Photos de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig




Photo de la façade Est de la chapelle Sainte-Marguerite des XIe, XIIe et XVIe siècles, avec sa tour de croisée percée de baies géminées, dans la cité viticole d'Epfig, sur la Route Romane d'Alsace. Histoire du village d'Epfig.


Le village d'Epfig fait partie de la communauté de communes du Pays de Barr, du canton d'Obernai et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein, il se situe dans le département du Bas-Rhin en Alsace. L'occupation du site d'Epfig remonterait à la préhistoire aux vues des découvertes archéologiques effectuées sur les lieux. Des peuplades celtes et germaniques si seraient implantées, suivies par un camp romain du nom d'Epiacum de "apica" qui veut dire "hauteur". Sur cette hauteur fut édifié plus tard un cimetière fortifié, avec une église et un château. Le village est cité pour la première fois en 762. Aux IXe et Xe siècles, l'Abbesse Rotrud d'Erstein, fille de l'empereur Lothaire, y fait construire un couvent. Epfig devient la propriété des évêques de Strasbourg du XIe siècle jusqu'à la Révolution. La cité est détruite une première fois par les Armagnacs en 1439, puis une deuxième fois en 1632 lors de la guerre de Trente Ans. Mais le village d'Epfig à sauvé un monument d'exception, la chapelle Sainte-Marguerite, joyau de l'art roman en Alsace, elle a été construite au XIe siècle avec le couvent et possède une galerie porche à arcades unique et un ossuaire du XVIIIe siècle. Le village d'Epfig c'est essentiellement reconstruit au XVIIIe siècle comme en témoignent certaines maisons alsaciennes à pans de bois ou le presbytère, l'église Saint-Georges et des calvaires ou puits encore présents sur le ban communal. Epfig est resté un village agricole et vigneron, il se situe sur la Route Romane et sur la Route des Vins d'Alsace d'où son double intérêt touristique.


Photo en contre-plongée au lever du soleil de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig du XIe siècle, avec le chevet plat percé d'une baie gothique au XVIe siècle et l'enceinte Est coiffée d'un calvaire. Yves Noto Campanella photographe.


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Photo sous un beau ciel bleu du calvaire situé sur le mur d'enceinte Est de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.



Photo de la chapelle romane d'Epfig dédiée à Sainte Marguerite, avec l'entrée de l'ossuaire accolé à la façade Nord probablement au XVIIIe siècle, dans le jardin médiéval. Histoire de l'ossuaire de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.


L'ossuaire de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig fut probablement rajouté au XVIIIe siècle puis reconstruit à l'identique au XIXe siècle. Plusieurs thèses se croisent quant à son histoire, selon les uns les ossements pourraient être les restes des habitants du village de Gallweiller détruit au XVe siècle, selon d'autres des ossements de la guerre des paysans en 1525, ou encore des soldats tués lors de la campagne de Turenne au XVIIe siècle, ou pour finir les restes des habitants d'Epfig déterrés du cimetière par manque de place.


Photo en gros plan des ossements de l'ossuaire probablement du XVIIIe siècle et reconstruit au XIXe siècle, contre la façade Nord de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig élevée au XIe siècle et remaniée aux XIIe et XVIe siècles.



Photo de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig construite en croix latine au XIe siècle, un joyau de l'art roman d'Alsace, avec sa double galerie-porche couverte rajoutée au XIIe siècle. Histoire de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.


La chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig est un joyau de l'art roman en Alsace, elle aurait été construite au XIe siècle avec le couvent des IXe et Xe siècles fondé par l'abbesse Rothrude d'Erstein, fille de l'empereur Lothaire Ier. Le couvent dédié à Sainte Berthe fut bâti pour les religieuses du couvent de Blangy-en-Artois afin de les protégées des attaques normandes. La chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig est élevée en croix latine dans un style roman, elle fut complétée au XIIe siècle par la galerie-porche en L qui la caractérise. Quant à l'ossuaire de la guerre des paysans de 1525 accolé au mur Nord, il fut probablement rajouté au XVIIIe siècle et reconstruit à l'identique reconstruit en 1875. La chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig a été classée aux Monuments Historiques depuis 1876.


Photo de la façade Sud de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig construite au XIe siècle, avec sa remarquable galerie-porche rajoutée au XIIe siècle, sur la Route des Vins d'Alsace. Description touristique de l'Alsace.


L'Alsace est une Région d'une grande richesse historique et culturelle réputée pour ses vins et sa gastronomie, une région dynamique tournée en grande partie vers le tourisme. En Alsace les sites touristiques sont nombreux: Villes, villages, fleurissements, châteaux, milieux naturels, vignoble, gastronomie, ligne Maginot, musées et écomusée... font de ses vacances un séjour inoubliable. Le printemps en Alsace c'est l'explosion de la végétation, les prairies sont en fleurs comme l'intérieur des villes et des villages qui s'animent. Les journées se rallongent et les températures remontent, alors de nombreuses activités sont proposées autour des traditions alsaciennes, les lieux touristiques et historiques s'ouvrent et la découverte de l'Alsace peut commencer: châteaux, ligne Maginot, musées, écomusée... toute la région s'apprête à recevoir les visiteurs. En été, les façades colorées des maisons à pans de bois, les puits, les villes et les villages sont couverts de géraniums, de Surfinias et autres Bidens, toute l'Alsace est en fleurs. Dès lors, c'est par millions que les visiteurs parcourent les rues et les places des cités médiévales où les échoppes proposent une large gamme de produits régionaux. Une saison où les restaurants ont sorti leurs terrasses et présentent une gastronomie riche et variée, la fête bat son plein dans toute la région. En automne, l'Alsace se pare de ses couleurs chatoyantes, les villages sur la route des vins sont plongés dans les vendanges et donnent lieu à de nombreuses fêtes folkloriques, cette période et idéale pour visiter la région. Puis vient l'hiver où le dernier week-end de novembre débute l'Avent qui va s'étendre jusqu'à Noël et l'Épiphanie le premier dimanche de janvier. Ce grand cycle festif rassemble des millions de visiteurs. Toute l'Alsace est en fête, les villes et les villages se parent de lumières, de guirlandes, de sapins et de marchés de Noël, une période particulièrement féérique connue dans le monde entier. L'Alsace et la deuxième région la plus visitée de France avec environ 20 millions de visiteurs par an, dont 14 millions de touristes.


Photo des colonnettes romanes et du portail en plein-cintre de la galerie-porche baignée par une belle lumière du soleil couchant, à la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig des XIe, XIIe et XVIe siècles. Histoire de la Route Romane d'Alsace.


Du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, la Route Romane d'Alsace est une invitation à une découverte historique et architecturale des plus remarquables. Le patrimoine roman alsacien comprend plus de 120 sites répartis dans toute la région; de la plaine, à la montagne en passant par le vignoble, ils sont représentés par des églises, des abbayes, des châteaux, et des maisons comme à Rosheim ou Obernai. L'architecture romane en Alsace s'est développée du Xe siècle au début du XIIIe siècle, les églises romanes alsaciennes se caractérisent par des masses murales fortes et une simplicité des formes. L'apogée de cet art se situe au XIIe siècle, où peu à peu, la disparition des édifices à plan centré font place à deux tours latérales ornées de portails à tympans richement sculptés et adoptent un choeur polygonal, les éléments de décor se concentrant sur les portails et les chapiteaux des colonnes.


Photo des colonnettes romanes et du portail en plein-cintre à l'intérieur de la galerie-porche rajoutée au XIIe siècle, aux entrées Sud et Ouest de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig, un village qui fait partie du canton d'Obernai depuis 2015.



Photo des colonnettes de style roman de la galerie-porche rajoutée au XIIe siècle, avec vue sur le cimetière de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig bâti au XIe siècle avec le couvent élevé aux IXe et Xe siècles par l'abbesse Rotrud d'Erstein.



Photo de l'ensemble de la nef de la chapelle Sainte-Marguerite construite au XIe siècle, avec sa voûte en berceau, dans le bas du village d'Epfig, sur la Route Romane d'Alsace. Description de l'intérieur de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.


La chapelle Sainte-Marguerite a été construite au XIe siècle en croix latine, l'intérieur comprend une nef voûtée en berceau munie de fenêtres en plein-cintre. De style gothique voutée d'ogives, la croisée du transept fut rajoutée au XVIe siècle avec la chapelle latérale Sud, elle abrite une belle statue polychrome de la Vierge à l'Enfant. Le choeur roman à chevet plat et voûté en berceau, il est décoré de peintures du XIVe siècle illustrant notamment un ciel étoilé avec les symboles des quatre évangélistes autour d'un Christ en majesté; il est également illuminé par une baie gothique à deux lancettes du XVIe siècle illustrée des vitraux de Sainte Marguerite et Sainte Barbe.


Photo de la croisée du transept gothique voutée d'ogives rajoutée au XVIe siècle, face au choeur du XIe siècle de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.



Photo de la statue polychrome de la Vierge à l'Enfant, dans la croisée du transept gothique voutée d'ogives rajoutée au XVIe siècle, dans la chapelle romane Sainte-Marguerite d'Epfig. Photo d'Epfig, histoire de la Vierge à l'Enfant.


La Vierge à l'Enfant ou Madone et un thème récurrent de l'art et de la dévotion mariale dans la tradition chrétienne. Statues, vitraux, peintures, icônes... décors les églises et les musées, elle nous renvoie à la Nativité du Christ et à la maternité de la Vierge Marie.


Photo du vitrail illustrant Sainte Marguerite tuant le dragon avec sa lance coiffée d'une croix, elle tient la palme du martyre, sur la baie gothique du choeur roman de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig. Histoire de Sainte Marguerite d'Antioche.


Marguerite d'Antioche ou Sainte Marguerite est une vierge martyre née au IIIe siècle à Antioche. Convertie au christianisme, elle fait voeu de virginité et repousse les avances du gouverneur romain Olibrius qui vexé, la fait torturer, mais ses plaies guérissent par miracle, Olybrius ne put accepter l'échec et la fit décapiter. Une des légendes raconte également qu'elle fut avalée par un dragon et qu'elle en réchappe en transperçant son ventre pour en sortir au moyen d'une croix. C'est pourquoi on représente très souvent Sainte Marguerite avec un dragon enchainé et une palme du martyre dans la main. Sainte Marguerite d'Antioche meurt en martyre, décapitée vers 303 à cause de sa foi chrétienne et sa virginité. Elle fait partie des 14 Saints Auxiliateurs, elle est invoquée contre les maladies de la peau, les maux de reins et pour les accouchements. Sainte Marguerite est généralement illustrée avec un dragon à ses pieds ou sortant du ventre ou de la gueule du dragon; elle peut également être représentée tenant une croix, symbole de sa foi qu'elle refuse de renier ou tenant la palme du martyre.


Photo du vitrail illustrant Sainte Barbe avec une tour à ses pieds, l'épée et la palme du martyre en mains, sur la baie gothique du XVIe siècle, dans le choeur roman du XIe siècle de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig. Histoire de Sainte Barbe.


Sainte Barbe ou Barbara est née au IIIe siècle à Héliopolis, son père est Dioscore, un riche païen sous le règne de l'empereur Maximien. Très tôt Barbara se convertit au christianisme contre la volonté de son père qui l'enferma dans une tour, mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s'introduisit dans la tour et la baptisa. Ayant appris cela son père, furieux, mit le feu à la tour et la traîna devant le gouverneur romain qui la condamna au supplice. Comme Barbara refusait de renier sa foi chrétienne, elle fut torturée, on lui brûla certaines parties du corps et on lui arracha les seins, mais elle refusa toujours d'abjurer sa foi. Alors, selon une légende, le gouverneur donna l'ordre à son père de trancher lui-même la tête de sa fille, il mourut aussitôt frappé par la foudre. Sainte Barbe fait partie des 14 Saints Auxiliateurs, elle est souvent représentée avec une branche de palmier et une tour, ou une coupe surmontée d'une hostie. Sainte Barbe est invoquée contre la foudre, les brûlures et la mort subite, elle est la patronne des pompiers, des mineurs, des mourants et des artilleurs.


Photo des peintures du XIVe siècle découvertes lors de la restauration de 1875, dans le choeur roman de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig du XIe siècle; ces fresques illustrent les symboles des quatre évangélistes autour d'un Christ en majesté.



Photo en gros plan de la grande porte en bois de l'ancienne sacristie détruite en 1875, dans le choeur roman de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.



Photo de la croisée du transept gothique voutée d'ogives rajoutée au XVIe siècle, face à la nef romane du XIe siècle, avec sa tribune et son plafond voûté en berceau, à l'intérieur de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.



Photo de la petite chapelle Sud voutée sur croisée d'ogives rajoutée au XVIe siècle, avec l'entrée dans le croisillon Sud, à l'intérieur de la chapelle Sainte-Marguerite d'Epfig.



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