Photos de la Sylvaine, Ochlodes venatum




Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' posée sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans une clairière de la forêt du Rhin, à la Robertsau au début du mois de juin. Description de la Sylvaine.


La Sylvaine "Ochlodes venatum" ou "Ochlodes sylvanus" est un papillon diurne de la famille des Hespérides "Hesperiidae". Le dessus des ailes est orange à taches claires et à bordure postérieures noires, avec des franges jaunâtres; le mâle est orné d'une ligne androconiale allongée noire en travers de l'aile antérieure. Le dessous des ailes est de couleur jaune orangé à brunâtre pâle a des écailles verdâtres, elles sont marquées de taches plus claires et pas très net. Quand elle est posée, elle porte ses ailes antérieures partiellement redressées, c'est une caractéristique de certaines Hespéridés. L'abdomen, le thorax et la tête sont recouverts de poils de teinte brunâtre à orangé, les antennes en massues sont orange cerclées de noir. Son envergure varie de 28 à 35 mm. La chenille mesure environ 28 mm, elle est de couleur verte, avec une tête noire marquée de brun. La Sylvaine se rencontre de mai à septembre dans les jardins, les prairies, les lisières de forêts ou les clairières.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' posée sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans une clairière qui borde une ancienne gravière, à la Robertsau à la fin du printemps. Description de la Ronce bleue.


La Ronce bleue "Rubus caesius" est une plante rampante et épineuse de la famille des Rosacées "Rosaceae". La corolle est formée de 5 pétales blancs à rosâtre, entre les 5 sépales verts en pointe et les nombreuses étamines blanchâtres à anthère brunâtre. Les feuilles vertes à 3 à 7 folioles ont les bords dentés et souvent pourprés, elles sont velues sur les deux faces. Les fruits comestibles sont formés d'un empilement de petites boules de couleur verte, puis rouge pour devenir bleu-noir. Les tiges recourbées, couchées ou grimpantes sont vertes, ponctuées de pourpres, elles sont très épineuses. Ce sous-arbrisseau mesure de 50 à 100 cm. La Ronce bleue fleurit de mai à juillet sur sol calcaire, dans les lieux humides, les clairières, les haies ou dans les broussailles qui bordent les chemins et les talus.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'', sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius''; un papillon diurne de la famille des Hespérides ''Hesperiidae'' qui se rencontre dans les jardins, les prairies, les lisières de forêts ou les clairières.



Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' qui se chauffe au soleil posée sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius'', dans une clairière qui borde l'étang du Leutesheim, à la Robertsau. Description de la forêt de la Robertsau.


La forêt de la Robertsau est une forêt périurbaine située au Nord-Est de Strasbourg, elle est une des trois forêts rhénanes entourant la ville. D'une surface de 493 hectares, elle se compose de tous les éléments qui caractérisent les forêts du Rhin. Longtemps surexploitée et défigurée, elle bénéficie aujourd'hui d'une protection lui permettant de retrouver ses caractères rhénans. La forêt de la Robertsau est une mosaïque de forêts alluviales rhénanes, avec dans les parties basses "Gründe" des méandres "Giessen" qui serpentent entre les îles du "Blaueslandkoepfel" ou des bras morts du Rhin alimentés par la nappe phréatique "Brunnenwasser". Plus haut, une jungle épaisse s'est développée sur les levées "Köpfe", elle accueille son cortège de lianes arborescentes qui grimpent à la cime des plus grands chênes, frênes et autres érables. Un troisième milieu occupe le bord du Rhin ou le "Beilengrund", le "Ried Blond", de belles prairies alluviales qui se composent d'une flore et d'une faune exceptionnelles. Au Nord-Ouest de la forêt rhénane de la Robertsau s'étendent de vastes zones de prairies, de haies et de roselières, dans le Ried Brun ou Nord, entre les lieux-dits "Grossbeltzwoerth", "Pfennwoerth" et Rohrwoerth. Des milieux ouverts qui bordent la ferme Bussière; une ancienne dépendance du château de Pourtalès qui abrite le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement CINE. La forêt de la Robertsau a été classée en Réserve Naturelle Nationale le 27 juillet 2020.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' les ailes totalement repliées, sur une feuille de Ronce bleue ''Rubus caesius''; un lépidoptère roux-orangé d'une envergure qui varie de 28 à 35 mm.



Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'', avec l'abdomen, le thorax et la tête recouverts de poils de couleur brunâtre à orangé, et des antennes en massues orange cerclées de noir.



Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' suspendue aux fleurs blanches en grappes d'un Troène commun ''Ligustrum vulgare'', au bord d'un chemin forestier, à la Wantzenau au mois de juin. Description du Troène vulgaire.


Le Troène commun ou Troène vulgaire "Ligustrum vulgare" est un arbuste de la famille des Oléacées "Oleaceae", il peut atteindre 3 mètres de hauteur. L'écorce est lisse à finement striée de couleur grisâtre à beige et les rameaux gris-vert, opposés, sont droits et allongés. Les feuilles caduques à semi-persistantes de 5 à 10 cm sont de couleur verte, brillante, glabre et coriace à nervure centrale nettement apparente et attachée au rameau par un court pétiole. La floraison a lieu de la fin du mois de mai au mois de juillet, les fleurs très parfumées à 4 pétales blancs apparaissent en grappes à l'extrémité des rameaux. Les fruits toxiques sont de petites baies bleu-noir qui mûrissent à la fin de l'été, elles sont disposées en grappes terminales. Le Troène vulgaire est un arbrisseau qui aime le soleil, les sols calcaires, légers et caillouteux, il est commun dans les forêts claires et les buissons secs jusqu'à 1000 mètres d'altitude.


Photo à contre-jour d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' avec le dessous de ses ailes orangé à brunâtre pâle, marqué de taches plus claires et pas très nettes, sur les fleurs d'un Troène commun ''Ligustrum vulgare'' au début de l'été.



Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' posée sur une feuille de Menthe aquatique ''Mentha aquatica'', au bord d'une ancienne gravière, dans la forêt rhénane de la Robertsau au mois de juillet. Description de la Menthe aquatique.


La Menthe aquatique "Mentha aquatica" est une plante herbacée vivace de la famille des Lamiacées "Lamiaceae". Les fleurs en verticilles arrondis, très mellifères, au sommet de la tige, sont de couleur blanche, rose pâle, ou bleu-violet pâle. Les feuilles ont une odeur mentholée caractéristique lorsqu'on les froisse, elles sont opposées en croix, vertes à rougeâtres, de forme ovale-lancéolée, sciée et légèrement velue. Les fruits sont 4 akènes situés au fond du calice. La tige pubescente est dressée est de couleur verte à pourpre. Sa taille varie de 30 à 80 cm. La Menthe aquatique fleurit de juin à septembre au bord des eaux courantes ou stagnantes, les rives des ruisseaux, des rivières, des lacs, des étangs ou d'anciennes gravières, mais également sur les prairies très humides. Cette plante médicinale est comestible, ses feuilles très parfumées peuvent être utilisées en salade ou en infusion.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' sur une feuille de Menthe aquatique ''Mentha aquatica'', au bord de l'étang du Leutesheim, dans la partie basse ''Gründe'' de la forêt de la Robertsau. Description des parties basses de la forêt rhénane.


Les forêts du Rhin se sont développées grâce au fleuve qui y a déposé des alluvions fertiles au cours de ses crues. Sur les bords du Rhin et ses méandres, dans les parties basses "Gründe" se trouvent une végétation arbustive composée essentiellement d'arbres à bois tendre: le Saule, l'Aulne et le Peuplier noir. Des essences qui supportent les inondations prolongées et les fortes crues du Rhin. Ces méandres sont bordés notamment de roselières, de carex, de joncs ponctués de Salicaires et d'Iris jaune de Menthe aquatique et de Myosotis des marais. Des bras d'eau qui peuvent être alimentés soit par la nappe phréatique "Brunnenwasser" ou par le Rhin et la nappe phréatique "Giessen". Des Milieux d'une grande richesse faunistique et floristique.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' posée sur les fleurs ligulées mauves d'une Centaurée jacée ''Centaurea jacea'', dans une prairie humide qui borde le Rhin, à la Wantzenau à la fin du mois de mai. Description de la Centaurée jacée.


La Centaurée jacée ou Barbeau, appelée également Tête de moineau ou Ambrette, en latin "Centaurea jacea", est une plante médicinale herbacée vivace de la famille des Astéracées "Asteraceae". Les fleurs ligulées sont regroupées en capitule de 10 à 20 mm, elles sont de couleur violette ou mauve, plus longues à l'extérieur qu'à l'intérieur. Les feuilles vertes sont longues, étroites et sessiles, les supérieures et centrales sont sessiles, les inférieures atténuées en pétiole. Sa taille varie de 30 à 90 cm, avec une tige dressée et ramifiée. La Centaurée jacée aime les sols argileux, elle fleurit de juillet à novembre et se rencontre dans les garrigues, les prairies ou au bord des chemins.


Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' à côté d'une Chrysomèle ''Cryptocephalus aureolus'', sur une Centaurée jacée ''Centaurea jacea'', dans une prairie humide, le long du Rhin, à la Wantzenau au coeur de l'été.



Photo face à face avec une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' en train de butiner, sur les fleurs d'une Centaurée jacée ''Centaurea jacea'', dans une prairie du Ried Blond, à la Wantzenau à la fin du printemps. Description du Ried Blond.


Le Ried Blond s'est développé au rythme du Rhin sur les emplacements où le fleuve, lors des fortes crues annuelles, a décapé les forêts bordant les méandres. Progressivement les prairies inondables se sont formées sur les alluvions; des matériaux légers et calcaires déposés par le Rhin. Si un bon nombre de ces prairies ont disparu suite aux divers travaux de domestication du fleuve, une grande partie est encore magnifiquement préservée. Je citerai la réserve naturelle transfrontalière du Taubergiessen à Rhinau-Kappel, le Kühkopf en Allemagne, ou, à plus petite échelle, le Sud-Est de la forêt de la Wantzenau et le Rohrschollen. Les prairies alluviales du Ried Blond sont d'une grande richesse floristique et faunistique. Dès le début du printemps elles se couvrent de tapis de Cardamines des prés, de Marguerites, de Carottes sauvages ou encore de Vergerettes annuelles, sans oublier les nombreuses espèces d'orchidées. Ces prairies sont entourées de roselières et de haies, comme les Viornes obiers et lantanes, les Cornouillers mâles et sanguins, le Troène vulgaire ou l'Épine noire et l'Aubépine, des arbustes typiques des paysages riediens du Rhin. Le Ried Blond est bordé de dépressions, les "Gründe" où serpentent les bras du Rhin ceinturés par des saules, des aulnes ou des Peupliers noirs. Cet ensemble est dominé par une profonde jungle rhénane qui s'est développée sur les levées "Köpfe". C'est cet ensemble naturel qui fait de la forêt du Rhin, le milieu le plus riche d'Europe avec la forêt du Danube.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' accrochée les ailes déployées à une feuille de Verge d'or ''Solidago canadensis'', dans la forêt du Rhin de la Robertsau à la fin du mois de juin. Description de la Verge d'or du Canada.


Originaire d'Amérique du Nord, la Verge d'or du Canada ou Solidago, également appelée Solidage du Canada "Solidago canadensis" est une plante médicinale herbacée vivace de la famille des Astéracées "Asteraceae". La tête florale est munie de nombreux petits capitules en grappe. Les fleurs jaunes d'or sont ligulées à l'extérieur et tubuleuses à l'intérieur. Les feuilles inférieures sont elliptiques et sciées, les centrales sont lancéolées et décurrentes. La tige verte à brunâtre est dressée. Sa taille varie de 60 à 150 cm. Très commune et envahissante, la Verge d'or du Canada fleurit de juillet à septembre, dans les clairières, les lisières de forêts ou au bord des étangs et des cours d'eau.


Photo d'une Sylvaine au soleil couchant ''Ochlodes sylvanus'', sur les fleurs ligulées mauves d'un Cirse des champs ''Cirsium arvense'' ''Solidago canadensis'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau. Description du Cirse des champs.


Le Cirse des champs "Carduus defloratus", est une plante herbacée vivace, de la famille des Astéracées "Asteraceae". Les fleurs ligulées sont de couleur rose-lilas à mauve, elles sont regroupées en capitule. Les feuilles épineuses vertes, sont allongées, lancéolées, entières ou pennatilobées et souvent ondulées aux bords. Sa taille varie de 50 à 120 cm, avec une tige ramifiée. Le Cirse des champs fleurit de juillet à septembre sur sol calcaire, dans les prairies, les friches, les champs ou au bord des chemins.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau au début du mois de juin; comme de nombreuses Hespéridés, ses ailes postérieures sont entièrement déployées et les ailes antérieures à demi fermées.



Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' accrochée à un brin de lavande en fleur, au bord du lac de Sainte-Croix, aux Salles-sur-Verdon au mois de juillet, dans le département du Var. Description de la lavande.


La lavande est un arbrisseau de la famille des Labiées "Labiatae" ou Labiacées "Labiaceae" ou Lamiacées "Lamiaceae" du genre Lavandula. Les fleurs mauves ou violettes sont disposées en épis. La plupart des espèces, très odorantes, sont utilisées dans la parfumerie ou la médecine, d'où la grande demande de son extrait d'huile essentielle. La lavande est une plante mellifère nécessaire à la pollinisation, elle attire donc abeilles, papillons et autres pollinisateurs. Son nectar produit un miel très clair, crémeux, d'une grande douceur au goût fruité. La lavande pousse surtout sur les sols calcaires secs et ensoleillés, elle fut utilisée en Provence dès le Moyen Âge, pour la composition de parfums et de médicaments. On distingue quatre espèces principales de Lavande: la Lavande vraie "Lavandula angustifolia", la Lavande aspic "Lavandula latifolia", la Lavande à toupet "Lavandula stoechas" et le Lavandin super ou Lavandin burnatii "Lavandula hybrida grosso" qui résulte d'un croisement naturel de deux espèces de lavande, la Lavande vraie et la Lavande aspic. Implantée en France par les phocéens, sa culture s'est développée en Provence, favorisée par un climat idéal pour son développement. C'est dans les années 1920 qu'est apparu le Lavandin qui offre un rendement plus élevé et une production d'essence supérieure à la lavande traditionnelle.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' en train de butiner une fleur de lavande, aux Salles-sur-Verdon au coeur de l'été, dans le coeur du Parc Naturel Régional du Verdon. Description du Parc Naturel Régional du Verdon.


Créé le 3 mars 1997, le Parc Naturel Régional du Verdon se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var. D'une surface d'environ 180 000 hectares, le Parc Naturel Régional du Verdon regroupe des paysages aussi variés que le plateau de Valensole, les Préalpes de Digne et de Castellane ou les hautes et basses gorges du Verdon, avec les lacs de Sainte-Croix et d'Esparron. Des paysages de garrigues, de montagnes, de lacs, de champs de lavande et de fenouil où se côtoient les chênes truffiers et les oliveraies, de vastes espaces parfumés de thym, de romarin et de sarriette. 46 communes sont regroupées au sein du parc pour environ 30 000 habitants, les plus importantes sont Riez, Valensole, Gréoux-les-Bains, Aups et Castellane, avec des villages remarquables comme Moustiers-Sainte-Marie ou Bargème classés dans les plus beaux villages de France. Le Parc Naturel Régional du Verdon offre un terroir particulier d'où résultent des spécialités comme la truffe, l'huile d'olive, le fromage de chèvre ou le miel. La Maison du Parc est située dans le village classé de Moustiers-Sainte-Marie. L'économie du Parc Naturel Régional du Verdon est tournée vers le tourisme vert, mais également l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. Surnommé le château d'eau de la Provence, le Verdon et son parc accueillent chaque année environ 1,5 million de visiteurs.


Photo d'une Sylvaine aux Salles-sur-Verdon ''Ochlodes sylvanus'', sur un brin de lavande en fleur, avec ses ailes déployées; les antérieures partiellement redressées contrairement aux postérieures, c'est une caractéristique de certaines Hespéridés.



Photo en plein été au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'', posée sur des fleurs de couleur violette d'Origan commun ''Origanum vulgare'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Robertsau. Description de l'Origan commun.


L'Origan ou Origan commun également appelé Marjolaine sauvage ou Marjolaine vivace "Origanum vulgare" est une plante herbacée médicinale et aromatique vivace de la famille des Lamiacée "Lamiaceae". Les fleurs tubulaires de couleur rose, lilas ou violette sont disposées en fausse ombelle paniculée au sommet des tiges. Les bractées sont de couleur rouge. Les feuilles aromatiques vertes, opposées en croix sont ovales, glabres et légèrement dentées. La tige velue rougeâtre pourpre est dressée et ramifiée. Les fruits sont 4 petits akènes. Sa taille varie de 30 à 70 cm. L'Origan commun est une plante mellifère qui aime les sols calcaires, il fleurit de juillet à octobre dans les prairies, les garrigues, et au bord des chemins. Il est connu depuis l'Antiquité pour son goût et ses vertus médicinales, l'Origan est utilisé pour stimuler l'appétit et pour calmer les maux d'estomac. Les feuilles séchées sont utilisées pour parfumer les pizzas, les sauces à base de tomate, ou dans la fabrication de liqueurs. L'huile essentielle à des propriétés antiseptiques.


Photo face à face avec une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' qui butine avec sa longue trompe des fleurs d'Origan commun ''Origanum vulgare'', dans une prairie qui borde la digue du Rhin, à la Robertsau au mois de juillet. Description des papillons.


Les papillons sont des insectes, et comme tous les insectes leur corps est composé de trois parties: tête, thorax et abdomen, ils ont six pattes, deux antennes et quatre ailes (sauf exception). Les papillons font partie de la famille des Lépidoptères "Lepidoptera", ils se caractérisent par la présence de 2 paires d'ailes membraneuses couvertes d'écailles, c'est les écailles qui leur donnent leurs belles couleurs. Comme tous les insectes, les papillons sont pourvus de trois paires de pattes. Le développement du papillon se décompose en trois phases: d'abord les femelles pondent jusqu'à plusieurs centaines d'oeufs au printemps ou en été, de ces oeufs vont naître les larves appelées chenilles, qui pour finir vont devenirs les papillons (ou imago). La durée de vie des papillons est très variable, elle est de quelques jours, de quelques semaines ou suivant l'espèce, de plusieurs mois.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' en train de butiner avec sa longue trompe des fleurs d'Origan commun ''Origanum vulgare'', dans une prairie située entre le contre-canal de drainage et le Rhin, à la Robertsau.



Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' accrochée à une fleur bleue de Vipérine commune ''Echium vulgare'', dans une prairie qui borde le Rhin, à la Wantzenau au mois de juillet. Description de la Vipérine vulgaire.


La Vipérine commune ou Vipérine vulgaire "Echium vulgare" est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Boraginacacées "Boraginaceae". Les fleurs en forme d'entonnoir de couleur rougeâtre à bleue, sont disposées en épi le long de la tige. Les longues étamines rouge écarlate et blanchâtres dépassent de la corole, elles font penser à la langue d'un serpent. Les fruits sont des nucules de couleur brune. Les feuilles vertes sont pétiolées et lancéolées à la base avec une nervure centrale, les supérieures sont sessiles et aigües. La tige dressée est très poilue. La taille varie de 40 à 110 cm. La Vipérine vulgaire aime les sols légers et caillouteux, elle fleurit de mai à août, dans les garrigues, les remblais, les friches ou au bord des chemins.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' suspendue à une fleur bleue de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans une prairie humide du Ried Blond, au bord Rhin, à la Wantzenau au coeur de l'été. Description des Rieds.


Le mot Ried vient du vieil alémanique "Rieth", qui signifie roseau et, par extension, une "zone inondable". Le Ried est un paysage formé d'un ensemble de prairies humides alimentées et traversées par des cours d'eau bordés de roseaux, de haies, de lignes d'arbres ou de petits massifs boisés. Ces milieux naturels sont cantonnés pour l'essentiel dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Ils ont chacun leurs spécificités en fonction du microclimat, de la topographie et du substrat qui s'est formé sur des alluvions déposées par le fleuve et les rivières. Les rieds sont également formés par les résurgences et nappes phréatiques affleurantes. Des berges du Rhin et du Bruch de l'Andlau, au Grand Ried Centre Alsace de l'Ill, ou des Rieds de la Bruche, la Zorn, la Lauter, la Zembs, la Moder... ils ont tous leurs particularités. La flore et la faune des prairies riediennes sont d'une grande richesse, des parterres de fleurs colorent ces vastes surfaces herbeuses dès le début du printemps: Cardamines des prés, Renoncules âcres, Marguerittes, Linaigrettes ou Vergerettes annuelles mais également des espèces plus rares comme les Orchidées, l'Iris de Sibérie ou le Glaîeul palustre. De nombreux oiseaux spécifiques à ces milieux ouverts y sont présents comme le Courlis cendré, le Hibou des marais, la Cigogne blanche, le Busard des roseaux et le Râle des genêts. On y dénombre à Sélestat, la plus grande densité de Daims en France, mais le Chevreuil et le Sanglier sont également bien représentés dans les Rieds quand la chasse y est bien gérée et les prédateurs naturels respectés, comme le Renard, la Martre ou "autres Fouines". Les Rieds sont d'une importance capitale, outre leurs richesses écologiques, ils permettent l'absorption des fortes crues et inondations annuelles ainsi que la recharge de la nappe phréatique.


Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' en train de butiner une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans une prairie ello-rhénane entre le Seingiessen et le Rhin, à la Wantzenau en pleine saison estivale.



Photo au-dessus d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' suspendue à une fleur de Vipérine vulgaire ''Echium vulgare'', dans une prairie entre le contre-canal de drainage et le Rhin, à la Wantzenau. Description de la forêt de la Wantzenau.


La forêt de La Wantzenau se situe au Nord de Strasbourg, entre la Robertsau et Gambsheim, elle est traversée au centre par la rivière de l'Ill et ses méandres, comme le "Steingiessen" et le "Waldrhein", ce qui en fait une forêt ello-rhénane. La forêt de La Wantzenau a la particularité de posséder une végétation façonnée par le Rhin et par l'Ill. Les alluvions du Rhin ont donné un sol à substrat grossier et calcaire. La rivière de l'Ill, issue des montagnes du Juras alsacien, donnant un sol à substrat fin et non-calcaire. Un ensemble qui a permis à une végétation très riche et diversifiée de s'y développer. La forêt de la Wantzenau comprend au Sud de très belles prairies du Ried Blond délimitées par le "Steingiessen", elles abritent une flore et une faune remarquables. À partir du lieu-dit "Siefferts Koepfel" et jusqu'au "Breuschkopfgrund", avec la forêt domaniale de Honau, s'étend une forêt dense, entrecoupée de méandres, une jungle rhénane des plus remarquables. Tout ce versant droit de l'Ill comprend des forêts alluviales qui se sont développées sur des levées "Köpfe" ainsi que dans les parties basses "Gründe", le long des anciens méandres du Rhin et de l'Ill. La rive gauche de l'Ill abrite une végétation plus ou moins rapportée, aux lieux-dits "Kaelberkopf" et "Waldkoepfel", le point le plus remarquable est son méandre, le Waldrhein qui ceinture avec l'Ill l'ensemble du massif. Le long de ce bras de l'Ill s'est formé une magnifique roselière bordée d'une vaste saulaie. C'est en 1994 qu'a été créée la première réserve biologique, elle a été agrandie en 2004, puis en 2018. La Réserve biologique de la Confluence Ill-Rhin couvre une surface de 103 ha: 43 ha de réserve biologique intégrale (RBI) et 60 ha de réserve biologique dirigée (RBD). De plus, le 27 juillet 2020 a été créée la Réserve naturelle nationale du massif forestier de la Robertsau et de La Wantzenau. D'une surface de 710 ha, elle regroupe la totalité de la forêt de la Robertsau, et les lieux-dits "Rosskoepfel" et "Honauerkoepfel, au Sud-Est de La Wantzenau.


Photo d'une Sylvaine ''Ochlodes sylvanus'' sur une Vipérine commune ''Echium vulgare''; une image réalisée avec un objectif macro Sigma 180 mm F2, 8 EX DG OS HSM monté sur un boitier Canon EOS 5D Mark II. Yves Noto Campanella photographe.


Photos-alsace-lorraine.com est un site de découverte, une photothèque et un voyage initiatique au coeur des régions d'Alsace et de Lorraine mais également des plus beaux villages de France. Il est une invitation d'un photographe à travers son univers: la nature, la faune, la flore, mais aussi des villes, des villages, des châteaux... Yves Noto Campanella vous convie au fil de ses 30 ans de photographie à vivre en images les pays de Marcel Pagnol, du Saulnois, du Sundgau... Cette banque d'images est destinée aux particuliers comme aux professionnels, elle se compose d'environ 20 000 photos sur plus de 200 000 que comprend le stock. Photographe dans les milieux du tourisme, Yves Noto Campanella travaille pour la promotion et la mise en valeur de tous les espaces naturels et urbains. Ses principaux clients étant les éditeurs de livres et cartes postales, conseils régionaux et généraux, offices de tourisme, revues, municipalités, cabinets d'architectes... Les photos peuvent être achetées en ligne sur demande et sont disponibles en haute définition, Yves Noto Campanella réalise également des reportages dans toute la France.


© 2010