, il est devenu par décret du 5 janvier 1968, la résidence estivale officielle des présidents de la République française. Le port de plaisance de Bormes-les-Mimosas se situe dans le quartier de la Favière, il a été construit en 1969.


Photo du clocher carré de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, avec son toit en bâtière, dans la rue des Bougainvillées en fleurs au mois de juillet.



Photo de la nef centrale face au choeur de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas; construite entre 1775 et 1783, elle a pris la place de l'église romane du château.



Photo de la nef centrale face au Christ en Croix sur le mur Ouest de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, elle est séparée des collatérales par de puissantes arcades en plein cintre.



Photo de la triple nef face au choeur, avec la chaire et les bustes reliquaires incrustés dans les piliers de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas. Yves Noto Campanella photographe.



Photo d'un des six bustes reliquaires incrustés dans les piliers de la triple nef, dans l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas.



Photo du vitrail illustrant Sainte Hélène en impératrice avec la véritable Croix du Christ, dans l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas. Histoire de Sainte Hélène.


Hélène est née vers 250 de parents domestiques, épouse de Constance Chlore alors officier de l'empereur Aurélien dont elle aura un fils. Constance la répudie lors de son sacre comme empereur et prend pour épouse une princesse. Hélène et son fils Constantin sont envoyés à Trèves en exil. À la mort de Constance, Constantin devient à son tour empereur de Rome, il honora sa mère, lui construisant un palais magnifique, la couvrant d'or et de bijoux. L'impératrice Hélène était chrétienne, elle a joué un grand rôle dans la fin des persécutions des chrétiens par les romains. C'est lors d'un pèlerinage en Palestine qu'elle découvre la Vraie Croix du sauveur, la Sainte-Croix qu'elle ramène à Jérusalem. Hélène lança également la construction de basiliques, protégea les lieux saints et se montra généreuse avec les pauvres. Sainte Hélène trouve la mort à Nicomédie vers 330 au retour de la Terre Sainte, elle fut transportée à Rome où l'on peut voir aujourd'hui son sarcophage contenant les reliques de la Sainte au Vatican. Sainte Hélène est le plus souvent représentée en costume d'impératrice tenant une croix ou les clous de la Crucifixion, elle peut être également associée à son fils Constantin, ou tenant une maquette d'église.


Photo du choeur de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, avec ses boiseries, son maître-autel surmonté, d'une croix, d'un tableau du saint patron et d'une fresque du XVIIIe siècle illustrant Dieu le Père.



Photo à l'entrée du choeur de l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, avec le grillage en fer forgé, les stalles en bois, le maître-autel et le tableau du saint patron surmonté d'une fresque du XVIIIe siècle illustrant Dieu le Père.



Photo en gros plan du tableau illustrant Saint Trophyme au milieu des anges, dans le choeur de l'église qui lui est consacrée, dans le vieux village médiéval de Bormes-les-Mimosas.



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